Retour à la réalité, le brouhaha autour de moi s'intensifiait un peu plus tandis que mes penser se faisaient lointaines, je vais devoir les affronter, leur montrer que je ne suis pas faible, leur prouver que cette bagarre n'a eu aucuns effets sur ma personne malgré les quelques blessures corporels, ma dignité, elle, était resté intact.
Sac à la main, j'inspire un grand coup et me dirige vers la grille qui se trouvait grande ouverte, quelques regards se font insistant mais je reste concentré sur ce portail que je suis sur le point de franchir, mon stresse augmente lorsque je réalise que tous les yeux sont posés sur moi, tous sans exception, certains parlaient d'autres ricanaient, mais seul ses yeux avaient réussies à retenir mon attention, il me regardait sans ciller, son regard me transperçais, me parlait, j'y lisais de la pitié, il avait pitié de moi. Tout était de sa faute à lui. J'allais être la risée de ce lycée et il en sera la cause. Pour une putain de trousse !
A cette idée, je détacha aussitôt mes yeux des siens pour me concentrer sur mes pas qui me dirigeaient dans l'enceinte du lycée. Une main agrippa brusquement mon épaule, tous mes membres se crispèrent instantanément. Mon corps déjà instable à cause de mes tremblements incontrôlés se mit davantage à trembler lorsque mes yeux rencontrèrent à nouveau les siens. Ses iris perçants me fixaient sans relâche tandis que sa main était toujours posé sur moi.
Moi: Tu veux quoi ? dis-je tout en le méprisant du regard.
Reda: Rien de spécial. Répondit il tout en plissant les yeux.
Il m'analysait, cherchant une faille dans mon comportement, mon corps n'était pas stable et il l'avait remarqué.
Moi: Lâche moi alors. Rétorquais-je tout en retirant sa main de mon épaule, il attrapa la mienne en retour et la serra fort tout en écrasant mes doigts.
Reda: Regarde moi autrement, j'te parle tranquillement donc reste tranquille.
Son ton était froid, ses yeux qui m'analysaient spécialement depuis quelques secondes avaient noircit. Quant à moi, j'avais décidé de ne pas l'écouter, après tout, qui était il pour m'ordonner une telle chose ? Mon regard m'appartient et j'en fais ce que je veux.
Moi: J'suis tout à fait tranquille tu voix pas ? Maintenant lâche moi j'vais être en retard au cours de math. Dis-je tout en essayant de me détacher de lui, ce qui était mission impossible tant sa force était incontrôlé, je commençais réellement à avoir mal.
Reda: j'voulais te rendre ta trousse mais je voix que tu veux faire ta tête dure, tant pis pour toi, ça me fera des stylos en plus. Dit-il tout en se détachant de moi, il se dirigeait vers notre bâtiment.
Prise de court, je resta un instant à frotter ma peau qui avait était au contact de la sienne, puis, je me mis à sa poursuite, hors de question qu'il s'en aille avec, je vais faire comment pour écrire? Ce détail m'avais complétement échappé, à vrai dire, j'avais mieux à penser.
Moi: Reda arrête toi !! criais-je afin de le retenir, ma voix ne fit aucun effet, il était borné et décidé à s'en aller avec.
Mes jambes accélèrent le rythme, mais il marchait beaucoup trop vite, impossible pour moi de le rattraper, il montait les marches quatre par quatre, ses grandes jambes lui permettaient de grimper les escaliers sans grande difficulté et à vitesse décuplé. J'étais à cours de souffle, mon cardio ne m'aura pas aidé ce coup ci, je respirais comme un hippopotame, je crois même qu'il était possible de m'entendre à l'autre bout du lycée.
Moi: Reda merde tu vas t'arrêter sal connard!! Criais-je à nouveau, les nerfs prêts à exploser.
C'est avec surprise que je le vis s'arrêter, se retourner et se diriger à toute vitesse en ma direction, en constatent les traits de son visage durcit, je me demandais si il fallait que je parte en courant ou que je saute par cette fenêtre qui se trouvait juste à côté de moi, à le regarder ainsi se diriger vers moi en furie on aurait cru voir un tigre prêt à engloutir sa proie.
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𝐑𝐞̂𝐯𝐞 𝐒𝐢𝐧𝐚, 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐭'𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.
General FictionPROLOGUE: Lui-"Rêve Sina, et ne t'arrête jamais, vole comme un papillon, fuit" Susurra ce dernier à mon oreille, ses grandes mains m'enveloppaient avec douceur et réconfort. -"J'ai peur de m'envoler Reda, et si tout s'effondrait ?" Lançais-je tout e...