Cinquante : Union

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Quelques mois plus tard :

PDV Lamario :

Ca fait déjà trois fois que je recommence le nud de ma cravate et je commence à perdre patience. Si ça continue comme ça, je ne la mettrais pas. C'est limite si j'ai pas les doigts qui tremble, tellement je suis stressé, ce qui n'arrange rien.

Lilio assis dans un canapé derrière moi ricane en me voyant recommencer pour la quatrième fois. Je vais l'étranglé avec ça le calmera. Surtout que là je n'aurai pas besoin de faire un beau nud bien centré.

- Eh bah pour quelqu'un qui a pour habitude de ligoter des gens dans toute sorte de situation je t'ai trouver bien désemparer face à une simple cravate. Espérons que tu seras plus doué de tes doigts pour la nuit de noces. Si tu veux on qu'à dire que c'est parce que tu te réserves pour ce soir.

- Ou alors tu peux simplement te la fermer.

- Même en ce si beau jour faut qu'il soit aigri. L'entendai-je marmonner.

Je me tchèque une dernière fois dans le miroir, vérifie que mes cheveux ne retombent pas sur mon front, que ma chemise blanche ne soit pas tâcher, que cette putain de cravate soit droite et que je sais toujours sourire.

Après une grande inspiration je quitte mon reflet et rejoins la porte, Lilio sur mes talons. Nous tombons dans un petit couloir qui abrite plusieurs portes. Dont l'une d'entre elle me dissimule ma sauvageonne.

Arrivé devant deux grandes portes fermées j'ai un petit d'arrêt avant de les ouvrir et de pénétrer la pièce principale de l'église. Je remonte l'allée tout en observant les personnes assis sur les bancs qui m'entoure. Certains ne sont que des alliés mais la plupart sont des membres importants et haut placé de ma mafia.

Au premier rang se trouve ma famille. Seul Samy, Lilio, Mahorys et mon fils y réside. D'ailleurs ce dernier ne peut s'empêcher de me sauter dans les bras lorsque je passe devant lui. Du haut de ses trois ans, Layan est déjà un vrai casse cur. Et le costume dont il est vêtu ne fait que le rendre encore plus irrésistible.

Je serre mon fils dans mes bras et l'embrasse sur le sommet du crâne avant de le reposer au sol et de lui indiquer de se tenir tranquille. Il rejoint sa place d'un pas traînant me faisant bien comprendre que rester assis dans le calme ne fait pas partie de ses activités préférées.

Je rejoins moi aussi ma place et tout comme mon fils trépigne vite d'impatience. Je discute avec Lilio qui, étant mon témoin, se trouve juste derrière moi. La demoiselle d'honneur qui n'est d'autre qu'Erinne passe à son tour les doubles portes et vient prendre place en face de mon meilleur ami.

La tension monte d'un cran face à cette apparition mais c'est la musique qui démarre qui me donne un réel coup de stress. Un crie retenti au moment où les portes s'ouvrent une nouvelle fois :

- Maman !

Toute la salle rigole face à la mignonnerie de mon fils mais regagne vite le silence quand Enola s'avance entre les rangées de siège. Elle est vêtue d'une magnifique robe blanche. Il n'y a pas soixante-quinze mille volants ni une traine de douze mètres mais elle est majestueuse.

- Tu baves. Me taquine mon bras droit.

* * *

PDV Enola :

Parcourir quelques mètres ne m'a jamais paru aussi long quand cet instant. J'ai l'impression que l'église fait plus d'un kilomètre de long alors qu'elle n'en fait même qu'une dizaine seulement. Heureusement que ma robe est léger sinon j'aurai déjà fait étouffer ou fait un malaise car le stress à lui tout seul, enfin presque, me donne des bouffées de chaleurs.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant