Ton pouvoir ne te définit pas.

Raven.

Je m'appelle Raven. J'ai déménagé. Je vais au lycée. Et j'ai un peu peur. Parce que bon, c'était pas comme si j'étais passée au info et qu'on m'avait surnommé « La fille la plus puissante et meurtrière du monde entier ».

Donc ça va pas le faire. Enfin bref. Après être arrivée avec ma tante chez elle, je pris une douche et partit me coucher. Ma tante ne m'adressa même pas un mot. Même pas un regard. Enfin si. Mais un regard craintif, voir même apeuré.
Cela me déchire un peu.
Je n'imagine même pas le lycée.

——

Le lendemain matin, je me prépare. Je prend ma pause là plus sûre de moi et déterminée. Puis je rentre dans l'enceinte du lycée. Je regarde tout le monde de haut et ignore les messes basses. Personne n'ose m'approcher. Au moins j'aurai la paix.
Je rentre dans le bureau du principal.
Je le salue respectueusement.
Il m'explique qu'il ne m'accepte dans le lycée seulement parce que ma tante est une proche amie a lui.
Je le remercie.
Il m'explique alors que je serai dans une classe, et tout les trucs de base. Ensuite il appelle une fille je croit. Il me dit que ça sera ma binôme pour l'année. Parce que c'est la plus sage, respectueuse et digne de confiance du lycée. Donc je serai placée sous sa surveillance jusqu'à nouvel ordre. Pour éviter tout débordement.
Je n'aime pas ça. Parce que j'ai l'impression d'être une bombe à retardement. Alors que je ne pense pas que les événements se reproduiront.
N'est-ce pas ?
Je l'espère.

La fille arrive. C'est une petite fille, typique de l'intello du lycée.
Bien coiffé, une coupe entre longue et courte, lisse comme jamais, avec des grands yeux observateurs, vert émeraude, et des lunettes rondes.
Ses habits étaient soignés. Bien sûr -heureusement- pas roses. En fait, la tenue était Bordeaux et noire.
Ce qui, pour cela, n'était pas typique de l'intello du lycée.
Elle avait une voix douce et calme. Une voix symphonique. Elle serai une parfaite chanteuse.
Elle est sûrement parfaite tout court.
Bonnes notes, bonne conduite, tout le tralala.

Elle me lance elle non plus pas un seul regard. Comme si elle ne m'avait pas vu. En sortant, elle me regarde enfin. Elle ne m'examine pas. Elle ne me lance pas un regard craintif, ni mauvais.
Juste elle me regarde.
Je sens une once de sympathie et de pitié en elle.
Je n'ai pas besoin de sa pitié. J'aurais préféré qu'elle ai peur de moi plutôt qu'elle ai pitié de moi.
Je n'ai besoin de la pitié de personne. Et surtout pas d'une intello comme elle.