Chapitre XIII

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Ce matin, je me suis levé aux aurores pour m'apprêter.  Je devais aller travailler. J'ai dû quitter à contre cœur ce lit confortable qui m'a procuré un merveilleux sommeil réparateur. Je n'aurais pas pû rêver mieux comme première nuit ici, cette dernière a été très reposante mais bon je ne pouvais pas passer toute ma journée au lit à ne rien faire sachant que j'avais du travail qui m'attendait.


J'ai donc fait ma routine matinale et je suis descendu en bas pour prendre un verre de jus et une pomme. En arrivant en bas Yvelines étaient déjà debout, cette dernière m'a alors demandé de prendre un petit déjeuner complet chose que je n'avais pas vraiment le temps de faire. Elle m'a donc vite préparé un croque-monsieur, elle m'a emballé des décroissants et m'a refilé une gourde de jus.

Je n'ai pas pû refuser et j'ai donc accepté sans broncher parce qu'elle me disait que si je ne faisais pas au moins cela elle devrait en informer son patron, chose qui n'était pas du tout avantageux à mon goût. Après avoir pris son paquet, il a fallu  que je quitte la maison très tôt. Je mangerai sur le chemin, mon cours de yoga commençait à huit heures et vu la distance entre le domaine de Monsieur Reeves et le lieu de mon cours il me fallait vraiment quitter la maison très tôt.

Je suis arrivé très tôt et j'ai pu donner mon cours de yoga. À la fin du cours, j'ai remballé tout mon matériel et j'ai pû prendre le temps de me détendre en pratiquant ce dernier. À peine je sors de la salle que j'ai la surprise de trouver une voiture garée juste devant mais que faisait-il ici ?

Lorsque Monsieur Reeves sort de cette dernière, il me demande de monter à l'intérieur. C'est sans discuter que j'accepte de le faire. Mon tapis et le reste de mes affaires ont été installés dans le coffre par son garde du corps. Une fois que je suis à l'intérieur de la voiture, cette dernière démarre pour une destination inconnue.

— Puis-je savoir où nous allons ?

— Bien évidemment nous allons au restaurant pour déjeuner, me répondit-il d'une voix sèche.

Sans plus attendre, je décide de me concentrer sur les rues qui défilent les unes après les autres. Alors que nous venons de nous arrêter à un feu rouge, monsieur REEVES prend alors la parole.

— Puis-je savoir pourquoi vous êtes partis ce matin ?

— Oui, en fait je devais me rendre à mon cours de yoga et je ne pouvais vraiment pas me permettre d'être en retard, lui expliquai-je en ne le regardant pas.

— Je comprends cela, vous pouvez demander à mon chauffeur de vous conduire où bon vous semble, m'informe-t-il en me regardant.

— Merci mais je ne veux pas vous priver de votre chauffeur.

— Mademoiselle Charley ne vous en faites pas, il est à votre disposition. Au moins avec mon chauffeur vous aurez moins de mal à vous déplacer lors de vos nombreuses activités.

— Je…

— Contentez-vous d'accepter cela, c'est pour votre bien. Je ne souhaite pas que vous rencontriez des soucis.

En l'écoutant au début, je pensais qu'il était en colère contre moi mais cela était une donc une mauvaise analyse de ma part. Une fois au restaurant j'étais stupéfaite par la beauté des lieux près de la fenêtre. Nous avons pris place tous les deux près d'une fenêtre et il m'a demandé de feuilleter le menu afin que je puisse passer commande.

En parcourant, ce dernier je n'arrivais pas à croire que les repas étaient si chers ici. Un repas pouvait coûter la moitié de mon salaire en un mois. J'ai reposé le menu en prétextant que je n'avais point faim.

— Comment est-ce possible ? Si c'est le prix des repas qui vous dérange, ne vous en faites pas je peux payer.

— Je suis désolée mais….

Au moment où j'allais poursuivre, mon ventre s'est mis à gargouiller. J'ai l'impression que mon ventre m'a trahis, ce dernier va à l'encontre de ce que je voulais dire. Ses yeux posés sur moi, j'ai esquisser un sourire gêné et avant que je ne puisse ajouté que ce soit il dit:

— Dites-moi ce qui vous ferait plaisir, ne vous inquiétez pas au sujet de l'addition.

Je prends quelques minutes de règle et je réponds :

— Très bien.

J'ai alors pris du saumon avec du riz, une salade en entrée, un flan et un gâteau au chocolat en dessert. Comme boisson, j'ai pris un verre de jus de fruits. Monsieur REEVES à pris une salade verte avec du couscous accompagné de viande hachée. En désert il à pris un baba au rhum.  Nous avons tous deux manger avec appétit et cela sans vraiment discuter.  Une fois la décision payée, nous avons quitté le restaurant pour que monsieur REEVES puisse me conduire à mon cours de broderie qui allait commencer dans quelques minutes. Lorsqu'il m'a déposé devant la bâtisse, il m'a demandé ceci :

— À quelle heure dois-je venir vous récupérer ?

J'étais surprise par sa question, je ne souhaite pas être un fardeau pour lui.

— Vous n'êtes pas obligé vous savez…

— Ne vous en faites pas, dites-moi juste à quelle heure vous terminez.

— Et bien, je termine vers dix-huit heures.

— D'accord à tout à l'heure mademoiselle Charley, a-t-il dit avant de monter dans sa voiture de luxe et de s'en aller.

Une fois que la voiture s'en est allé, je suis rentré et j'ai donné mon cours de broderie.




Une fois que la voiture s'en est allé, je suis rentré et j'ai donné mon cours de broderie

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