Chapitre 73 : Galerie

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Juste quelques nouvelles !
J'entre dans ma période de révisions donc je mets en pause environ un mois mon écriture de cette histoire, j'espère que vous m'en voulez pas ! 😉
Bonne lecture !
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C'était le jour de l'inauguration !
Stefano était stressé comme jamais. Ngôi Sao avait bien tenté de le rassurer mais ça ne faisait clairement pas baisser son taux de stress.
La jeune femme avait pris le soin de choisir les tenues qu'ils allaient porter. Patrick Gilles leur avait demandé de faire bonne impression, surtout pour Stefano, quand on débutait dans le milieu et que beaucoup de gens allaient le rencontrer.
Ngôi Sao, plus à même que Stefano dans la compréhension des codes sociaux et vestimentaires dans la société, avait donc pris les devants et décidé de leurs tenues. Son mari en était même bien heureux, il n'aurait pas à se creuser la tête et donc pas à stresser encore plus pour savoir ce qu'il allait mettre ce fameux jour très important et solennel.

Ngôi Sao avait donc choisi un des deux costumes de Stefano, le gris moyen. Elle trouvait que le noir qu'il avait, celui du mariage, lui allait nettement mieux mais ça lui semblait trop sérieux et officiel. C'est donc pour cela qu'elle avait opté pour le gris.
Elle avait quand même demandé son avis à Stefano parce qu'elle n'avait pas réussi à choisir entre deux d'entre elles. La première était d'un beau rouge bordeaux très foncé et avait une coupe très classique, avec des bretelles fines, qui faisait tomber le tissu vers ses genoux. Et la deuxième était noire, la couleur de prédilection des habits de la jeune asiatique, avec des manches légèrement bouffantes au-dessus d'un bustier serré duquel sortait un amas de tissu léger qui s'arrêtait un peu au-dessus de ses genoux.
Stefano avait préféré la deuxième pour que sa robe soit plus assortie à son costume à lui.

Le couple arriva main dans la main, aussi moite soit-elle, à la galerie. Ils devaient arriver quelques heures avant l'ouverture des portes pour rencontrer les autres artistes qui seraient exposés et faire connaissance.
Là, ils y retrouvèrent évidemment Patrick Gilles ainsi qu'Odile qui vint immédiatement faire la bise à Stefano, très fière de son petit protégé exposé pour la première fois dans une galerie d'art, puis à Ngôi Sao.
Patrick Gilles vint leur donner à chacun une poignée de main. Il sentit la moiteur des mains de Stefano, très anxieux, mais il ne fit aucune remarque désobligeante.
-Vous êtes les premiers arrivés, annonça-t-il. Comment vous sentez-vous, monsieur Lardieri ?
-Stressé, avoua le jeune homme en tirant son col de chemise avec un doigt.
-Mais à part ça ?
-Appréhensif et...Excité je suppose, finit par dire le garçon après une courte réflexion.
-Et vous, comment allez-vous, madame Lardieri ? s'enquit le directeur en se tournant vers la jeune asiatique.
-Bien merci, sourit-elle. Je suis vraiment très heureuse pour mon mari !
-Vous êtes chous ! lança Odile aux anges de voir le couple si proche.

Peu à peu, les différents artistes arrivèrent, tous accompagnés par quelqu'un, que ce soit une mère, un père, un coinjoint ou une coinjointe, ou tout autre proche.
Une fois que Patrick Gilles avait fait son petit discours d'introduction, suivi d'une rapide présentation pour chacun des artistes, il leur expliqua comment allait se dérouler la cérémonie d'inauguration :
-Tous les visiteurs vont arriver dans le grand hall et vous vous y tiendrez déjà. Je ferai là à dix-sept heures trente un petit discours de bienvenue puis tout le monde pourra déambuler dans la galerie librement. Puis un peu plus tard, vous présenterez un à un votre travail aux visiteurs avec un petit discours, éventuellement vos sources d'inspiration. Rien d'extravagant, quelque chose de rapide suffira amplement.
Stefano blêmit légèrement à cette annonce et Ngôi Sao, le sentant anxieux à ce sujet, se rapprocha de lui et le prit à la taille pour le rassurer.
Le jeune homme regarda autour de lui discrètement. Personne ne semblait angoissé à l'idée de devoir parler devant une foule de gens inconnus, plus ou moins grande. Ou alors ils le cachaient tous très bien.

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