Chapitre 8 - Projet Athéna part.2

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Sa voix, son regard, jusqu’à son odeur. Je me souviens de tout de lui… si bien que le jour où je me retrouverai a nouveau en face de lui…
J’en tremblerai de peur.

***


Pendant l’absence de Sherlock, l’état d’Abigail ne s’était pas arrangé. Inquiète de voir sa fièvre augmenter. Tempérance se décida à contacter le seul médecin en mesure de traiter l’état de la jeune femme.

Cordelia elle, resta aux côté de son amie le temps du coup de fil, elle savait que Tempérance n’allait pas être en mesure de faire face a un inconnu. C’est pourquoi elle décida d’appeler Réo pour rester avec elle et Abigaïl au moment où le fameux médecin allait arriver.
Après plusieurs minutes d’attente, le fameux médecin arriva enfin.

??? : C’est ici que l’on m’a appelé ? J’ai eu bien du mal a trouver ma route.
Cordelia et Réo se lèvent alors pour accueillir l’homme en question.

Cordelia : C’est exact oui. Elle est là, vous pouvez l’aider ?

??? : Laissez-moi me présenter, docteur Henry Stones, je suis spécialiste en addictologie. On m’a dit que le mal de cette jeune femme était lié a une drogue alors je devrais être en mesure de l’aider. Sortez donc je m’occupe de tout.

Cordelia : Très bien docteur Stones… on vous laisse faire alors…tu viens Réo ?

Réo : Non.

Cordelia : Hein …?

Réo : Vous permettez qu’on reste docteur ? Abigaïl est une amie chère et en attendant que son fiancé n’arrive. Je tiens à rester à ses côtés.

Le docteur lança un regard assez froid en direction de Réo, comme un air menaçant. Mais le policier ne se laissa pas impressionner. Après quoi, Henry ferma les yeux avant d’afficher un grand sourire.


Stones : Aucun soucis, si vous souhaitez rester je ne m’y opposerait pas

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Stones : Aucun soucis, si vous souhaitez rester je ne m’y opposerait pas.

Alors que le médecin commença son observation de la jeune femme endormies, Réo et Cordelia s’éloignent un peu plus loin dans la pièce pour discuter tout en gardant un œil sur le médecin. Cordelia se mit alors à chuchoter en direction de Réo.

Cordelia : Pourquoi tu as voulu rester ?

Réo : Je n’ai aucune confiance en ce médecin. Il…dégage quelque chose je ne saurais dire quoi mais ça me met mal à l’aise.

Cordelia : …Pourtant je ne sens rien …

Réo resta complètement silencieux, la tension sur son visage pouvait se lire à des kilomètres. Doucement ses mains descendent en direction de sa ceinture et de son arme a feu comme s’il était prêt à pointer son pistolet aussi vite que possible.

Stones : Vous débordez d’envies meurtrières jeune homme. Ça me perturbe dans mon travail.

Henry ne s’était même pas tourné pour voir l’action de Réo qui abandonna l’idée de sortir son arme a feu.

Stones : Bien… en effet, votre scientifique avait raison. Votre amie subit un contre coup de la drogue Arès. Elle a dû y être longtemps exposée par le passé pour continuer à en subir les conséquences. J’ai besoin de l’emmener pour des examens supplémentaires.

Alors que le médecin s’apprêta a se relever, la porte du bureau s’ouvrit soudainement pour que Sherlock entre dans la pièce pour rendre visite a Abigaïl. En entrant, il aperçut le médecin qu’il avait vu sur les dossier d’Akechi.

Sherlock : …Henry…Stones ?

Sherlock baissa les yeux et remarqua la main du médecin qui tenait une seringue dans sa main. Pris d’un excès de colère et pour protéger sa petite amie du potentiel danger que pouvait représenter Stones pour elle. Il se jeta sur le médecin et le força a lâcher la seringue qui se brisa pour libérer un liquide nauséabonde, l’odeur était si forte qu’elle envahis toute la pièce jusqu’au nez de Réo.

Réo : Ce…Cette odeur c’est … Arès… ?

