Chapitre XIX

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Point de vue de Koen

Je rentre du travail et j'ai hâte de retrouver Aelys. En passant la porte du salon, je suis surpris de trouver cette dernière en compagnie de Chelsea mais que fait-elle ici ? Les deux femmes se retournent et me regardent en ayant remarqué ma présence.

— Mon chéri, tu es rentré, me dit-elle en  posant sa tasse  de thé.

— Mère ?

— Est-ce comme ça que je t'ai élevé ? C'est quelle façon de recevoir sa tendre mère ? Me demande-t-elle en me regardant durement.

— Je suis désolé, bonsoir mère comment allez-vous ? Dis-je en me reprenant

— Je vais bien mon chéri ne t'en fais pas, je suis heureuse de constater que tu n'es plus tout seul dans cette immense maison et que je vais enfin pouvoir être grand-mère. Me dit-elle en me prenant dans ses bras. Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ? Me demande-t-elle en se détachant de moi.

— Je suis désolé mais j'ai été très pris par le travail mais pourquoi es-tu ici ?

— N'ai-je plus le droit de rendre une petite visite à mon fils ?

— Non pas du tout.

— Très bien alors j'ai eu le bonheur de faire la connaissance de cette jeune demoiselle ici présente il y a peu près une vingtaine de minutes. Elle n'a pas dit grand chose mais je peux dire que c'est un ange.

Je regarde Aelys qui s'est contenté de nous observer en silence depuis le début. L'avenue de ma mère dans cette maison ne va pas être de tout repos, qu'ai-je pu faire au bon Dieu pour mériter tant de surprises ?

— Mon fils, Yveline à rangé mes affaires à l'étage.

—  Combien de temps comptes-tu rester ?

— Veux-tu déjà te débarrasser de moi ?

— Pas du tout, je souhaite juste savoir s' il aura des changements à faire dans les prochains jours.

— Je sais pas exactement je vais rester peut-être deux semaines tout au plus.

Je quitte le salon pour monter dans ma chambre, je vais me préparer pour le dîner. Cela me permettra de me détendre un peu avant de les rejoindre à table. Une fois à table, le dîner s'est passé dans la plus calme des manières posée rythmé par les questions et les nouvelles de ma  mère. À la fin du repas, mademoiselle Charley est monté à l'étage pour se reposer.


Je suis alors restée en compagnie de ma mère pour mieux discuter de ce qui s'est passé, une fois installé dans mon bureau je lui ai raconté toute l'histoire qui m'a fait connaître cette jeune femme. Elle m'a dit qu'elle me soutiendrait et qu'elle est enfin heureuse d'accueillir son premier petit enfant.

— Tu sais, je commençais déjà à désespérer. J'avais peur de mourir et de ne pas connaître mes petits-enfants.

— Mère, tu exagères !

— Pas du tout.

— Mère, je prenais juste mon temps. J'avais d'autres priorités, maintenant je suis prêt à être père.

— Très bien, moi je vais aller me coucher. Je vais aussi te laisser te reposer, la journée a été longue.Me dit-elle en se levant.

— Bonne nuit mère, lui dis-je toujours derrière mon bureau.

— Bonne nuit mon chéri, me dit-elle avant de quitter la pièce.

Je suis resté quelques minutes dans mon bureau afin de réfléchir puis je suis allé me coucher.



***



Je suis en route pour récupérer mademoiselle Charley à la sortie de son cours de broderie. Nous avons un rendez-vous aujourd'hui à la clinique de madame Raizu. C'est une consultation, c'est pour voir comment elle se porte elle et notre enfant. Le chauffeur se gare devant le lieu où elle donne son cours, nous attendons cinq minutes et cette dernière sort enfin. Mon chauffeur ouvre la portière et la referme une fois cette dernière installée à côté de moi.

Je salue cette dernière et lui demande si tout va bien, elle me répond que tout va bien. La voiture démarre une fois que je lui ai donné mon autorisation, nous allons à notre rendez-vous.

Après une échographie et quelques examens, nous écoutons ce qu'elle a à nous dire. Je tiens à savoir si tout va bien et s' ils ne risquent rien.

— Alors comment allez-vous ? Demande la gynécologue

— Je trouve que ce trimestre est beaucoup plus agréable mais j'ai des brûlures d'estomac, des envies fréquentes d'uriner et ma poitrine prend du volume. Explique Aelys en regardant la gynécologue.

— Je comprends, fit-elle en notant ce qu'elle dit.

Moi je suis là et j'écoute attentivement leur discussion.

— Je me sens aussi fatiguée à certains moments et essoufflée, ajoute-t-elle.

— Je vois.

— Cela est-ce dangereux ? Pour elle et le bébé ?

— Je viens de comprendre ce qu'elle vient de me dire. Les brûlures d'estomac, l'envie fréquente d'uriner et l'augmentation de votre poitrine est tout à fait normal ne vous inquiétez pas. Maintenant ce qui m'interpelle c'est la fatigue et l'essoufflement. Je pense que cela est dû à de l'anémie.

— Comment ça ?

— En faite, le fœtus à cinq, six mois de grossesse consomme beaucoup d'oxygène. Cela peut entraîner une anémie se traduisant par une fatigue, un essoufflement. Ce qui est votre cas.

— Et que pouvons-nous faire ? Demandais-je inquiet.

— Un dépistage de l'anémie est généralement prescrit à ce stade de la grossesse et suivi si nécessaire d'une supplémentation en fer. Je vais donc lui prescrire des fers ainsi que d'autres médicaments qui seront importants pour eux, ne vous inquiétez pas.

Après les nouvelles recommandations et l'ordonnance nous avons quitté la clinique et sommes allés à la pharmacie la plus proche afin de tout acheter. Nous sommes ensuite rentrés à la maison pour dîner avec ma mère qui est ici depuis quatre jours maintenant.

 Nous sommes ensuite rentrés à la maison pour dîner avec ma mère qui est ici depuis quatre jours maintenant

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