Ma veuve noire... (TOME 2)

Chapitre 2

Point de vue de Natasha :

-Je t'aime... Murmurais-je d'une voix à peine audible.

Je la regardais partir. Le coeur battant à toutes allures dans ma poitrine, les larmes coulants sur mes joues et les genoux tremblants comme s'ils menaçaient de s'écrouler à tout moment.

Cela faisait des semaines que cela durait, que je vivais dans le pire des mensonges. Des semaines que je redoutais le moment où elle allait le savoir, où j'allais devoir lui avouer, où j'allais lui briser le coeur. Et ce jour était arrivé...

Nous n'avions plus eu de contact physique depuis un moment, comme si le simple frollement de sa peau contre la mienne allait me faire avouer, aller me faire fondre en larmes cause de mes mensonges et de mon comportement. Alors je me contentais de lui faire des repproches, repproches qu'elle ne manquait pas de me renvoyer en pleine gueule.

Mais là c'était pire, j'avais du l'anéantir, briser tout ce qu'il restait en elle. J'avais du lui balancer les pires horreurs au visage. Comme si on m'avait forcer de l'aider, forcer de la relever, forcer de rester à ses côtés, forcer de l'aimer.

Alors qu'en réalité, la première fois que je l'avais vu, j'avais directement compris. Nos âmes étaient faites pour s'aimer. Peu importe les difficultés, les circonstances ou la situation, nous étions faites pour être ensemble, pour construire quelque chose.

Et aujourd'hui, je venais de la briser, droit dans les yeux.

Je venais de briser la seule femme qui m'avait réellement aimer, qui ne m'avait pas vu comme une ancienne espionne et assassin.

Elle m'avait tout donner, sa confiance, son coeur, son corps, son amour, la chance de considérer son fils comme le miens et de construire une famille en m'offrant le plus beau des cadeaux, notre fille.

Et moi qu'est-ce que j'avais fais ? La détruire, droit dans les yeux, comme si je ne portais aucune importance à notre mariage.

Elle m'avait quitter, je ne savais même plus comment considérer notre relation. Mariée mais séparer ?

J'avais l'impression que mes tripes m'étaient arracher, mon coeur me faisait mal et ce n'était pas que dans la tête. Il était littéralement, entrain de se briser.

Je sortais doucement mon téléphone de ma poche, jusqu'à l'appeler.

-C'est fait ? Dit l'homme au téléphone.

-Oui, elle sait.

-Bien, comment a-t-elle réagi ?

-Qu'est-ce que vous croyez putain ? Dis-je en m'énervant. Je viens de lui faire croire que je la trompe depuis le début de notre relation. Vous voulez qu'elle fasse la fête ? Non, elle vient de me quitter droit dans les yeux. Je viens de briser le coeur de la femme que j'aime putain.

-Natasha... Ne réagissez pas comme ça, vous le saviez, c'était la briser, ou vos enfants.

-Vous êtes un putain de monstre, je vous retrouverez, et je vous tuerais. Comment vous êtes entrain de me faire tuer ma femme.

-Je ne veux pas qu'elle soit morte, je veux seulement qu'elle soit assez faible et anéantie pour récupérer la mafia.

-Et pourquoi ne pas directement la prendre ?

-Parce que ce n'est pas drôle... Riait-il. Il faut que je lui arrache la seule chose qui lui restera, je veux la voir sombrer.

Et il raccrocha.

Je voulais le tuer, briser chacun de ses os. Mais je ne pouvais pas, il allait faire du mal à mes enfants.

Il les avait approcher, avait trouver leurs écoles, leurs clubs de sports, notre maison, les transports en communs qu'ils utilisaient.

Alors je n'avais pas le choix. Même si j'aimais plus que tout Lila, je devais protéger mes enfants, et cela, à tout prix.