ISAACUne heure du matin.
J'observe, cette horloge tourner depuis trente minutes maintenant, les effets de ma crise d'angoisse encore bien ancrée sous ma peau. Keagan est parti. Et elle, s'est enfermée dans sa chambre toute la soirée. Je dois me reprendre. Être moi même, lui montrer que cette fois-ci je ne faillerais pas, je serais là pour elle, à ses côtés dans ses combats, et je la défendrais contre n'importe qui.
Je mets le plat dans le frigo et je me remets à attendre. Les sens aux aguets, guettant le moindre bruit. Impossible pour moi de dormir alors qu'elle est à quelques mètres de moi, de toute façon quand je ferme l'oeil ce n'est jamais pour jouir d'un sommeil reposant.
Comme si mon cerveau ne m'aimait pas, il rejoue en boucle la discussion que j'ai eu avec elle.
Electrocutions, noyades, passage à tabac, privée de nourritures, de sommeil. Rien de fou.
Electrocutions, noyades, passage à tabac, privée de nourritures, de sommeil. Rien de fou.
Electrocutions, noyades, passage à tabac, privée de nourritures, de sommeil. Rien de fou.
Je me suis faite séquestrée et torturée pendant un mois par Suttler et ton oncle.
Je me suis faite séquestrée et torturée pendant un mois par Suttler et ton oncle.
Je me suis faite séquestrée et torturée pendant un mois par Suttler et ton oncle.
J'aimais ce que tu représentais. J'aimais ton idée... et c'est tout.
J'aimais ce que tu représentais. J'aimais ton idée... et c'est tout.
J'aimais ce que tu représentais. J'aimais ton idée... et c'est tout.
et c'est tout.
et c'est tout.
et c'est tout...
Mes doigts trouvent un vase au hasard que je balance violemment contre le mur.
Putain.
Tu balances des objets maintenant ? Quoi ? T 'es un puceau en manque d'attention Isaac ?
Ta gueule.
Je passe énergiquement mes mains dans mes cheveux putain de trop long.
Bientôt je ressemblerais à Kee si je fais pas quelque chose pour ça.
Une silhouette sur le coin de mon œil attire mon attention.
Elle s'approche calmement, toujours avec sa combinaison sur le dos sauf que cette fois-ci elle porte une veste en cuire, comme si elle était prête à partir, et cette vision m'a retourné l'estomac, m'a presque fait paniquer, je ne dois plus la quitter des yeux. Je ne peux plus la quitter des yeux.
Avec ses bottes à talons elle piétine les bris de verres comme si ils n'étaient pas là, je peux pas m'empêcher d'imaginer que c'est sur ce qu'il reste de mon cœur sur quoi elle marche.
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LUST
Lãng mạnSubmergée par les fantômes du passé, Lune-Isabelle cherche désespérèrent un moyen de sortir de sa dépression suite à la mort de sa sœur. C'est la rentrée, elle souhaite faire table rase et trouver un moyen d'aller de l'avant. Jusqu'à ce que son pr...