NOUS DEUX Tome 1

Chapitre 1 : L'été, la chaleur, le fun

La chaleur. Elle était intense, tellement intense car dans le ciel, dégagé de tout nuage, il y'avait ce soleil qui brillait ardemment. Celui-là qui nous brulait la peau par ses rayons très intenses, sans nous blesser. Celui-là qui faisait de nos étés, les meilleurs et insoutenables moments de détentes. Celui-là, qui par sa chaleur, nous faisait croire que l'enfer venait de s'abattre sur terre. Il faisait chaud, vraiment chaud, que tout humain ne pouvait supporter. Il fallait se rafraîchir, c'était vital, instinctif, involontaire. Chercher à satisfaire ce besoin de se rafraîchir était devenu une réaction monotone.

Comme le commun des humains de la ville de Touloune, Ryck subissait les effets affreux de cette journée un peu trop ensoleillée. Il quitta sa chambre, juste dans son boxer, un éventail à la main pour rejoindre, son colocataire et meilleur ami, Ian. Celui-ci s'était allongé dans le grand canapé du salon, son portable en main, défilant le fil d'actualités de son réseau social favori, Instagram. Cétait les vacances, et flemmer était devenu son quotidien, mais avec cette chaleur... Ils n'en pouvaient plus, c'était un supplice ce qu'ils faisaient. Les deux amis ne se privaient pas de prendre des douches chaque demi-heure, juste pour contrer cette chaleur abominable, qui habitait leur appartement. Celui-ci n'était pas muni d'un climatiseur puisqu'ils n'en avaient jamais eu besoin jusqu'à aujourd'hui. Alors ils subissaient, ils acceptaient, mais sans trop l'accepter. Ryck et son frère d'âme se cherchaient d'autres solutions, plus ou moins pratiques même si elles étaient puériles.

Dans un soupir, Ryck se laissait tomber dans le canapé à côté de celui d'Ian, appliquant toujours et inlassablement, son éventail. Ian se releva lorsqu'il remarqua sa venue, quittant du regard son téléphone. Il rigola en voyant la tête de supplice qu'affichait son ami. Sans le vouloir, Ryck criait sa détresse sur son visage, ce qui créa l'hilarité chez son ami, qui ne se faisait pas prier pour se moquer de lui. Ryck n'en avait que faire, il souffrait, et son frère de même.

- À cette allure, la facture d'eau serait impayée ce mois-ci. Rigole Ian en se relevant du canapé pour se diriger vers la pièce juste à côté, la cuisine.

Il avait raison, ils abusaient sur la consommation de l'eau, afin de pouvoir résister à cette température vraiment insupportable. Dans la cuisine, il se dirigea vers le frigo où il se servit une cannette de bière : c'était la cinquième. En plus de ses douches répétées, il se soulageait en sirotant des boissons fraiches. Il revient dans le salon, vers son ami qui n'avait bougé de son siège.

- A-t-on le choix? Ian, c'est l'enfer sur terre aujourd'hui.

- Oh non, l'enfer est vraiment plus pire que ça d'après ce qu'on dit ; rit-il, et son ami le suivit. Bref, j'ai faim. On se prépare un tr...

- Oh non, le coupa Ryck t'as pas intérêt à allumer le feu avec cette chaleur. Aller, va t'habiller, on va se chercher à manger, bouffon.

- Ok, ok ! À vos ordres chef.

Ils quittèrent tous les deux le salon en rire, pour leur chambre respectives. Ridicule, c'était le mot d'ordre en les voyant ainsi, tous les deux simplement habillés d'un boxer, leurs corps d'Apollon pouvant faire rêver plus d'une, mis à découvert à cause de la température de la maison. Ils pouvaient se le permettre, ils ne restaient qu'ensemble, eux deux seuls la majeure partie du temps. Ils n'avaient que rarement des visites, alors ils en profitaient pour se promener presque nus dans l'appartement.

Chacun se dirigea vers sa chambre une fois à l'étage.
Et comme leurs chambres se faisaient faces, Ian rejoint rapidement son ami dans sa chambre après avoir fini de se couvrir le corps de vêtements en premier. Il avait porté un débardeur très léger avec un short. Son ami avait opté pour le même habillement que lui et lorsqu'il finit de s'habiller, les deux ne tardèrent pas à quitter la maison. Toujours se charriant, ils montèrent dans leur voiture. Leur amitié était vraiment spéciale, il faisait presque tout ensemble.