Chapitre 8 : Yui

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Il devait jubiler de voir que ma lame était cassée, d'ailleurs ce moment d'inattention a failli me coûter cher. Je bondi vers l'arrière afin d'éviter son coup et me décidais à ne pas me battre sans arme.

Je modifiais donc ma façon de me battre, j'étais habitué à me battre avec tout et n'importe et la moitié d'une lame était toujours mieux qu'un bout de bois. Je prie le morceau de lame comme si c'était un poignard et me concentrais sur mon ennemie qui chargeait une nouvelle fois mais avec en plus la croyance que c'était ma fin.

Mais il était loin de se douter que j'avais encore de la réserve malgré les quelques coups que je m'était pris et mon corps qui commencais à vraiment fatiguer. J'étaithabituée aux combats de longue durée, à aller chercher dans mes réserves et donc par conséquent à me battre jusqu'à l'évanouissement.

Il se rapprocha de plus en plus de moi, je n'aurais plus qu'à me baisser et a lui mettre la lame au cou et j'aurais gagné mais c'était sans compter la silhouette qui vient se mettre entre nous deux.

J'ouvris grand les yeux, le général avait pris trop de vitesse et de puissance pour éviter la personne entre nous deux, et la silhouette allait être trop lente pour esquiver le coup, elle allait se prendre la lame en plein cœur si je n'agissait pas.

J'abandonnais donc mon arme au sol et pris le poignet de la silhouette pour la tirer derrière et utiliser mon corps pour faire barrière entre l'épée du général et elle. J'eu quand même le temps d'attraper l'épée avec ma main afin de retenir le coup et éviter qu'elle se plante dans mon thorax.

J'ai pu sentir que le général avait essayé de retenir son coup, mais il y avait beaucoup de puissance et je grimaçais face à la lame qui transperçait la chair de ma main. La pointe vient piquer mon torse mais rien de grave, je regardais en direction de ma main et vit le sang qui dégringole le long de la lame et trace son chemin sous forme de gouttes jusqu'au sol.
Je relevais la tête et vit le général me regarder avec de grands yeux, choqué par mon action sûrement. J'aurais peut être pu nous éviter toutes les deux la lame mais mon premier instinct était celui d'utiliser mon corps pour protéger les autres comme dans le passé, rien ne changeais au fond.

Le silence était total dans l'arène, moi, je me décidait a doucement lâchait la lame et a me redresser car pour amortir le choc je m'était baissée. Une fois droite et les points serrés afin de réduire la douleur au niveau de ma main, je me retournais enfin vers la silhouette, énervée, elle aurait pu y passer si je n'était pas intervenue. Elle était au sol la tête dans la même direction, je la toiser et pu enfin voir qui était l'inconsciente qui s'était jetée dans un combat qui aurait pu lui coûter la vie.

- Mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi! Tu es inconsciente ou complètement idiote pour te jeter dans un combat armé. Si je n'avais pas réagis à l'heure qu'il est, tu serais au sol une lame plantée dans le cœur entrain de te vider de ton sang. Je peux savoir quelle mouche t'a piqué ! dis-je d'une voix sévère, en serrant les dents.

La médecin ne me répondit pas tout de suite. Je la vie trembler de tous ses membres, la tête toujours dirigée vers le sol. Si elle avait eu peur tant mieux pour elle au moins elle était consciente de sa bêtise. Je la regardais se relever puis d'un coup elle relèva la tête et ne me regarda pas avec de la peur dans les yeux mais de la colère. Pourquoi me regarde-t-elle comme ça?

- Tu oses me demander qui est inconsciente! Mais entre nous deux, la plus inconsciente c'est toi! Je t'ai laissé sortir uniquement parce que tu tournais en rond comme un lion en cage alors que t'es encore blessé. Et alors que j'était en train de guérir un garde, voilà pas que j'entend qu'un combat à lieu entre le général de la troisième division et le nouveau garde du corps de mademoiselle! Tu tiens si peux a la vie que ça!

Les quatre pilier oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant