L'envole d'une fille invisible

Chapitre dix

C'est comme si le temps c'était arrêté.
Comme si tout se déroulait au ralenti.
Tandis que je réalise la situation, l'infirmière se rapproche de nous .
Elle nous montre la pastille marron et la frotte avec son pouce .
Des lettres apparaissent.
G
T
O
H
Je lance un regard à Maëlys.
Elle semble sur le point de s'évanouir et de dégobiller en même temps.
Pour une fois elle bouge pas , et moi on vas dire que j'ai envie de hurler sur tout le monde a commencé par l'infirmière.
Je dit :

- Comment vous êtes au courant ? C'est quoi ce laboratoire ?

Elle soupira . Elle finit par dire :

- Avant d'être infirmière ici , je travaillais la bas.

- QUOI ?? Hurla Maëlys.

La femme murmura :

- Chut ! Tais-toi ! Sinon on vas nous entendre. Bon. Laisser moi au moins vous dire comment j'ai découvert tout ça . Quand j'étais plus jeune , au moins vingt-quatre ans , j'ai toujours voulu devenir scientifique. J'ai donc postulée pour aller travailler au laboratoire, qui avant , s'appelait le Laboratoire de Westron de son vrai nom .
Au début c'était un laboratoire normal , on faisait des expériences. Je m'entendais bien avec le patron .
Mais quelques mois après que j'ai commencé à travailler la bas , il a commencé à se passer des choses étranges. Un jour , mon collège , qui s'appelait Carl , a ramené un enfant au labo . Un garçon . J'ai demandé à Carl pourquoi il avait ramené un enfant.
Malheureusement j'avais déjà une petite idée de la réponse.
Sur la pancarte, on ne lisait plus , Laboratoire de Westron , mais à présent ont lisait Genetic Testing On Human .
Folle de rage , j'ai été voir le patron pour lui dire d'arrêter ça , que j'étais pas d'accord que j'allais appeler la police.
Évidemment, il ne m'as pas prise au sérieux.
Le lendemain de la disparition du garçon , je m'étais précipité vers le poste de police le plus proche .
Je n'était pas une meurtrière ! Je leur ai tout expliqué, ils m'ont crue.
Des dizaines d'équipes sont arrivées sur place...... mais le Laboratoire était désert . Carl , le patron tout le monde était partis .
J'ai donc brûlé ma veste que je portais la bas , pour ne plus avoir à faire à ça .
J'ai mis des années à passer à autre chose, mais le Laboratoire restait coincé dans ma tête.
Un matin , en me levant je me suis dit que je devais aider les gens , en particulier les enfants. Personne ne doit découvrir ce qui c'est passer.
Mais la disparition du patron , restait un mystère. Je ne savais pas où il avait put aller . J'ai donc postulée dans cette hôpital. Le patron c'est révélé être le sosie parfait de mon ancien patron si bien qu'au début j'ai crue que c'était lui... Il m'as juré qu'il n'était pas cet homme, qu'il ne le connaissait pas .
Et puis , voilà , j'en suis la aujourd'hui à vous raconter cette histoire , ( elle regarda Maëlys et cette dernière c'était remise à taper des pieds ) quand ta copine m'as parlé des médicaments marron que tu prenais , j'ai eu un doute car , au laboratoire, j'avais déjà vue plusieurs fois des caisses remplies de médicaments comme ça . Quand j'ai vue les médicaments, j'ai tout de suite sue qu'il venait du laboratoire. Et j'ai le malheur de t'annoncer, que ces trucs n'ont jamais été des médicaments . ( Maëlys porta immédiatement sa main à sa gorge , comme si elle venait d'en avaler un) .

- Il faut appeler la police !! Hurlais-je .

- Il faudrait des preuves pour ça .

Sans prévenir personne, Maëlys dégobilla .
Elle se mit à transpirée et ces yeux sont vitreux , et sa peau devint blanche. Presque aussi blanche que mes cheveux.

Je dit à l'infirmière :
- Vous pouvez la porter ? Faut aller prévenir quelqu'un qui pourra nous aider ..
Ces trucs quand on les prends, ils ont des effets secondaires ?

Elle soupira et murmura :

- Oui , une très grande fatigue, la personne qui les prends n'est pas lucide et vomit.

Je la remercia , et sortie de la salle en poussant de toute mes forces sur les roues du fauteuil avec mon seule bras disponible.
L'infirmière me suivait , portant Maëlys.
En chemin, je réfléchis à comment on pourrait tirer cette affaire au claire.
Pour ça je ne vois qu'une seule solution.

On doit aller au Laboratoire de Westron.