Chapitre 9

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Chapitre 9

- ... Désolé, dis-je embarrasser, mais qu'est-ce que tu fous là?! Lui murmurais je à l'oreille. 

- Oh, je vois que je t'ai dérangé. Je ne savais pas que Jade serait ta nouvelle camarade de chambre! Dit-il en apercevant Jade, il en profita pour lui faire son plus beau sourire. 

Jade rougit d'un seul coup et bégaya une phrase: 

- Sa... Salut... Non.. Tu...tu ne ...nous ...dérange ... Pas du tout! En prononçant la fin de sa phrase avec une voix aiguë. La pauvre, elle est vraiment très timide! 

- Dans ce cas puis je t'emprunter Kilia? Dit-il en déstabilisant Jade car il l'a fixait et elle, elle n'osait pas soutenir son regard. 

Elle hocha la tête comme une petite fille et parti en direction de la salle bain. 

- Mon dieu, la pauvre! Tu aurais pu faire une entrée moins remarqué et ne pas l'intimider juste après! Râlais-je après lui. 

Et puis, il partit dans un grand fou rire à s'en tenir les côtes. 

- Vraiment elle est trop marrante ! Ria t'il. 

- Bon ça va, t'étouffe pas surtout! Dis-je en lui donnant une tape dans le dos.  

- Je suis venu pour te dire que l'on n'a retrouvé une autre victime. Dis-t ’il en s'arrêtant de rire et en prenant son air le plus sérieux. 

- Quoi ?! Ce n’est pas possible! M’exclamais-je surprise.  

Il hocha la tête et me fit signe de le suivre.  

Je le suivais, puis je dis: 

- On sait qui c'est?  

- On n'a pas encore identifié le corps mais on sait que la mort date de plusieurs jours. 

- Comment la victime est morte? 

- C'est assez difficile à dire (il prit une pause, puis continua d'un air impassible), on a retrouvé le corps carbonisé... 

Je m'arrêtais d'un seul coup, j’étais choqué, mais comment on peut être aussi cruel ?! Mon dieu, faites qu'il ou elle était déjà mort avant de se faire bruler vif ... 

David me pris l'a main et l'encouragea à le suivre.  

- Je suis désolé que tu sois à subir ça, mais nous avons besoin de toi pour l'identification. M’avoua-t-il d'un air désolant. 

- ...D'accord... Dis-je pas trop sûr de moi, car c'était la première fois que j'allais voir un cadavre en vrai et je n'étais pas sur de le supporter si c'était quelqu'un que je connaissais. 

Arrivé devant la plage, je lui demandai où était le corps. 

- Dans la grotte juste à côté de la plage. 

Nous arrivons devant l'entrée, je senti soudain mon cœur lourd et je ralenti ma marche. David s'en aperçut et m'entoure de son bras mes épaules, il me murmura un ça va aller et on entra à l'intérieur.  

L'air était humide, les rochers était couverts de mousse et de coquillage, le sable formait une traîné noir au fur et à mesure qu'on avançait et une odeur de chair brûlé envahissait les lieux. J'avançais à petite foulé, David affichait toujours un air sombre et continuait toujours à me rassurer.  

D'un coup nous apercevons une masse en forme de squelette noir, le crâne nous regardait de ses deux orbites vides, ses mains et ses jambes étaient attachées et une chaîne suspendait le corps tel un poisson lorsqu'il se fait attraper. Sur les murs de la grotte était marqué :  

" Paye pour ta traîtrise"  

C'était marqué en rouge sang, tout cela me retourna l'estomac et je partis en direction de la sortie pour vomir. David me courra après et me maintenu mes cheveux lors que je vomissais, après je m'essayais tant bien que de mal avec un mouchoir que j'avais. 

- Ça va mieux? Me dit-il d’une voix inquiète.  

- Oui je crois.... 

- Tu veux y retourner?  

- Non mais je dois le faire, au moins pour cette personne. 

De retour à la grotte, je maîtrisais mieux mon envie de vomir et étudia les lieux. David observa le corps. 

- J'ai trouvé quelque chose, on dirait une sorte de chaîne en or. Dit-il en me montrant la chose. 

J'observais la chose, cette chaîne me semblait familière, puis j'aperçus une écriture formé par la chaîne: 

" CHARLENE" 

Un souvenir surgis dans mes pensées. 

* Flash-back * 

J'étais à côté d'un arbre, recroquevillé sur moi-même et pleurant toutes les larmes de mon corps. Quand sorti de nulle part une personne me caressa la tête d'un geste maternelle, je relevai ma tête, je savais que mon visage était horrible car mon nez coulait et mes yeux étaient rouges. Elle me demanda: 

- Que fais-tu là toi ? Me demanda cette personne qui se trouvait être une fille un peu plus âgé que moi, elle était brune avec des yeux bleu et un visage ovale.  

Quand elle me questionna, je baissai la tête honteuse que quelqu'un m'ai vus pleuré. 

Elle s'aperçut que je ne répondais à sa question alors elle s'assit en face de moi et me serra dans ses bras tel une mère qui réconfortait son enfant. 

- Ne t'inquiète pas tout va s'arranger, je suis là. Me réconforta-t-elle. Et de nouveau je laissai mes larmes coulés sur son épaule.  

- Ce n’est pas juste que tout le monde se moque de moi parce que je n'ai pas de parents ! Dis-je en sanglot. 

- Je comprends ce que tu ressens, je suis pareille que toi. Me révéla-t-elle.  

Nous restions comme ça pendant un long moment jusqu'à ce que mes larmes ne coulent plus. Je lui demandais alors son nom, elle me répondait alors: 

- Je m'appelle Charlène. En montrant son collier où la chaîne formait son nom. 

* Fin du flash-back*

J'avais 8 ans à cette époque, j'étais en pleure parce que trois fille s'étaient moqué de moi sur le fait que j'étais orpheline. Après ma rencontre avec Charlène, elle devenu ma meilleur amie de primaire et ensemble nous affrontions toutes les personnes qui se moquaient de nous. Mais arrivé au collège, on s'est un peu éloigné car nous n'étions pas les seules à n'avoir plus de parents et nous étions répartit dans différente classe. Malgré tout nous étions toujours et on partageait ensemble nos souvenirs de cette rencontre.

Après ce flash-back, une larme coula sur ma joue et d'autre suivirent le même chemin, David s'aperçut de mon état et m'emmena dehors. Puis il m’assit sur l'herbe et sortie un paquet de mouchoir qu'il me tendit. Je le pris et me moucha dedans, il me frotta le bras comme pour me rassurer et me regarda dans un air triste. 

- Tu a reconnu le corps? Me demanda-t-il tout doucement. 

- .... Oui, c'est une de mes amies. Lâchais-je en sanglot. 

Il hocha la tête et me ramena à l'école. Il m'emmena dans sa chambre et m'asseyais sur son lit, puis il partit vers la salle bain. Quand il revient j'étais endormi sur son lit, il posa le gant d'eau sur sa table de nuit, qui était sans doute pour m'éponger le visage, puis s'allongea à côté de moi. Il me remit une de mes mèches de cheveux qui me barrait le visage pour la remettre derrière mon oreille, il caressa au passage la joue. Puis m'embrassa la joie pour le murmurer un désolé, plus tard il s'endormi à son tour.

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Bonjour tout le monde, j'espère que ce chapitre vous a plu! Je vous ai posté ce chapitre car j'ai écrit le chapitre 7 un peu trop court et comme je suis en voyage scolaire pour une semaine, j'en ai profité pour écrire l'autre chapitre ! ^^  

À bientôt !

je t'attendaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant