8 | Alfredo Costa

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ERAH





« Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur »






Je sors de la douche bien propre, vêtue de mon peignoir. Je vais dans le dressing pour me prendre quelques tenues. J'ignore à qui elles sont mais Lorenzo m'a donné le feu vert alors j'en profite pour me vêtir avec le style de maintenant, plus celui d'avant.

J'ai l'impression d'avoir raté toute ma vie. Tout ce que les jeunes femmes font à mon âge, j'ai un train de retard sur elles et bordel qu'est-ce que c'est frustrant.

Je soupire en pensant à tout cela, j'enlève mon peignoir et me retrouve en culotte les seins à l'air, je prends un sweat pour me le mettre quand la porte s'ouvre brusquement sans que personne ne toque.

J'hurle mais la porte reste ouverte comme si la personne était choquée. Je relève la tête et j'aperçois Karel, debout, habillé d'un smoking noir comme d'habitude et d'une main dans la poche.

Son regard est toujours aussi intense. Il me jète un rapide coup d'oeil et referme la porte brutalement. Je suis extrêmement gênée, bien que j'ai placé le pull devant ma poitrine, il a dû la voir et puis, j'étais en culotte.



Je sens mes pensées divaguer alors je m'habille rapidement et détache mes cheveux. J'ouvre la porte et je le vois appuyer sur le bord des escaliers face à ma chambre.






Moi - Une porte, ça se toque.

Karel - C'est ma maison.







Si le culot était une personne.





Moi - Tu peux au moins t'excuser

Karel - M'excuser d'avoir vu une aussi belle chose ?

Moi - Je te demande pardon ?






Il me regarde surpris, comme s'il avait dit ses pensées tout haut et qu'il ne le souhaitait en réalité pas. De quoi parlait-il ? De ma poitrine ? Bordel, je racle ma gorge et cherche un moyen de contourner ce moment plus que gênant.









Moi - Bref. Qu'est-ce qu'il y a ?

Karel - Je veux que tu me parles d'Alfredo Costa.








Alfredo Costa ? Comment le connaît-il et puis pourquoi dois-je lui parler de l'enculé qui m'a fait vivre l'enfer dans la salle de torture ? Le précurseur de mon acharnement.




Je veux oublier.







Moi - Je ne connais pas d'Alfredo Costa.

Karel - Je n'aime pas les menteuses et ma patience est limitée. Parle-moi de ce figlio di puttana.





Il sait qu'il est mauvais, il sait que c'est un putain de méchant. Il le connait.. mais comment ?







Moi - Tu le connais ?

Karel - Je veux que tu me dises qui c'est.

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant