𝐑𝐞̂𝐯𝐞 𝐒𝐢𝐧𝐚, 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐭'𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.

Partie 10.

SINA

Nous étions sur le seuil de cette porte prêts à toquer lorsqu'une voix nous interpela, Reda se tourna, puis lorsqu'il vit Radia il souffla d'agacement.

Radia: qu'est ce que vous faites ensemble ?

Reda: qu'on soit tous les deux ou non c'est quoi le problème? Dit ce dernier tout en l'observant agacé, il lui en faut très peu pour se mettre en rogne.

Radia: Je voulais juste savoir comme ça, me cri pas dessus. Répondit elle tout en me regardant étrangement.

Moi: Qu'est ce que t'as ?

Elle nous scrutait à tour de rôle, comme ci nous avions commis la pire des erreurs, comme ci nous étions en tord face à elle, et qu'on devait lui rendre des comptes. Vous savez cette sensation désagréable d'avoir l'impression de se faire juger comme la pire des trainés, et bien, c'était totalement ce que je ressentais sur le moment. Après un petit temps à nous observer, elle se décida enfin à me répondre.

Radia: Rien du tout, absolument rien. Bon on rentre ? s'enquit elle.

C'est exactement ce qu'on comptait faire juste avant que tu te pointes, pensais-je fortement, juste avant que Reda exprime mes pensées a voix haute.

Reda: C'est ce qu'on allait faire juste avant que tu ramène ta vielle gueule. Dit ce dernier prêt à ouvrir la porte.

Bon je l'ai pas exactement pensé de cette façon mais on y était presque.

Radia: Je t'emmerde Reda, vraiment. Répondit-elle avant qu'il exerce pression sur la clenche.

Reda: Va te faire fourrer. Répliqua-t-il tout en crachant à ses pieds.

Moi: Reda ! Comment tu parles là ! M'exclamais-je, sa vulgarité sans nom me dépassait.

Bien qu'habitué à son langage cru, je n'appréciais pas qu'il tienne ce genre de propos en ma présence, et puis pour le coup tout ce cirque n'était vraiment pas nécessaire. Mais bon vous le connaissez maintenant, c'est du Reda.

Reda: C'est une pute, je dis les termes. Continua ce dernier malgré mes avertissements, après tout, qu'est ce que j'attendais, qu'il m'écoute ? Rions. Je me suis vraiment prise pour une médiatrice, disons que ce rôle me colle parfaitement à la peau.

Moi: Mais tu comprends pas quoi dans, "parler correctement", c'est pas compliqué bordel.

Reda: Eh vas-y vous me cassez les couilles. Lança ce dernier, il n'avait plus la force de débattre, j'ai gagné. (Dans ma tête).

Il ouvrit finalement la porte avec entrain et intégra la pièce sans permission préalable pour le faire, que dire, que faire, le suivre ? À ce moment je me demandais sérieusement ce que je foutais avec cet énergumène irrespectueux, à part m'attirer des ennuies, je ne voix absolument pas en quoi il pourrait m'être bénéfique.

Le professeur qui expliquait son cours avec énergie s'arrêta pour nous regarder, ahuris. Quant aux élèves, beaucoup bavardaient suite à cette entrée fulgurante, sont-ils en train de nous juger? Ou encore pire me juger ? Tout un tas de question malveillantes tournées en boucle dans ma tête, mais il fallait que j'arrête de me torturer ainsi, l'accident de la veille était passé, tout était finit, alors dorénavant, je n'ai plus aucune raison de m'infliger ces réflexion débiles.

Je n'ai pas peur de leur regard.

Je n'ai pas peur de leur regard.

Je n'ai pas peur de leur regard.