CHAPITRE 79 - DELKO

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Bonne lecture 😏

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Sa respiration haletante est seule perturbatrice du silence pesant, et un sentiment de satisfaction grandit en moi à mesure qu'il propulse son ADN contre les parois en mousse.

Un léger sursaut le saisit – imperceptible – alors que je m'approche. Mon regard ne cesse de jongler entre la tension qui déforme sa braguette et mon reflet – sombre – sur sa visière.

Un rictus déforme mes lèvres en pensant qu'il n'est rien de plus qu'un animal.

Je tends la main, passant les doigts sous les sangles, et lui arrache le casque sans ménagement. Un gémissement de douleur étouffé remonte de sa gorge et me satisfait. Le regard qu'il me lance est à la fois incrédule et meurtrier. Comme s'il ne savait pas quoi penser de ce qu'il venait de voir et de ce qui est actuellement en train de lui arriver.

Je penche la tête sur le côté, l'air songeur et prend le temps de l'observer, me délectant de ce moment que j'ai tant attendu. Je retire le torchon qui lui obstrue la bouche avec la même délicatesse dont j'ai fait preuve à lui retirant son casque ; aucune.

— Qu'est-ce que vous me voulez, putain ? Vous êtes qui, à la fin ?

Je ne dis toujours rien, accentuant l'incrédulité sur son visage.

Son souffle finit par se calmer au bout de quelques minutes silencieuses. Ses yeux noirs et vitreux me fixent.

— Elle te plaît, ma fille ?

Ta fille ? J'en suis fou.

Un sourire carnassier étire le coin de mes lèvres alors que mes poings s'ouvrent et se ferment au rythme de mes battements de cœur, soudainement pris par un sentiment d'excitation lorsqu'il la mentionne.

Je secoue la tête, à peine moqueur.

— Elle n'est pas ta fille. Je murmure enfin.

Le timbre de ma voix grave résonne dans le silence et lui provoque un léger mouvement de recul.

— Elle ne l'est plus depuis que tu es sorti de sa vie. Elle est à moi, maintenant. Tu ne l'as pas vu ?

Notre complicité était pourtant évidente. Elle ne lui a sûrement pas échappé. J'espère qu'il l'a bien regardé. Je prie pour qu'il ait parfaitement compris qu'elle ne fera rien pour lui. Qu'elle est ici avec moi et pour moi.

— Tu n'as pas vu comme elle était folle de moi ?

Ce n'est pas vraiment une question, à vrai dire. Et je n'ai qu'à observer le muscle de sa mâchoire tressauter sous la pression de ses dents serrées pour avoir la certitude qu'il l'a très bien vu.

Un léger sourire traverse son visage une nanoseconde. Si vite, que je doute même de l'avoir vraiment vue passer.

— Aussi salope que sa mère. Il ricane.

Le mien s'évanouit instantanément. Je tique.

Je ne connais pas Isabelle Simon. Mais qu'elle ait mise au monde mon Chaton et qu'elle ait fait d'elle la femme dont je suis tombé amoureux, aujourd'hui, est suffisant pour que tous la respectent.

Garcia remarque mon soudain changement d'humeur. Me voir agacé à l'air de lui plaire. Mais ce connard oublie qu'il n'est pas en position de force et qu'il n'a rien à gagner à faire le malin. Ça le rend dix fois plus con.

— Quoi ? Son sourire s'élargit. Tu la baises, elle aussi ?!

Je serre les dents et sens un muscle de ma mâchoire se contracter nerveusement.

UNKNOWN : LE STALKER [SOUS CONTRAT CHEZ BLACK INK]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant