Dans les tréfonds de l'enfer

Chapitre 1

"Depuis la découverte de ces nouvelles formes de vies intelligentes et humanoïdes, le monde a changé nous pensions que régler le problème climatique en 2025 nous sauverais mais il nous a montré qu'une nouvelle forme de cohabitation était possible car il y a un an aujourd'hui nous avons notre premier vampire maire de notre belle ville !"

Tant de cérémonies pour une si petite avancée, les non humains n'ont pas le droit de cotôyer les humains. Tout a été mis en place depuis cet incident pour les isoler... Et ceux qui ont étés "contaminés" avec. La vérité est cachée, ce vampire n'est maire que de nom, c'est à peine s'il a le droit d'installer un panneau stop. Pfff ces politiciens ont le chic pour ne dire et ne voir que ce qui les arrangent. J'éteignis la télé avec une pointe de dégoût pour m'apprêter à voir de mes yeux la réalité, la vraie. Il y a 10 ans se montrait au grand jour les formes de vies qui avant n'existaient que dans les pires cauchemars des enfants. Les zombis qui promènent les chiens ou vendent des smoothies protéinés pour s'acheter des cerveaux humains frais, les vampires qui font le tapin devant les boites à streap tease en ésperant qu'un client ou deux accepte de se faire mordre. Où encore les drogués et les sdf qui prolifèrent et se font tabasser par les "gardiens de la paix".

 Tout a commencé par des signes discrets, des vaches ou des fermiers qui disparaissaient dans la région, puis des filles qui se volatilisaient pendant quelques jours et qui revenaient en pleine forme après une ou deux semaine sans aucunes séquelles. Puis en se rendant compte de la réalité du phénomènes, tous les non-humains ont étés traqués et confinés. Dans notre belle ville, avant ma naissance ça aurais pu paraître absurde mais maintenant plus personne ne s'étonne de rien. Même mes voisins ont pris le plis, me dis-je en saluant de la main le couple de cinquante ans qui habite en face de chez moi. Cela fait trois mois qu'ils se vantent qu'un homme des marais s'occupe de leur piscine. En réalité c'est plus un échange de bons procédés qu'un simple petit boulot, les étangs des hommes des marais s'assèchent à une vitesse folle en cette saison et récupérer l'eau d'une piscine de quelques particuliers leurs permettent de tenir. En réalité le pays en lui même n'est pas si ouvert d'esprit à cette nouvelle cohabitation, la preuve elle n'existe qu'ici, dans la nouvelle transylvanie. 

A la base il n'y avais ici que des agriculteurs, qui faisaient vivre la petite ville dans laquelle j'ai grandis avec mes parents. Je suis revenue quelques temps avant l'incident, mon doctorat de biologie en poche. Et quand ils sont sortis des bas fonds, les gouvernements mondiaux ont envoyés toutes les personnes avec qui ils ont eu un contacte de près où de loin pour les fourrer dans une ville entièrement contrôlable à distance et sous surveillance constante, ici, ceux qui jouent le rôle de police sont des militaires sur- entraînés et prêt à tuer à vue. Ce n'est pas une vie simple et normale que beaucoup ont ,ici, humain comme non-humains. La nourriture et les soins sont apportés au compte goutte, les plus pauvres sont tués pour servir de chaire à pâté, et tous les professionnels utiles ont désertés. Il parait qu'on peut suivre un réseau de fuite en partant par le nord mais c'est une rumeur urbaine qui cours dans les écoles et chez les refuges de sdf. Quand le sherrif de la ville a appris pour mon diplôme, il m'a immédiatement inscrite dans un programme de recherche mené de concert par la ville et le gouvernement mondial. Je me suis renseignée, c'est une des seule mesure que la ville a pu mettre en place après la quarantaine, on soigne les non-humains et les plus pauvres de la ville en échange d'échantillons biologiques et d'informations. Pour une fois que mon diplôme de biologie sert, et mes parents qui étaient sûrs que je ne trouverais jamais de travail. C'est sur ordre de l'armée que je commence ce journal, apparemment pour que je puisse faire le point sur ma santé mentale et que je ne devienne pas folle au contacte des non-humains. Mais de ce que j'ai pu observer ces derniers temps, ils ne sont pas différents de nous, ils essaient de survivre et de satisfaire au mieux leurs besoins comme nous tous.

Voilà où en est ma vie avant d'entrer entre les murs stérilisés de la clinique.

Ashley Withlers 25 ans.

J-1 Avant la descente en enfer.