The hide twins

Chapitre 1

Je pris mon casque et le mis sur mes oreilles. Le vent me fouettait les cheveux et le visage. Le paysage défilait devant moi. J'étais actuellement sur un bateau en direction de ce que certain qualifie de paradis sur Terre, les Outer Banks. Ce que je fais là, c'est une longue histoire. Ma mère s'appelle Morgan Booker. Jusqu'ici je pensais m'appeler comme ça moi aussi, je ne parle pas de son prénom, mais je pensais voir son nom de famille et seulement lui. A aucun moment j'aurais pensé que je pouvais porter un autre nom que celui de ma mère. Mais il faut croire que celle-ci avait beaucoup de secrets. Maintenant je sais qui je suis. Je suis Mia Booker Routledge, fille de Big John et jumelle de John B. Je suis heureuse d'être enfin là, libre, en sécurité...

*souvenir*

Je rentre chez moi. Je suis heureuse, aujourd'hui de viens de faire un câlin à mon premier petit copain. Quand je rentre chez moi tout est silencieux.

Moi : Maman ? T'es rentrée ? La porte n'était pas fermée à clé. Oh, coucou maman c'était bien ta journée ? Il faut que je te raconte aujourd'hui...

Maman : Alors comme ça, c'est à cette heure que tu rentres. T'es qu'une petite ingrate !!!

Je ne comprends pas ce qu'il lui arrive. Je rentre seulement une heure après la fin des cours.

Moi : Attends, je suis restée qu'une heure dehors après les cours et je t'ai envoyé un message pour te prévenir. Il ne fallait pas que tu t'inquiètes.

Je vois bien qu'elle n'est pas inquiète, au contraire elle est en colère, très en colère. Elle n'est pas dans son état normal, elle titube en marchant. Elle est saoule, c'est la première fois que je la vois comme ça.

Maman : Oh que si j'ai besoin de m'inquiéter, parce que ma fille qui est en troisième est une vraie traînée abrutie !

La claque fut brève et forte. Ma joue me brûlait.

*fin du souvenir*

A l'époque je n'avais pas pu retenir mes larmes, c'était la première fois qu'elle me frappait. Avec le temps j'ai appris que j'étais plus forte que ma mère. Quand moi j'ai retenu mes larmes, elle n'a pas su retenir les coups. Mais maintenant tout ça est dans mon passé. Le bateau s'amarre rapidement au quai et nous pouvons enfin mettre les pieds à terre. Au bout du port j'aperçois une petite cabane de renseignements. Je m'approche et appuie sur la clochette présente sur le comptoir. Le gars dans la cabane lève ses yeux de son journal et replonge immédiatement dedans. Non mais il se fout de ma gueule ce con.

Moi : Eh oh !!!

Employer : Oui c'est pour quoi ? Qu'est-ce que tu veux jeune fille ?

Ah ok je ne savais pas qu'on était déjà au stade du tutoiement...

Moi : Je suis là pour un renseignement vu qu'il y a une pancarte qui indique « posez des questions et je vous réponds » !

Employer : Je suis en pause.

Moi : Ecoute moi bien du con, j'ai passé une sale semaine !!! J'ai marché pendant des journées entières, j'ai dormi dans des hôtels beaucoup plus louches que ta cabane de merde, et j'ai passé trois jours dans une putain de cabine qui ressemblait plus à un placard à balais qu'autres choses !!! alors si tu veux jouer au plus têtu mon gros, ne t'en fais pas je vais jouer aussi et je vais t'écraser comme un pauvre moustique.

L'employé me regardait maintenant comme si j'avais une tenue de folle sortie de l'asile. C'est vrai que je me suis lâché mais j'en avais besoin et en plus il m'a cherché ce connard.

Moi : Donc, maintenant que tout est claire... est ce que vous pouvez me dire où je peux trouver cette adresse ?

Je lui montre l'adresse de mon père que j'ai enfin réussi à trouver après 2 mois de recherches. Il faut croire que mon père n'est pas le plus connecté de l'île.

Employer : Euh, cette maison est plus loin à droite de la route principale dans le sud de l'île.

Moi : Merci, je vous souhaite une bonne journée de merde.

Je me retourne et vois une famille de touristes qui me regardent avec des yeux grands comme des soucoupes.

Moi : Ne lui demander surtout pas de renseignement, il est un peu brut de décoffrage... Bon séjour sur l'île sinon.

Je partis vite loin de ce con et de cette famille qui me regardait comme si j'étais une extra-terrestre. Pendant que je marchais le long de la route principale je vis plein de maisons immenses et blanches immaculées, des maisons de kook. La rivalité entre kooks et pogues sur l'île est l'une des rares choses qui me soit restées en tête après mon déménagement. Je continuais de marcher, tournais à droite comme me l'avait indiqué le con du port. Soudain je rentrais dans quelqu'un alors que je regardais la mer.

??? : Oh désolé je ne t'avais pas vu...