Sherlock : QU’EST-CE QUE TU COMPTAIS LUI INJECTER ENFOIRÉ ?!

Le docteur ferma les yeux pour montrer qu’il resterait silencieux et se mit à rire, ce qui mit Sherlock Holmes hors de lui au point de commencer à l’enchainer de plusieurs coups de poings au visage jusqu’à le défigurer complètement.

Cordelia : Sh …Sherlock !

Réo se jeta contre Sherlock pour le retenir et l’empêcher de continuer son massacre.

Réo : Sherlock ! Tu as perdu la tête !? Calme toi tu vas te foutre dans une merde judiciaire si tu continue !

Avec tout ces cris autour d’elle, Abigaïl se réveilla difficilement. Elle se redressa sur le canapé avant de voir Sherlock retenu par Réo les poings en sang.

Abigaïl : …Sherlock... ? Qu’est-ce qu’il se passe ici... ?

Elle baissa doucement les yeux, avant de voir l’homme au sol. La vue de cet homme, l’odeur d’Arès dans la pièce… Abigaïl posa ses mains sur sa tête, ferma les yeux en ramenant ses jambes jusqu’à son visage comme un réflexe de protection, avant de pousser un hurlement de terreur… un hurlement si fort qu’il lui arracha presque les cordes vocales…

Sherlock : Abigaïl … !

Alerter par les cris, Tempérance arriva précipitamment dans le bureau pour voir ce qu’il s’y passait.

Tempérance : Cet homme… c’est… Vite Cordelia ! Aide moi à éloigner Abi de ce type ! 

Cordelia : Ou…Oui !

Tempérance et Cordelia se précipitent pour venir aider Abigaïl à se déplacer hors du bureau. Chose compliquée car la jeune femme ne semblait avoir aucune force dans les jambes. Elle avait les yeux grands ouverts, pleins de larmes …

Une fois Abigaïl éloigné, Henry ouvrit les yeux avec un immense sourire en se relevant difficilement.

Stones : Je vois… alors elle était bien ici… mon précieux sujet …

Sherlock : Espèce d’enfoiré … je vais te tuer…

Réo : Sherlock ! Calme toi ! Je comprends que ça soit difficile… mais… on doit le laisser partir. A l’heure actuelle, si on fait quoi que ce soit sans aucune preuve de sa culpabilité… on court à la catastrophe…

Sherlock : Mais ce type il …

Réo : Je sais… mais c’est toi qui d’habitude me répète calmement qu’une justice sans preuve est une justice faible… on doit le laisser partir.

Henry : Tu es raisonnable mon petit Réo… Tu as bien grandis depuis la dernière qu’on s’est vu hein ?...

Réo : Je savais bien que c’était toi …

Henry : Tu as tué mon premier sujet du projet Athéna… Rose avait le potentiel de devenir quelqu’un de très grand tu sais ? Un échec comme toi qui me prive d’une grande réussite, j’ai honte.

Réo : Je suis ravis de t’avoir privé de cette joie.

Henry : J’ai aussi l’impression d’avoir vu Tempérance. Décidément, les anciens sujets de Moriarty se regroupe ici… peut-être que quelqu’un les rassembles. Ça serait toi Sherlock ? Enfin… Je sais qui tu es réellement aussi.~

Sherlock : …

Finalement, Sherlock et Réo ont dû se résoudre à laisser partir Henry Stones. Faute de preuves quant à son appartenance a Moriarty, ils ne pouvaient rien faire contre lui …

Cet incident laissera un goût amer au groupe de la compagnie. D’autant plus qu’il aura dans le futur… des conséquences dramatiques qui causeront prochainement la fin de Sherlock Holmes.


Le même soir, plus loin dans la capitale, en son cœur, le siège du gouvernement fut attaqué. Plusieurs explosions, ne laissant que quelques rescapés. Dont une jeune femme, habillé d’un long manteau noir et une capuche masquant son visage qui s’enfuya de toutes ses forces malgré les blessures causées par les explosions.

Elle couru des heures et des heures avant de s’effondrer d’épuisement, devant le QG de la compagnie.

Ce soir-là. Le président de Liberty, avait perdu la vie.

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