06 : Dans les Bons Matins

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FRANCOIS BONNEFOY

Le fait que le français, perpétuellement fatigué et endormi, se réveille presque toujours avant toi est vraiment hilarant. Peut-être est-ce la force de l'habitude—quelque chose auquel son corps et son esprit sont tellement habitués depuis le cycle de sa vie immortelle que cela l'affecte à peine à ce stade. C'est peut-être aussi le fait qu'il n'arrive pas toujours à trouver le sommeil, trop occupé qu'il est à se rendre au pays des rêves.

Quoi qu'il en soit, avec toi allongée à côté de lui, encore endormie, François peut trouver un moment de paix dans ses problèmes. Comme il le fait souvent, il contemple ta silhouette qui se blottit contre la sienne, ton corps vêtu d'un pyjama imprimé d'un motif ridicule.

Quelques instants plus tard, tu commences à te déplacer, sans doute réveillée par la lumière du soleil qui filtre à travers les fenêtres. Un gémissement s'échappe de tes lèvres, ton corps se détournant instinctivement de la lumière et, par conséquent, de ton petit ami, afin de retrouver ton précieux sommeil.

Il est presque midi, s'il doit deviner, et, sûrement, même si c'est un dimanche sans horaire, vous êtes tous les deux assez raisonnables pour vous lever. Il commence à essayer de te tirer du sommeil en glissant une main sous le tissu du t-shirt que tu portes, dessinant des formes sur ta peau pour te distraire et t'empêcher de te rendormir. Il se met ensuite sur le côté pour se pencher à tes oreilles.

"Il est temps de se réveiller, ma chérie. Je veux voir ton beau visage."

Tu étouffes un petit rire paresseux, trouvant ses paroles amusantes. "Bien essayé, François," lui dis-tu, la voix étouffée par l'oreiller dans lequel tu as enfoui ton visage. "Je n'ai pas envie de me lever tout de suite."

Le français rit à son tour, avant de te rejoindre dos à la lumière, son bras s'enroulant autour de ta silhouette et son visage s'enfouissant dans tes cheveux. "Ça valait le coup d'essayer, je suppose," dit-il en feignant un soupir de défaite, ce qui lui vaut un autre rire amusé de ta part.

Il va falloir que vous vous levez tous les deux plus tard.


ALLEN JONES

Aux premières heures d'un samedi matin, vous êtes tous les deux couchés dans le lit—en paix et dans le plus grand contentement, les membres enchevêtrés et tout le reste. Le sommeil est le bienvenu pour ton toi exténué—et tu aurais dormi toute la journée si tu l'avais pu.

Hélas, une mélodie familière retentit dans la pièce—signe avant-coureur de la réalité qui s'abat sur toi pour te rappeler les responsabilités que tu as mises de côté la veille. Malgré tous tes efforts pour l'ignorer, l'alarme s'impose à toi.

Tes yeux s'ouvrent et tu laisses échapper un bâillement. Alors que tu essaies de te lever, tu remarques que ses bras sont enroulés autour de ta taille. "Al," marmonnes-tu, encore endormie. Tu continues à le secouer et tu décides de le pousser hors du lit.

"Bonjour à toi aussi, doll."

Le geste te vaut un gémissement douloureux de la part de ton petit ami, mais tu ne t'en soucies pas vraiment, tu est bien trop occupée à trouver la motivation nécessaire pour te réveiller, éteindre l'alarme et vérifier l'heure. Tu te redresses du lit, t'affalant en essayant de chasser le sommeil de ton corps.

"Merde," murmures-tu avec un soupir en voyant les chiffres que ton téléphone t'indique. "Il faut que je m'y mette bientôt," dis-tu avec dédain, "j'ai besoin de plus de temps pour travailler."

2p!Hetalia Boyfriend ScenariosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant