France :
Il se faisait tard, vous aviez déjà terminé votre petit diner en croisière, après quoi, Francis t'avait montré les plus beaux et lumineux recoins de la capitale, ce qui était totalement différent de le faire en plein jour. Tu dirais même que la ville avait plus de charme à cette heure-ci, ou était-ce grâce à cette merveilleuse soirée, à la présence et la proximité de Francis, tu ne saurais dire, mais tu appréciais grandement la chose. Jusqu'au dernier moment. Jusqu'à ce que Francis te ramène chez toi, soupirant joyeusement, ce genre de soupire qui indiquait que tout se terminait. Pour ta part, cela te faisait rire.
- On dirait la fin d'une soirée digne d'un film de romance...
- Si tu le considères comme tel, autant le jouer jusqu'au bout~
C'était sur ses mots qui te mettaient dans l'incompréhension que Francis se rapprochait de toi prenant ton visage entre ses mains afin de sceller ses lèvres et les tiennes. Il était si doux, comme ayant la peur de te casser. Cette soirée se terminait bien mieux que ce que tu aurais pus croire.
America :
Grâce à Alfred et sa peur inconditionnel des films d'horreur, vous vous étiez fait virer de votre premier et en fait unique sortie cinéma. Oh bien, ce n'était pas un problème, vous vous rabattiez sur les séances films chez toi, du popcorn acheté en magasin et c'était tout comme au cinéma. Et puis au moins, Alfred pouvait crier sans que la sécurité ne vienne le virer du cinéma parce que ceci était la raison de pourquoi vous ne pouviez mettre les pieds dans l'un d'eux. Tu comprenais la sécurité... Entendre hurler comme ça... Heureusement que ta maison était bien isolée...
- Alfred ! C'est tout ! C'est juste un film ! E-eh arrête de m'enlacer tu vas me briser les os !!... A-attends on va tomb- OUAH !!
Tombés du canapé, Alfred avait fini au dessus de toi, sur toi, et par tous les sens possibles. Autrement, ses lèvres avaient fini sur les tiennes, Alfred se retirant immédiatement, s'excusant avant que vous ne vous remettiez sur le canapé. Ce baiser accidentel l'avait drôle calmé en tout cas. Si cet accident pouvait bien se reproduire une autre fois cependant...
Canada :
Par pure gentillesse, et voulant passer du temps avec toi, Matthew t'avait invité chez lui à partager ses pancakes. Et autant directement dire que tu n'en avais jamais mangé de si bonnes, sérieusement, tu remerciais Matthew comme s'il venait de te sauver de la mort à chaque pancake qu'il te servait. Bien sûr, ce n'était rien sans sirop d'érable, qui, puisque tu mangeais tellement bien, finissais au coin de tes lèvres, en partie. Et comme s'il s'agissait d'un geste normal, Matthew passait son pouce au coin de tes lèvres, essuyant le sirop de lèvres avant qu'il ne lèche son doigt.
- En soit, c'est comme un baiser indirect, presque.
- P-pardon !!... Mon corps a bougé tout seul, je ne voulais pas !...
Sa réaction te faisait sourire, mais quitte à ce qu'il soit question de baiser, autant que cela soit clair. Tu le lui en volais un, l'achevant dans sa timidité, le pauvre était à peine capable de continuer de faire ses pancakes après ça.
England :
Il n'y avait pas à dire, Arthur était un parfait gentleman sous toutes les coutures possibles et inimaginables, si bien que vous en étiez à discuter de cela, te demandant s'il avait toujours été comme ça. Étonnement, un sourire nostalgique lui était apparu. Peu après cela, il changeait du tout au tout, son regard devenant plus désinvolte, te faisant frissonner.
- Ce qui était avant le gentleman... Tu peux bien t'en faire une idée, mais te le révéler serait moins amusant.
- Une idée ?...
- Laisse-toi guider.
D'un geste sûr et confiant, Arthur te ramenait à lui à l'aide de ses bras autour de ta taille, t'embrassant alors avec passion et fougue, loin de cette douce et chic image qu'il renvoyait de lui-même sous le gentleman parfait. Ton cœur avait bien failli lâcher tant c'était si bon.
China :
Depuis votre premier rendez-vous qui ressemblait surtout à une fugue, vous vous étiez souvent revus, d'après Yao, il devait te remercier autant que possible de lui avoir sauvé la vie. Ce que tu ne comprenais pas vraiment, mais certes, tu ne refusais aucune de ses visites ou ses invitations. Avec le temps, il était kormal que d'autre sentiment à son égard se développe, en tout cas pour ta part. Mais de son côté, tu n'en savais rien. Puisque qui ne tente rien n'a rien... Tu l'embrassais sans hésiter en guise de bonjour lorsque tu l'accueillais.
- Q-q-qu...
- Tu sais quel jour on est ? Le 6 juillet, la journée internationale du baiser.
- A-aiyah... Si on pouvait être tous les jours le 6 juillet aru...
De ce côté-là, tu pouvais bien t'arranger.
Russia :
Par un temps pluvieux, en tout cas au point où il ne valait mieux pas sortir, tu restais simplement avec Ivan, son regard semblait bien triste, c'était bien la première fois que tu le voyais ainsi. Dans un premier temps, tu pensais qu'il n'aimait juste pas la pluie. Dans un second temps, tu pensais que c'était idiot, il n'y avait pas de raison d'être aussi triste pour de la pluie. Alors, pour comprendre le pourquoi du comment...
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- ... Ces temps de pluie me rappellent ma solitude...
Ça, c'était avant. Avant que, pour lui prouver qu'il n'était pas seul, tu oses finalement l'embrasser. Son sourire n'avait pas de prix.