Un pouvoir convoité

Chapitre 3

   

"Le courage ce n'est pas l'absence de peur. C'est avoir peur et désobéir à celle-ci."                                                                

Manoir des Strecker

 1 Décembre 2020

    La nuit s'annonce longue. Nous sommes en hiver, ce qui me permettra de gagner en discrétion puisque la nuit est déjà tombé depuis un bon moment. Un tuyau longe le mur de la maison jusqu'à la fenêtre de la chambre où je me trouve. Effrayant mais bon, ce ne sont que quelques mètres après tout ! J'attend impatiemment que le garde s'absente, ce qui ne tarde pas. J'enjambe donc le rebord de la fenêtre pour venir m'accrocher au tuyau. Pour le moment je gère la fougère, enfin je crois. Je descend sans un bruit, mais je doit me dépêcher. Je n'ai que quelques minutes avant qu'un autre garde n'arrive. Après plusieurs secondes, mes pieds touche enfin le sol. Bon, je suis au beau milieu d'une forêt, ce qui je pense ne peut qu'être à mon avantage. Certes, je suppose que cette meute connaît la forêt comme ça poche, en particulier l'Alpha. Mais au moins je serais peu visible. Je commence donc ma course en direction de la forêt. Après environs 5 minutes je décide de m'arrêter. Je reprends mon souffle, boit de l'eau, puis plonge mes mains dans la terre et en prends une poignée. Je viens ensuite l'étaler dans mon coup, sur mon visage, pour finir par le reste de mon corps. Et oui, ça ne sert à rien que je me fatigue à fuir si je ne cache pas mon odeur. Peut-être que l'Alpha la sentira quand même à cause du lien, mais au moins ce sera du temps et de la distance de gagner, ce qui dans mon cas, n'est pas négligeable. Je peux d'ailleurs remercier mon père pour ces excursions de survie. Un peu avant que mes parents ne s'absente de plus en plus, mon père et moi partions souvent quelques jours, cela m'a permis d'acquérir des connaissance pour survivre correctement. Notons que mon père est militaire et que ma mère travail pour le gouvernement. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne sont pas très présent. Bref, ce n'est pas vraiment le moment de penser à ça. 

Je ne tarde pas à me remettre en chemin. Je dirais que ça fait environ 1 heure que j'ai entamé ma fuite. Sachant que nous avons fait 1 heure de route pour arriver ici. Je devrais pouvoir trouver un village aux environs. Mais ce sera plus long à pied. 

Plus j'avance et plus le stresse monte. Je sais que l'Alpha peut découvrir à tout moment ma disparition, et ça ne va en rien lui plaire. 

Je suis coupé par le bruit d'une branche qui craque au loin. Mon cœur s'emballe sous la pression. Je n'ai plus beaucoup de temps, il faut que je me cache. Désespéré, je décide d'escalader un arbre. Branche par branche, je monte, en faisant attention de ne pas m'écorcher, si une seule goutte de sang montre le bout de son nez, on sentira à coup sure mon odeur. Après ce qui me semble être une éternité, je me pose sur une branche et observe les environs. Ce n'est que quelques secondes après que j'aperçois trois loups en bas. Il fait noir, il m'est donc compliqué de les distinguer très clairement.

Je bloque ma respiration et attends. Des gouttes de sueur perle mon front. Ils tournent en rond, encore et encore, pour enfin partir. C'est pas trop tôt. 

Je prends l'initiative de descendre. Après deux, trois coups d'œil je reprends ma course sans tarder. Ce n'est que 30 min plus tard que j'aperçois de la lumière, un village!! 

Enfin, je n'y croyais plus. J'entre dans le première hôtel que je trouve et prends une chambre. Il faut que je dorme. Je pense toujours que le lit est la meilleure création de l'homme. Je prends une douche et pars me coucher. 

PDV Minho:

Cela fait des heures que mes hommes et moi sommes à sa recherche. J'ai cru sentir son odeur toute à l'heure dans la forêt, mais rien, pas une trace. Soit elle est vraiment très doué, soit elle à été aidé. 

- Alpha, on devrait peut-être reprendre les recherches demain. Elle n'a pas pu allé bien loin, elle est forcément dans les environs. 

- Tu pense que je vais me contenter d'un peut-être?!

