Prologue

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Lors d'une belle journée d'été ou le soleil brille haut dans le ciel de midi, je fais mon petit rituel

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Lors d'une belle journée d'été ou le soleil brille haut dans le ciel de midi, je fais mon petit rituel. Mon refuge entre les mains, je pose mon nouveau carnet d'écriture sur mon lit. De ma main droite, je tourne les pages pendant qu'avec l'autre, je saisis mon stylo et le tapote sur mon menton tout en rêvassant par quoi j'allais commencer.

J'ai changé mon carnet étant donné que l'ancien était rempli de mes anecdotes et autres gribouillis qui passait par ma tête.

Le plus dur est toujours de savoir par quoi commencer. La première phrase est toujours la plus importante dans un nouveau cahier. Elle marque le commencement d'une nouvelle vie. Par chance, j'ai changé de cahier pile le premier jour de l'été qui est aujourd'hui.

Donc tout ce qui se passera cet été se retrouvera obligatoirement dedans.

Par quoi pourrai-je commencer ?

Été provençal ?

Non, trop basique

Last Summer ?

Non plus

Plonger dans mes pensées, la voix de mon père résonne dans la maison que nous allons bientôt quitter pour nous rendre dans notre maison de vacances au bord de mer en Provence.

-Inès ma chérie ! on s'en va dans quelques minutes, dépêche-toi de réunir toutes tes affaires que tu veux ramener en plus.

Une fois que la voix de mon père s'est tue, la voix mélodieuse de ma mère résonne depuis la cuisine. Elle fredonne un air de "as it was" de Harry Style. Elle est si impatiente de partir comme on les tous d'ailleurs. Alors que je m'apprête à chantonner à mon tour, mon frère rentre dans la chambre et comme à son habitude saute sur mon lit, s'en oublier de m'écraser au passage.

-Bryan ! tu m'étouffes ! Dis-je, sentant l'air manquer dans mes poumons. Je tente de le pousser, mais son corps d'athlète de quatre-vingt-dix kilos flanche à peine.

-Encore avec un journal petite sœur apprend à vivre sans, tu sais qu'il existe les portables et les réseaux de nos jours ? Il se releva et s'assit sur le bord du lit près de moi.
Son regard s'arrête alors sur les photos de nos vacances en Floride il y a cinq ans, à l'époque j'avais douze ans. Cet été était l'un des meilleurs de ma vie, je me souviens qu'on ne cessait de courir partout, Bryan et moi, car on ne cesse de se taquiner. Ce jour-là, je courais pour échapper à Bryan qui voulait voler un morceau de mon cookie. Mais c'est plan ont chaviré quand il est tombé et c'est retrouver en béquille le reste des vacances. Alors que j'esquisse un sourire, Bryan me jette un regard pour m'avertir de ne pas rire de son malheur et je ravale avec difficulté mon envie irrépressible de rire.

-Petit démon, tu te moques de la malchance de ton frère ce jour-là.

-C'était trop marrant pour ne pas se moquer. Dis-je en éclatant finalement de rire ce qui me vaut un soupir las de mon frère.

-Bon, dépêche-toi de finir de te préparer et pour l'amour du ciel lâche-moi ce journal ! Puis, il sortit de ma chambre et je sus par quelle phrase j'allais commencer mon nouveau cahier.

Dear Summer...

Aussi imprévisible que tu es, j'écrirai chaque moment que tu m'offriras durant ces deux prochains mois, comme s'il s'agissait d'une lettre qui porte la réponse à la tienne. Sauf que ma lettre est un cahier qui t'est consacré entièrement.

-Inès ! On s'en va. M'informa mon père, j'eus à peine le temps d'écrire ma phrase que je refermais mon bien, le fourre dans mon sac et sauta de mon lit pour rejoindre le reste de ma famille en bas.

-Je suis là. Déclarais-je en m'asseyant par terre pour enfiler mes tennis.

-Tu n'as rien oublié ? Me demande ma mère. J'ouvre mon tote bag et vérifie vite fait si j'ai de quoi tenir le long trajet qu'on va subir pour être enfin réellement en vacances. Je passe mes affaires en revue, mon livre, mon téléphone, mes écouteurs, mon appareil photo, mon porte-monnaie, mon cahier d'écriture et ma trousse. Tout y est, je n'ai rien oublié.

-J'ai tout ce qu'il me faut.

-Bien dans ce cas tout le monde en voiture. Déclara mon père tout sourire comme à chaque fois.

Une fois la porte de la maison fermée et tout le beau petit monde de notre famille plus Hoku notre labrador en voiture. Je songe déjà à ce que j'écrirai dans mon cahier.

Dear Summer...

Qu'est-ce que tu me prépares ?

Si tu savais à quel point j'étais loin de m'imaginer ce que cet été m'apporterait, j'aurais sûrement appelé un réalisateur pour adapter mes vacances en un film de plusieurs parties.

....

Dear summerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant