Chapitre douze

28 3 9
                                    

Quelques jours plus tard
00:01 .
Tandis que je me lève , le cœur bâtant à cent à l'heure , je remarque que Catherine ( elle m'as dit oui pour que je l'appelle par son prénom , si on risquait de mourir , ça serait bête de ne pas l'appeler par son prénom ) est déjà prête est m'attend dans le couloir.
Elle m'aide à m'installer dans le fauteuil, et commence à me pousser .
L'hôpital est desert , seule les pas saccadés de Catherine romp le silence .
On arrive devant l'entrée de l'hôpital.
Maëlys est déjà prête et elle nous attend.
Je m'en souviens de quand on lui a parlé de notre idée de partir au laboratoire de Westron.
Elle avait d'abord crue à une blague mais quand elle avais vue nos airs sérieux , elle c'était inquiétée .
Nous avions discuté, et on lui avait demandé si elle était en mesure de venir avec nous.
Elle avait accepté, et avait menti aux médecins, disant aller mieux .
Depuis qu'on avait rencontré l'infirmière, Maëlys ne prenait plus les cachets . Elle les avait même jetés au toilette.
Catherine et moi on était là.
Elle les avait découpés , les avait mis dans la cuvette et avait tiré la chasse.
On l'avait laissé courir partout et faire une espèce de danse de la joie qui mélangeait le hip-hop et la danse classique en poussant des cris de joie.
Elle avait même fait la roue une bonne dizaine de fois.
Je voulais pas lui dire que c'était pratiquement rien ce qu'elle avait fait mais je voulais pas lui casser le moral alors, j'avais rien dit.

- Espérons qu'il n'y ai pas d'alarme murmura Catherine.
Maëlys croisa les doigts.
Catherine fourra un grand coup de pied dans la porte .
Mais.
Rien.
Ne.
Bougea.
Elle recommença une douzaine de fois , et essaya même de crocheter la serrure.
Problème. Il n'y avait pas de serrure.
- Laisse moi faire. Lança Maëlys, agacée en la prenant par les épaules et en la décalant d'un mètre.
Catherine haussa les épaules et la laissa faire.
Maëlys, tira sur la poignée et ,aidée par son hyperactivité se mit à donner des coups de pied très rapides et calculer dans la porte.
Elle se décala , pris la poignet la tourna et la porte... s'ouvrît.
- Hum... oui je le savais. J'ai fait exprès de pas réussir. Baragouina Catherine en me poussant.
Maëlys rigola et referma très délicatement la porte.
- Ca vas pas sonné ? Demandais-je pas convaincue.
- Mais nooooon t'inquiète pas . Chantonna Maëlys , en trottinant devant nous.
L'alarme ne me surpris pas vraiment.
Un hôpital sans alarme.. c'était pas vraiment crédible.
Maëlys avait arrêté de trottiner et hurla :
- Merde ! Vous le faite exprès ou c'est comment ?!
Je sais pas vraiment qui elle engueule mais je ne veut pas le savoir.
- COUREZ ! Hurla Catherine en poussant mon fauteuil.
- Ils vont pas nous poursuivre ? J'hurla.
- Mais noooon t'inquiète pas ils seront trop occupés à réparer la porte ! Hurla à son tour Maëlys.

Évidemment c'est le CONTRAIRE de ce que Maëlys a dit qui se produisît.
Les gardes se mirent à nous tirer dessus.
- VOUS LE FAITE VRAIMENT EXPRÈS BANDE DE CONS ! Hurla Maëlys.
Catherine, essoufflée , dit :
- T'arrête pas Maëlys . Cours . T'arrête pas . Suis moi je sais où aller.
Quand à moi ? Houa ! Je me cramponne si fort au accoudoir que j'ai les phalanges blanche.
J'ai jamais eu aussi peur de ma vie.
On nous tire dessus quand même !
- Aïe, PUTAIN. Hurla soudainement Catherine.
Elle s'écoula par terre.
Maëlys couru vers elle et hurla :

- Kimby ! Catherine est touché à la jambe ! Com...
Les gardes déboulèrent au bout de la rue.
Je me leva de mon fauteuil et dit très calmement :
- Maëlys écoute moi BIEN. Met Catherine dans le fauteuil et met moi par dessus . ( je la regarda droit dans les yeux) tu vas devoir nous pousser toute les deux dans le fauteuil, d'accord ? Tu penses que tu peux le faire Maëlys ?
Elle pris une grande inspiration, posa Catherine à moitié évanouie dans le fauteuil et je m'assit sur des genoux.
Je regarde Maëlys.
Je ne l'ai j'aimais vue aussi sérieuse.
Elle se met à courir de toutes ses forces en nous poussant.
Les gardes se remettent à tirer.
Maëlys se protège la tête en même temps de nous pousser.
Si elle tombe , ont est mortes .
Je chuchote à Catherine:
- Catherine ? Tu m'entend ?
- Oui.... murmura t'elle faiblement.
- Tu peux nous guider ? Tu te souviens où c'est le labo ?
De temps en temps je lui donnait des claques sur la joue pour ne pas qu'elle s'évanouisse.
Maëlys tomba , mais se releva immédiatement et se remit à courir...encore plus vite.
Elle saignait des genoux et avait les mains en sang mais elle ne s'arrêta pas.
Catherine se mit à me murmurer le chemin qu'il fallait prendre et je hurlais tout à Maëlys qui continuait, par je ne sais qu'elle prouesse et courage à nous pousser sans rechigner .
Les gardes ne nous pourchassaient plus mais Maëlys tint bon.
On arriva dans un parc , et Maëlys ralenti enfin .

Haletante, Maëlys mit le fauteuil près d'un arbre.... et fondît en larmes.
Sois à cause de ses blessures ou à cause de l'immense stresse qu'elle a eu . Un peu des deux je pense.
Je décala Catherine, poussa un peu plus le fauteuil et de mon bras disponible je pris la main de Maëlys.
- T'as été géniale Maëlys. Tu nous as sauvés. Sans toi , ils nous auraient déjà attrapées depuis longtemps.
Elle pleure toujours, et murmure :
- Si tu savais comme j'ai peur Kimby.
Je l'as pris dans mes bras ( a la limite du possible) et elle pleura encore longtemps sur mon épaule.
Je leva les yeux vers le ciel étoilé et  me dit qu'on avait vraiment eus de la chance de survivre.

L'envole d'une fille invisible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant