Au temps lourd, vieillard, des ruines – Byzance –,
Parchemin qui ne put qu'au siècle bruir,
S'éternise... si tard... Ce tartan de cuir,
Le tanner, trop repu, en âpre cuisance.
Pour cela... Ô !... L'EXIL ! Infidèle aux usances,
Mépriser tous conforts, trop liants : s'en fuir ;
Et aux complus babils, préférer l'amuïr...
Adieu ! vivants-morts et vos lieux d'aisance !
D'un exact Authentique, enfin, moi, soucieux,
Avant le cachectique, irai au Périlleux.
Sous des cieux-calvaire en odieuses marches,
On me verra tordu, arpentant ces décors,
Sondant puits, déserts, m'exténuant le corps,
Glanant ainsi Ton dû, Ô Vie patriarche !
Écrit le 30 novembre 2022. Publié le 20 mars 2023.