Si tu lis cette lettre...

Attaque

PDV Megumi

Quelqu'un me secoue pour me réveiller.

J'ouvre péniblement les yeux et vois Nobara qui me secoue frénétiquement l'épaule :

- Aaah ! Mais qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?!›› elle ignore ma question et s'écrie :

-Dépêche-toi de te préparer, il y a eu une attaque de fléau dans le centre-ville ! On doit aller l'exorciser sur ordre de Gojo-sensei !››

Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle sort en trombe de ma chambre pour récupérer ses armes.

Je m'habille en vitesse, la haine coeur. Encore un de ces fléaux de malheur !

Ils vont tous payer pour ce qu'ils ont fait à Yuji ! J'attrape mon poignard dans mon placard.

Préparez vous à mourir !

Lorsque nous arrivons, je remarque tout de suite le fléau à éliminer.

Il est si grand qu'il fait quasiment la taille d'un immeuble de trois étages, sa peau est violette et une chaîne de piques part du haut de son crâne allant jusqu'au bout de sa queue.

On pourrait croire qu'il n'a pas d'yeux, mais ils sont simplement camouflés par des écailles.

Il possède quatres pattes avants, et deux pattes arrières, toutes complétées de sept griffes aussi tranchantes des katanas extrêmement bien aiguisés.

Je croise le regard de Nobara. Il va être compliqué de battre un fléau aussi grand sans faire de victimes...

Elle prend la parole :

- Je vais l'immobiliser pour qu'il tue le moins de personnes possible. Pendant temps, essaye de trouver son point vital. Achève-le le plus vite possible, ma puissance a ses limites. ››

Je hoche la tête.

Malgré son fort tempérament, ma coéquipière est une excellente alliée.

Nous sortons de la voiture, Higotaka (le chauffeur de l'académie) sur les talons.

Il effectue rapidement la technique du Rideau, poussant les civiles à de s'éloigner de le zone. Certaines ‹‹ fenêtres ›› restent pétrifiées de peur.

Nobara commence à clouer (littéralement) le monstre au sol. Alors qu'il se baisse pour tenter de se décrocher, je cours sur son bras afin d'atteindre sa nuque.

Il se redresse brutalement, me faisant perdre l'équilibre. Je sors mon poignard de ma poche et le plante dans la chair violacée du fléau. Il s'agite, il a senti que quelque chose ne tournait pas rond.

Ce "quelque chose'' est d'ailleurs en train de le détruire de l'intérieur : j'ai enveloppé ma lame de force occulte, ce qui lui a brulé la chair dans un rayon de 3 mètres.

Il ne manque plus qu'un coup et je l'achèverai : un coup au coeur.

J'escalade le colosse avec précaution, en danger permanent à cause des mouvements incessants du monstre.

Alors que je m'apprête à lui porter le coup final, j'aperçois un civile tétanisé sur le point de se faire écraser par le fléau. Je réalise très vite que deux choix s'offrent à moi : tuer le fléau et laisser mourir l'enfant, ou sauver le gamin et laisser s'échapper le monstre que je combats.

Qu'aurai fait Yuji à ma place ?! La question ne se pose même pas je crois...

Je saute du haut du colosse pour atterrir devant l'enfant terrifié.

- ATTENTION !›› je le pousse hors de la trajectoire de sa titanesque patte.

J'esquive à grand peine les attaques suivantes, l'enfant dans les bras. J'arrive à déposer maladroitement le garçon devant une boutique vide. Je lui ordonne :

- Vas vite te cacher là bas, je te rejoins dès que possible! ››

Sur ces mots, nous partons chacun de notre côté.

À peine me suis-je retourné qu'un coup me fait voltiger contre un mur.

Le choc est si puissant que je sens mon souffle se couper et même certaines de mes côtes craquer.

Je retombe lourdement sur le sol, le souffle saccadé.

Une douleur fulgurante dans le thorax m'indique que je me suis bel et bien brisé quelques os.

Je me relève péniblement, ce n'est pas le moment de subir un K.0. !

Je cours à toute vitesse en serrant les dents. Des étoiles dansent devant mes yeux, la douleur est telle que j'ai l'estomac au bord des lèvres.

J'atteins très vite le coeur du fléau et plante mon poignard avec toute et la haine et la douleur que j'ai emmagasiné depuis la mort de Yuji.

Le monstre qui nous en a tant fait baver se dissout en un tas de poussière tandis que je tombe lourdement par terre.

Nobara se rue vers moi en criant :

- Megumi ! Oï ! Tu vas bien ?!››

Je ne réponds pas, trop occupé à boitiller vers la boutique. J'entrouvre la porte de l'enseigne, à la recherche de petit.

Une petite touffe de cheveux mauves sort de sous le comptoir.

-M...Monsieur ?›› fait le petit garçon d'une voix tremblante.

Je le parcours de regard, inquiet à l'idée que le monstre ai mis un coup dans la bâtisse sans que je m'en rende compte et que l'enfant en ai souffert

Rien. Il n'a rien.

- Tu vas...Bien...›› je murmure faiblement.

Je m'effondre, soulagé et exténué, avant de sombrer dans un de mes rares sommeils sans rêves.

Yuji, tu as vraiment trop déteint sur moi...

***

J'ai fait un ''long'' chapitre pour me faire pardonner de ne pas avoir publié la semaine dernière

GOMEN !🙇

Bref, j'espère qu'il vous a plu !

Salut ;)