Ce soir dehors je suis seul, mode avion, loin des alarmes,
Joint au bout des lèvres, yeux aux bords des larmes.
La lune est pleine ce soir,
Toutes les lumières éteintes, plongé dans le noir.
Est ce que j'aurai encore la force de t'attendre,
Là où seule la solitude saura m'atteindre.
Ce n'est pas cette flamme à ma bouche qui pourra m'éteindre,
Sur moi est-ce que je devrais m'y méprendre.
Ces derniers baisers avant de sortir de l'appartement que j'aurais du prendre,
Et c'est en pensant à ces souvenirs qu'arrivent des idées de me pendre.
Chaque nuage de fumée qui s'évacue de ma bouche change de direction,
Chaque pensée que j'ai de toi devrais-je dire non.
Je ne sais plus,
C'est quand je voyais le monde en noir que ta brillance m'a plu.
Échanger ma tristesse contre tes bras,
Exprimer ma colère contre mes draps.
Pourquoi tout ce brouillard,
Pourquoi tu partais sans même avoir pu le voir.
Mon sourire cache une immensité de désespoir,
Mon soupire montre une absence de reste d'espoir.
L'oublie est une chose qu'on oublie d'oublier,
Doubler d'effort pour retourner le sablier à nouveau,
Et avec toi recommencer.
Le sable tourbillonne, duper nos démons,
dissiper nos cendres dans l'eau.
Si je reviens est-ce que tu m'aimeras encore,
À m'imaginer menteur ou mentor,
À m'imaginer ton coeur contre son corps.
Si tu reviens est-ce que j'accepterai de nier ma tristesse,
De prendre le risque de reprendre une gifle contre tes caresses,
De découvrir le monde, du monde, ou le vrai sens des promesses.
Je voulais aller au bout de moi-même,
Mais je suis allé au bout de ma peine.
De toutes les filles c'est toi qui m'as fait le plus mal,
Alors sur toi j'écrirais jusqu'à ce que ma plume fane.
L'homme que je suis paraît triste et veule,
L'ombre de la jalousie apparaît quand tu vois que je veux faire cavalier seul.
Je vais à la station de mes vices pour faire le plein de malheur,
Plein de bonheur tu me couvrais, il suffisait juste de ton odeur.
Danse avec moi,
prends ma main,
prends ma vie,
Je t'en pris,
monte dans le dernier train,
de ton coeur laisse moi en être le roi.
Mon ennemi est mon esprit,
Mon amie n'est plus ton ombre qui me sourit.
Le coeur reste mais le cerveau a compris.
Tu dis que tu m'aime je te dis que tu mens,
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Au bout de mon chemin
PoetryTexte personnel écrit durant un stage qui fut un tournant dans ma vie. Il est aussi le texte qui m'a fait comprendre que finalement, l'écriture n'était plus un passe-temps mais un refuge.