L'année du plus grand drame de ma vie.
Nous sommes en 2015, et j'ai déjà commencé à me poser de question sur mon identité, en voyant mon corps changé, j'ai commencé à me détester tout doucement.TW mutilation.
J'ai commencé à me faire du mal, à essayé de m'arracher la poitrine tant bien que mal, je savais que je n'étais pas une fille, que je ne voulais pas l'être. Mais j'étais dans l'incapacité d'en parler à qui que ce soit. Alors j'ai gardé cette souffrance pour moi.
Puis les choses on commencer à être vraiment compliqués avec ma mère, c'était disputes sur disputes jusqu'au jour où les choses on prit une trop grande ampleur et qu'on a prit la décision de ne plus s'adresser la parole.
Je suis donc resté chez mon père, enfermé dans ma chambre a ruminé chaque jours et chaque nuits.
Je tombais de plus en plus bas dans la mutilation jusqu'à ce que mon père s'en rendent compte, six mois plus tard.
Il m'a donc demandé ce qu'il se passait pour que j'en arrive là mais je ne lui ai parler que du manque de ma mère.
Il a donc prit son téléphone et l'a appeler pour arranger les choses au mieux.Le lendemain, j'ai donc décidé d'accompagner mes frères jusque chez ma mère pour pouvoir la prendre dans mes bras et planifier la journée qu'on passerait ensemble le lendemain. Mais il n'y a pas eu de lendemain. C'était la dernière fois que je l'a voyais, vivante.
Nous sommes le samedi 24 octobre 2015, le jour qui m'a tué de l'intérieur.
Il est autour de 13h, je suis dans ma chambre, entrain de chanter Little Things des One Direction. Cette chanson me hante toujours d'ailleurs.
Mon père est rentré dans ma chambre brutalement et m'a dit « chéri habilles toi vite s'il te plaît, on va chercher tes frères. »
J'ai pas compris, et je lui ai posé la question :
« ils se sont encore battu et maman n'arrive pas à gérer c'est ça? » mais son regard était vide et il m'a dit :
« Non, ta mère est morte » comme ça.
C'est excusable il était lui même sous le choque.
J'étais sans voix, je n'arrivais pas à crier, je pleurais juste, incapable de bouger d'un centimètre. C'est là que mon père m'a porter jusqu'à la voiture, en pyjama.
Quand on est arrivé à l'adresse de ma mère, il y avait les pompiers et le SAMU, et j'ai du rester fort pour mes frères et ma soeur.
À partir de ce jour, ma vie s'est réduite au néant. J'étais vide, anéanti.
J'ai commencé à avoir des crises de colère et des passages très violent envers moi-même.
Les murs avaient des troues, mes mains aussi, et si ce n'était que ça...Enfin bon, voilà le pire jour de ma vie.