Je vois mon Delta baisser la tête et un silence pesant s'installe. 

- Je suis désolé, cette histoire me tend. Je l'attends depuis si longtemps...que je me suis laissé emporter. 

- C'est rien Alpha, je comprends. On fera tout notre possible pour la retrouver. 

- Merci, mais tu as raison, vous devez aussi vous reposer. Rentrons, on poursuivra les recherches demain. J'espère simplement qu'elle n'est pas dehors dans le froid.

Je décide donc de rentrer à contre cœur. La nuit porte conseil après tout. 

PDV Alice:

Les premiers raillons du soleil me réveille aux aurores. Je préfère largement ça à l'alarme de mon téléphone. Je me lève et pars me doucher. Je ne peux pas me permettre de trainer trop longtemps. Je ramasse donc mes affaires et sors dehors. Bon première mission s'éloigné au maximum de l'Alpha, ce qui n'est pas encore gagné. Mais je vais avant tout manger car je suis estomac sur pattes. 

Je me pose donc dans un café, mange et prends le temps de réfléchir à un plan. Mais je suis sortie de mes pensée lorsque je sens un regard quelque peu insistant. En relevant la tête j'aperçois un homme quelques tables plus loin, très blanc de peau, on pourrais presque le comparer à un cadavre. Je décide donc de soutenir son regard. Ses lèvres s'élargissent subitement. Son sourire me glace le sang, ce n'est pas un sourire chaleureux, bienveillant, non. C'est un sourire malsain, qui ne m'inspire absolument pas confiance. Je décide de prendre mes affaires et continue ma route. Il doit bien avoir des bus dans les environs. 

Je me balade depuis déjà un petit moment, mais je me sens toujours observer. Vous savez cette sensation d'insécurité, de l'adrénaline qui monte, causé par le stresse. je me retourne et aperçois l'individu du café qui m'emboite le pas. J'accélère donc ma course mais je l'entends derrière moi. Que me veut-il ? J'empreinte des petites rues, bim, je tombe sur un cul de sac. C'était prévisible, mon karma me joue des tours.

Sans m'y attendre je sens une douleur au ventre et je suis projeté au sol.

-Alors ma jolie, on s'est perdue ?

C'est pas vrai, non mais c'est quoi leur problème avec les surnoms. Je tente de me relever mais mon dos me fait trop mal. Il s'approche et s'accroupit juste devant moi.

-Ton sang doit-être vraiment délicieux.

Il approche son visage de moi et je sens une vive douleur dans mon cou. Je pose mes mains au niveau de son torse et le projette sur le mur d'en face à l'aide de mes capacités. Il a d'abord l'air surpris, puis très vite, un voile de colère couvre son visage. J'aperçois ses yeux rouges vif, ainsi que des veines en dessous de ceux-ci. Il vient se placer au dessus de moi avec une vitesse fulgurante et me bloque les mains. 

-Tiens tiens mais quelle créature avons nous là, j'avoue que je suis impressionné.

Cette enflure a un sourire sadique placardé sur le visage avec une voix grave qui fait froid dans le dos. Argh !! Je rêverai de lui arracher sa jolie petite tête !! Il approche de nouveau son visage de mon cou pour finir ce qu'il avait commencé. Un crie strident sort alors de ma gorge.

Une vive douleur se fait ressentir au niveau de mon cou. Je sens alors du mouvement autour de moi, trop de mouvement, mon cerveau n'arrive plus à prendre les informations qui arrive. J'ouvre les yeux pour apercevoir les mêmes hommes qui étaient avec Minho. C'est ensuite lui que je vois, juste là, accroupie devant moi. Il prends ma tête entre ses mains, puis analyse mon cou. 

- Tu m'entends ? Alice ? Reste avec moi, on va te soigner.

Sa voix semble douce, elle m'apaise quelque peu.

-Hmm, j'...j'ai mal...

- Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper de toi

Il m'aide à me relevé, mais mes paupière deviennent trop lourde et je perds connaissance peu de temps après.

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Whouw, voili voilou, j'espère que l'histoire est assez entrainante pour vous. Ce n'est que le début. N'hésitez pas à commenter, me dire ce que vous en pensez. 

Bisous à vous et on se retrouve dans le prochain chapitre, j'attends vos retour avec impatience!!!!