Commissariat.

80 7 89
                                    


Pdv Liam : Chapitre 2.

J'attends patiemment que ma mère finisse de discuter avec le policier. Elle a tout de suite été appelé, elle qui était en déplacement pour le travail, elle n'a pas perdu de temps pour revenir à Beacon Hills. L'interrogatoire fut plûtot rapide, contrairement à ce que je pensais. Ils m'ont posés plusieurs questions, surtout à propos de cette fille que je ne connaissais pas. Je leurs ai même parlé du message, ce message. Je pourrais bientôt sortir du commissariat puisque je suis encore mineur. Avoir 17 ans m'a pour une fois sauvé.

Je me lève de la chaise. Je passe ma main dans mes cheveux ne sachant pas quoi faire d'autre. Mes yeux se dirigent vers la salle d'interrogatoire où Théo se trouve encore  depuis une bonne heure voir plus. Il n'a pas l'air très coopératif d'après ce que j'ai entendu. 

Une main se pose sur mon épaule. Je me tourne alors vers ma mère. Elle me sourit d'un sourire qui se vaut rassurant et que je prends pour un "je vais arranger ça". Je lui adresse à mon tour un sourire avant qu'elle ne se retourne vers l'officier. 

Liam- Je peux voir la lettre ? Demandais-je au policier

- Il faut voir ça avec le shérif, pour le moment c'est  impossible. Il répond.

J' hoche la tête en tournant mon regard dans la pièce fermée. Ils partent signer les papiers alors je me retrouve seul. La porte s'ouvre enfin sur le shérif. J'ai seulement le temps de percevoir Théo menotté à la table avant que la porte se ferme de nouveau. Le shérif arrive vers moi, je lui adresse un sourire en le voyant.

Shérif- Comment ça va ?

Liam- Ça irait mieux si je pouvais sortir tout de suite.

Shérif- Ne t'inquiète pas, dans cinq minutes tu seras déjà dehors. 

J' hoche la tête de nouveau. Il pose sa main sur mon épaule alors que je fixais la porte. Une question me tracasse alors avant qu'il s'en aille dans son bureau, je l'interpelle. Par pur curiosité, je pose ma question. 

Liam- Et Théo ? Pourquoi est-il encore dedans ?

Il se tourne vers moi et regarde la porte avant de revenir à moi. 

Shérif- Et bien, disons qu'il est nôtre premier suspect. Il ne veut pas parler, alors il ne sortira pas pour le moment.

Liam- Pourquoi est-il suspecté ? Enfin je veux dire, mon nom est dans la lettre aussi, pourquoi moi je peux sortir ?

Shérif- Entre vous deux, il est le plus susceptible d'avoir un tel comportement. Et puis-

Il prend une pose pour poser sa main sur le dos de la chaise.

Shérif- Il n'a pas de parent ni de tuteur légal, il n'a pas de domicile fixe et le fait qu'il soit seul, fait de lui la personne parfaite à suspecter. De plus, son nom est apparut dans la lettre d'une façon douteuse. Comparer à toi, ton nom nous informe que tu peux être en danger, lui, son nom indique qu'il est le danger.

Je souffle encore perdu dans cette histoire. Une partie de moi doute, et l'autre est sûr que Théo n'est pas dans cette histoire.

Liam- Vous avez des preuves ?

Shérif- Non, c'est bien pour ça que je vais te demander de rester à distance de lui, pour ta sécurité.

Liam- Ce n'est pas lui. Déclarais-je.

Shérif- On verra bien, mais pour le moment j'ai du boulot. 

Je souffle une fois de plus fatigué d'être toujours dans la merde à chaque problème de cette ville de malheur. Ma mère revient vers moi, son sac à main sur l'épaule.

- On peut y aller Liam, aller vient.

******

Pdv Théo :

Théo- Ça fait depuis le début de la matinée que vous me posez les mêmes question sans arrêt. Soufflais-je.

J'ai à peine fermé l'œil de la nuit, et je n'ai pas envie de rester là de toute la soirée.

Théo- Non je n'étais pas chez elle ce soir là, non je ne la connaissais pas, non je ne voulais pas me venger d'elle. Je ne l'ai pas tuée, C'est bon ?

L'enquêteur me regarde comme-ci tout ce que je disais ne l'intéressait pas. Il ne me croit pas, je le sais et ça a le don de me mettre les nerfs. Je rapproche ma tête de mes mains attaché à la barre de fer pour me gratter le front. Je serre la machoir alors qu'il ne répond rien avant une bonne minute.

- Très bien.

Je relève la tête pour croiser son regard.

- Légalement je n'ai pas le droit de te mettre en garde à vue pour manque de preuves.

Théo- Je peux sortir c'est bon ? Dis-je agacé.

Il s'approche de moi en sortant la clé des menottes. Il me détache. Je me masse les poignets douloureusement. 

Théo- Et la lettre ? Pourquoi je ne peux pas la voir ? 

- Elle est encore en inspection. Répond-il simplement.

Je me lève de la chaise. Mes jambes semblent légèrement engourdie à force de rester assis. Il me fait signe de le suivre jusqu'à la porte avant de l'ouvrir. 

- Nous nous reverrons.

Théo- Au plaisir. Répondis-je sarcastiquement. 

Sans lui adresser un regard, je me dirige vers un des bureaux pour demander mes clés de voiture et mon téléphone. La policière me les donnes la seconde d'après. Mes yeux tombent sur ceux du shérif. Je lui offre un sourire en coin avec le plus d'arrogance que je peux donner en guise de remerciement pour m'avoir enfermé dans ce putain de poste depuis ce matin.  Je ne perds pas plus de temps et me dirige vers la sortie. Je pousse la porte avec mon épaule et la laisse se refermer toute seule. Je souffle en me souvenant que ma voiture est restée au lycée.

putain de journée de merde. 

J'entends un sifflement d'appel. Je tourne la tête vers le policier qui est venu me chercher au lycée.

- Je te ramène ?

Je lui adresse un regard noir.

Théo- Non merci, j'ai eu ma dose niveau uniforme.

Il rigole avant d'ouvrir sa voiture de fonction.

- Comme tu voudras gamin.

Il ose m'appeler gamin alors qu'il a quoi ? Cinq ou six ans de plus ?
Je souffle agacé de nouveau avant de me remettre à marcher.

- Ça fait chier non ?

Je me retourne vers lui.

Théo- Pardon ?

- Je le sais, tu y es pour rien, pourtant tu n'essaie même pas de les convaincre.

Je lève les yeux au ciel avant de reprendre ma marche.

- À la prochaine !

Je ne lui répond pas, préfèrent m'éloigner vite de cet endroit. Je regarde l'heure sur mon téléphone et constate qu'on arrive déjà en fin d'après-midi. Je suis déjà épuisé en pensant aux heures que je vais passer ce soir derrière le bar sans pourvoir dormir plus d'une heure.

Putain je rêve d'aller dormir tranquillement pour une fois.

Je marche le long de la rue, à quelques mètres du policier qui vient de rentrer dans sa voiture. Le vent froid vient frôler mon visage délicatement. Je mets ma capuche pour atténuer le froid. Il ne fait pas si humide, mais la chaleur de mon pull me fait un bien fou. Une fois passer la barrière du commissariat, je fronce les sourcils en apercevant Liam, adossé au muret.

Liam- Salut. Annonce-t-il sobrement.

*********

Voici le chapitre 2 :)

J'espère que ça vous a plu !

The white mask  //Thiam//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant