La colloc', celui qui...

Celui qui, avait entendu...

Cette nuit à été mouvementée.

J' étais heureuse, émerveillée de savoir qu' un petit être grandissait à l' intérieur de moi. Une partie de Benjamin, mon amour de toujours et de moi, le fruit de notre amour. Nous en avions tellement rêvés de ce moment tous les deux, que s' en était presque irréel. Je ne voulais pas m' endormir, par peur de me réveiller le lendemain et m' apercevoir que cela n' était qu' un rêve.

Il était près de 2 heures du matin, je ne trouvais pas le sommeil, je n' arrêtais pas de penser au lendemain, de prendre le rendez-vous pour mon échographie, de savoir comment j' allais tourner cela pour ne pas éveiller de soupçons, comment j' allais l' annoncer à Benjamin...

Je me tournais alors vers lui, qui dormait à poing fermer. Il était si beau, même en dormant, paisible. Je souriais et le regardait un moment, pensant que cela m' appaiserais, mais non. Je décidais alors de descendre à la cuisine, prendre un verre de lait pour que cela m' aide à trouver le sommeil.

Je me levais doucement pour ne pas le réveiller, et descendais aussi doucement les marches des escaliers qui couinaient un peu.
En arrivant presque en bas, je vis la lumière de la hotte de la cuisine allumer, quelqu' un était réveiller.

Il s' agissait de Lucas, il était assis à table avec un thé et regardait son téléphone.

- Toi aussi tu ne trouve pas le sommeil ?, lui dis-je doucement en arrivant.

- Oh coucou petite tête !, et non !, et toi non plus à ce que je vois ?, me dit-il en souriant.

On se faisait un câlin et je m' asseyais à côté de lui.

- Tu pense au bébé hein ?

- Oui, je suis surexcitée, je n' arrive pas à trouver le sommeil. J' ai bien essayer de regarder Benji dormir, me caler contre lui, mais rien n' y fait.

- Tu m' étonne !, moi non plus j' arrive pas à dormir. Je suis tellement content pour toi, pour vous deux, que je suis euphorique, on dirait que je suis comme quand on était gamin, tu te rappelle ?, quand les parents nous avaient emmener à Disneyland !

- Oh oui je m' en souviens, on avais quoi, huit ans ?

- Je crois oui !, on s' était retrouver tous les deux dans le salon dans la nuit, alors qu' on partait au petit matin pour y aller, et qu' on s' était endormis sur le canapé !, ria-t-il.

- Oui !, riais-je. Et on étais tellement fatigués qu' on avais pas réussis à se lever le lendemain pour partir !

- Ah ah !, je m' en souviens, mais après quand ils nous ont rappeler où l' on partais, on s' étais vite réveiller !

Je riais de ce souvenir.

- Je dois prendre rendez-vous pour l' écho, et ça me terifie !

- Non !, ma puce, me dit-il en me prenant les mains, tout vas bien se passer, le docteur te l' à confirmer, tu est enceinte de plus de trois semaines.

En haut de l' escalier, nous n' avions pas entendu, mais quelqu' un était reveiller et s' apprêtait à aller à la cuisine se chercher à boire. Cette personne avait entendu cette dernière phase et souriait de bonheur. Mais celle-ci ne descendait pas cette nuit là, et est partit se recoucher sans faire de bruit.

- Oui, je sais, mais je suis tellement...

- Je comprend. Mais Candice tout vas bien.

Il me carressa la joue et je souriais.