Chapitre 9

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- Viens par là. M'ordonne le footballeur en me prenant la main.

Antoine me fait tourner. Il me fait tomber à la renverse et me rattrape. On se regarde un moment tous les deux dans les yeux. Sans que j'y comprenne quelque chose, mon cœur se met à battre super vite. Son regard me déstabilise. Qu'est-ce qui se passe ?

- Quand est-ce que le repas est prêt ? On a faim.

Je sursaute légèrement et me redresse très vite. Je fais face à Mia, impatiente.

- Hum euh d'ici 15 minutes ma puce. La prévient Antoine en se raclant la gorge.

Mia repart. Je croise le regard d'Antoine. On se regarde un peu gêné. Le bruit de la plaque chauffante résonne.

- L'eau. Prévenais-je.

- Euh ouais. Répond le blond.

Je me racle la gorge pendant qu'Antoine verse un peu d'eau dans la marmite.

Le lendemain

- Bon j'y vais. Dit Antoine.

- Tu as oublié ça. Dis-je en lui tendant ses AirPods.

- Merci. Me remercie-t-il.

Je lui sourie et Antoine se baisse à la hauteur des enfants.

- Bon on se revoit dans une semaine pile, d'accord ? Vous ne faites pas de bêtises et vous obéissez à Carla. Ordonne le père de famille.

- Promis. Promettent ses enfants.

- Venez la.

Ils se font tous les trois un câlin. Je sourie en les voyant.

- Tu vas me manquer papa. Déclare Mia.

- Oui reviens vite. Demande Amaro.

- Vous aussi vous allez me manquer les enfants. Je vous aimes. Confie Griezmann en leur faisant un bisou sur le front.

Antoine se relève, porte son sac et viens vers moi.

- Bonne chance. Lui souhaitais-je.

- Merci. Tu m'appelles dès que les enfants veulent me parler ? Me questionne Antoine.

- Ne t'en fais pas, on va t'harceler d'appels. Le rassurais-je.

Nous rions.

- Reste sage. Me dit le mari de ma cousine avec un sourire un peu trop grand à mon goût.

- Oh tais toi. Le stoppais-je.

Antoine rigole.

- Bisous... Déclare le champion du monde en s'approchant de ma joue.

- Tu rêves. Le repoussais-je.

Je lui fais un check sur le torse.

- Bon match. Dis-je simplement.

- Je vais te montrer comment on fait les vrais au revoir. Déclare Antoine d'un air assurant.

Sans que je ne puisse l'en empêcher, Antoine me prend dans ses bras.

- Ahhhh beurk ! M'exclamais-je en faisant une grimace.

Antoine rigole et s'en va. Il part en France pour jouer les deux derniers matchs des bleus avant la coupe du monde.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant