Chapitre 29

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PDV Nicolas

Je suis toujours dans le laboratoire, détaché de ce qu'il vient de se produire... On dirait une scène de film d'horreur. Du sang partout, des écrans massacrés, j'espère pour elle, qu'elle a une bonne assurance...

Même si en soit je m'en fiche. Et je pense qu'elle aussi, car si elle a moyen de contrôler tout le monde. Je pense que l'assurance est le cadet de ses soucis...
J'entends des pas qui pénètrent dans la pièce.

Oh merde je l'avais oublié elle..

- Mon dieu qu'elle ait folle... Bon tu comprends pourquoi il faut qu'on fasse équipe toi et moi. Tu sais si jamais tu m'aides, je peux plaider en ta faveur afin que tu sois pardonné et que tout rentre dans l'ordre. Tu pourrais avoir une vie plus simple, retourner prêt de nous. Elle dit tout cela en s'approchant petit à petit de moi, elle est de plus en plus proche et touche mon visage avec ces longs ongles ridiculement manucurés d'une couleur rose à en vomir...
Tu sais nous sommes comme une famille, je peux convaincre mon mec de te reprendre et de te gracier. Mais pour cela il faut que tu y mettes du tien.

Elle me fait les yeux doux tout en terminant sa phrase. Cela n'annonce rien de bon et ces arguments de merde je m'en cogne mais à un point... Je préfère avancer seul et tomber seul. Même si je pense que je suis le plus fort d'entre eux avec mes pouvoirs qui se développent de jour en jour.

- Écoute Victoria, toi et moi on se déteste. Je n'ai pas besoin d'un pot de colle comme toi pour me sortir de cette situation. Je connais mon plan à la perfection et je préfère travailler en solo plutôt que de supporter une pimbêche comme toi. Tu as perdu un être cher, je m'en fiche, ton mec va surement t'abandonner je ne vois même pas pourquoi tu continue de l'aider. Tu ne vaut pas mieux que lui.

- Tu dis que tu as un plan mais la pimbêche comme tu dis, n'est pas si conne. Elle a très bien compris ton petit jeu. Et elle sait que désormais le pauvre petit chouchou n'a plus aucun plan pour sortir d'ici...
Et au vu du regard de la cheffe tout à l'heure, cela ne m'étonnerait même pas qu'elle commette une chose irréparable qui te mettrait K.O. Je dis ça, je dis rien bonhomme...

De quoi elle parle ? Pourquoi cet air si malicieux tout à coup ?
Elle est sur le point de partir mais je la retiens fermement par le poignet.

- De quoi tu parles ?

Lorsqu'on me parle d'une potentielle attaque contre moi, je ne me contrôle plus. Je deviens la bête, l'horrible personne qui prend peu à peu le contrôle de mon esprit.
Je déteste qu'on me prenne pour un con. Je ressens une vague d'adrénaline qui veut clairement détruire cette fille, bien qu'elle ne soit pas désagréable à regarder. Je veux la nuire, la faire souffrir, lentement afin de me donner du plaisir...

Elle ne répond pas je resserre la prise que j'ai sur elle en la plaquant contre le mur, déjà tachée de sang de l'autre bouffon de tout à l'heure. Je ne me contrôle plus, je m'empare de son cou et serre de plus en plus fort.
Mon instinct me dit de ne pas le faire, mais mon corps ne veut pas la laisser s'expliquer. Il a une préférence pour la faire souffrir...

Je continue, sa respiration devient saccadée, mais cela ne m'arrête pas pour autant. 
Sa peau change de couleur, elle devient violette, mais je continue je serre tellement fort que mes jointures de doigts deviennent blanches et...

PDV Victoria

Son corps tomba lourdement sur le sol, juste comme ça ? Je tentai de reprendre mon souffle. Je ne m'attendais pas à ça... Il a tellement serré mon cou que je me suis sentie partir... Il est bien plus atteint qu'on ne le pensait... Il faut absolument que je trouve le moyen de retrouver ma bande. Le remettre sur le droit chemin c'est le mieux que nous puissions faire. Même si je ne suis toujours pas de cet avis et que je préférerai le voir mort...

Mais son pouvoir peut nous aider, donc je vais devoir prendre mon mal en patience...
Je ne comprends toujours pas comment son corps est soudainement tombé ? Il n'y a eu personne pour le mettre  à terre, alors pourquoi ? Comment ?

Je me retourne afin de vouloir m'enfuir de ce labo de malheur. Mais une silhouette au loin m'en empêche... C'est un homme je crois ? Il me fixe, ses yeux me transpercent j'ai l'impression qu'il vient vers moi.

Et malheureusement, ce n'était pas qu'une impression...

Le jour où les livres ont décidé de nous voler notre monde...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant