R.R
Rose n'avait pas fermé l'œil de la nuit, elle était tourmentée. Le SIS s'impatientait et malgré des efforts considérables, aucune trace de cette fichue lettre. Il était temps d'accélérer la cadence. Alors rose se leva difficilement, mais avec détermination.
*
Rose tapait frénétiquement sur sa machine à écrire, se triturant le cerveau inlassablement à la recherche d'un moyen de trouver cette lettre. Quand Thomas entra dans le bureau en trombe, elle en sursauta presque.
- Vous faites quelque chose ce soir ? Demanda Thomas en s'appuyant sur une étagère.
- Je ne sais pas, il faut que je consulte mon agenda, pourquoi donc ? S'interrogea Rose sans quitter son clavier des yeux.
- Vous m'accompagnerez à un gala de charité ce soir dans ce cas.
- Ce genre de choses n'était pas spécifiée dans l'offre d'emploi. Répondit la jeune femme en détournant enfin son regard de la machine à écrire.
- Pourtant ça en fait partie. Répondit l'homme en plongeant son regard dans celui de l'américaine.
- Bien. S'exclama Rose en haussant les épaules.
En réalité, ce gala, c'était du putain de pain béni ! Quoi de mieux ? Elle allait le charmer, ce qui ne devrait pas être trop difficile, coucher avec lui et une fois qu'il sera endormi, elle fouillera sa maison de fond en comble jusqu'à trouver cette fichue lettre. Rose se félicita pour son plan et s'enfonça dans son fauteuil, ce soir, elle allait gagner et demain matin rentrera en héroïne pour avoir sauvé le président des États-Unis d'Amérique ! Mais voilà le fameux détail qu'elle s'était en quelque sorte forcé à oublier, car trouver ce papier n'était pas sa seule mission. Mais l'idée de le tuer, nulle ne sait pourquoi, lui donnait la nausée. Mais elle le fera, elle n'avait pas le choix de toute manière. Du moins c'est ce qu'il ne cessait de lui répéter.
*
Rose observa son reflet dans le grand miroir de sa chambre. Sa robe bleu roi qui épousait parfaitement sa silhouette attentivement dessinée pour atteindre le summum de l'irréprochable perfection. Ses yeux verts perçants surmontés d'un fin trait noir, les faisant ressortir encore plus. Ses lèvres pulpeuses, habilement surlignées et emplie d'une couleur bordeaux les mettant en valeurs. Ses cheveux, aussi brillants que les onéreux diamants qu'elle portait au cou.
Une chose était sûre, ce soir nulle âme qui vive ne pourra détacher ses yeux d'elle.
Finalement, elle enfourna son pistolet dans sa pochette et rejoignit l'entrée de son hôtel particulier où Thomas l'attendait déjà.
T.S
À peine l'eut-il aperçu qu'il en eut le souffle coupé. Sa beauté rayonnait comme un joyau. Elle était plus que magnifique. Elle était belle à en crever. Belle au point qu'à sa vue les anges eux-mêmes questionneraient leur perfection. Tellement belle qu'il voulût mourir à cet instant précis pour que sa dernière vision soit celle-ci. Si belle qu'elle en supprimait la souffrance du monde. Il ne comprenait même pas comment la nature avait pu être si clémente avec elle.
Et quand elle prononça de sa voix si douce qui sonnait comme le chant en cœur d'un millier de colombes "bonsoir monsieur Shelby. " son cœur en vacilla presque autant que sa queue.
R.R
De tout le trajet, il ne l'avait pas regardé une seule seconde, il était resté les yeux fixés sur la route, la mâchoire contractée et les poings serrés. Comme s'il luttait contre quelques chose, cependant Rose ignorait quoi.
Ils finirent par arriver une demi-heure plus tard.
La salle était somptueuse, recouverte d'or et de cristal. À peine rose eut-elle pénétré que tous les yeux était rivé sur elle. Et alors que les femmes soupiraient ou levaient les yeux au ciel, les hommes étaient comme absorbés, obnubilés par la jeune femme qui venait d'entrer.
- "un peu d'attention masculine" vous disiez hier, si je ne m'abuse. Dit Thomas manifestement amusé.
- Je dois admettre que vous aviez peut-être, et je dis bien, peut-être, raison.
Il sembla satisfait de sa personne, ce qui eut le don d'énerver Rose pendant un instant.
- Monsieur Shelby! S'exclama un homme qui avait un fort accent russe et ne paraissait pas ravi de voir Thomas en ce lieu.
- Bonsoir monsieur Petrovna. Répondit Thomas d'un air assuré.
- Vous savez bien que vous ne m'êtes d'absolument aucune sympathie et je sais pertinemment que c'est réciproque alors, que diable, faites-vous là bordel de merde?! Demanda le russe qui avait Subitement monté d'un ton.
- Vous savez que vos soirées sont réputées pour être exceptionnel, comment oserais-je priver ma partenaire d'un tel plaisir ? Interrogea Thomas en allumant une cigarette.
- Vous avez de la chance d'être en compagnie de la femme la plus délicieuse qu'il m'ait jamais été donné de voir, sans quoi je vous aurais sans doute jeté dehors. S'exclama l'homme avant de s'éloigner.
*
La soirée battait véritablement son plein, mais rose ne trouva pas le moyen de s'amuser, elle ne pensait qu'à sa mission, ce pour quoi elle était là aujourd'hui dans cette salle, dans cette ville, dans ce pays, sur ce continent. Récupérer cette lettre et abattre Thomas Shelby.
Alors, elle avait passé une demi-heure à fixer les lustres en diamants briller de mille feux tout en refusant les dizaines d'invitations à danser sous l'œil aiguisé de Thomas. La vérité, c'est qu'elle s'ennuyait et s'il y avait bien une chose que Rose ne pouvait supporter, c'était bien l'ennui.- J'ai eu mon compte, je m'en vais. Dit Rose en passant à côté de Thomas sans même s'arrêter.
- Excusez-moi ? S'insurgea presque l'anglais en la suivant vers la sortie.
- Je suis exténuée, je m'ennuie à mourir et... dieu ce qu'il fait froids dans ce pays. Répondit Rose qui venait de se confronter au vent glacial de l'extérieur.
Thomas soupira longuement et plaça sa lourde et onéreuse veste sur les fins épaules de la jeune femme avant d'attraper son poignet et de marcher vers sa voiture.
À suivre...
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S.P.Y : one shot
Любовные романыRose Richmond, une espionne des services secrets américain, est en vacances à Londres. C'est là qu'elle rencontrera Thomas Shelby sans connaître son identité. Mais c'est un an plus tard, quand elle est en mission à Birmingham pour enquêter sur les f...