𝐔𝐧 𝐦𝐞𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞.

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Cinq mois ont passé, et voilà déjà octobre qui frappe à notre porte.

J'ai récemment perdu mon amie Lilia,ce qui est à la fois triste et difficile à accepter. En ce moment, je vis chez mon père, mais malheureusement, cela ne s'est pas avéré être une meilleure situation.

Allongé dans mon lit, je contemple avec émerveillement les nuages qui dansent à travers ma fenêtre. Leur douce danse céleste m'emporte vers des rêves insaisissables, où l'imagination se dévoile dans les formes éphémères des cotonneux voyageurs.

En fait, je ressens vraiment le manque de mon Wilhelm, pas seulement celui du lycée...

Tout à coup, comme par magie, un souvenir douloureux refait surface dans ma mémoire. Les émotions me submergent alors que je replonge dans les souvenirs du passé.

Je suis dans les toilettes, et là, j'entends le groupe de garçons arriver. Oh non, mon cœur se serre d'appréhension. Je me sens coincé et vulnérable. J'espère juste qu'ils ne me trouvent pas ici.

August - Bah alors, ça va le gay ?!

Ben - Tu voudrais pas sucer la bite de Hugo ?!

Hugo - Je laisse ma place !

Moi - Fiche-moi la paix !

Gabriel - Sérieux, t'as pas d'humour ou quoi ?!

Moi - Parce que c'est pas drôle !

August - Allez !

Je décide de partir, mais mon cœur se serre douloureusement lorsque Gabriel et Hugo se plantent devant moi, me coupant la route. Un mélange de peur et de tristesse m'envahit alors que je réalise que je suis pris au piège, incapable de m'échapper. Mon esprit tourbillonne, cherchant désespérément une solution, mais chaque seconde qui passe ne fait qu'accentuer mon angoisse. Les larmes menacent de couler, mais je refuse de me laisser submerger par la détresse.

Ben - Allez, on peut te donner de l'argent, tu veux pas.

August se met à rire.

August - On a besoin de Wilhelm alors là !

Hugo me plaque violemment contre le mur, et mon cœur s'emballe dans ma poitrine, tambourinant à un rythme effréné. La pression de son corps contre le mien est écrasante, me laissant sans échappatoire. Je sens l'ombre des garçons qui s'approchent, leur présence menaçante planant dans l'air. Chaque battement de mon cœur résonne dans mes oreilles, amplifiant ma peur grandissante. Mais malgré cette terreur qui m'envahit, je puise une force insoupçonnée au plus profond de moi. Je refuse de me laisser briser, de me soumettre à leur violence. Un mélange d'angoisse et de détermination s'entrelace en moi, créant une tension palpable dans l'atmosphère. Je sais que je dois trouver un moyen de me libérer de cette situation, de reprendre le contrôle de ma vie.

Wilhelm - Eh ! Arrêtez-vous !

Hugo me lâche, et je sens la colère monter en moi.

August - Laisse partir le gay.

Mes émotions se mêlent dans un tourbillon de frustration et de tristesse. Je ne comprends pas pourquoi vous vous comportez de cette façon méchante. Chacun mérite d'être respecté et accepté pour qui il est.

𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭 .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant