Chapitre 14 : rencontre

118 3 1
                                    

Les branches des arbres tapent sur mon visage, mon cheval lancé en plein galop direction les écuries, Micheal, le noir profond de la forêt, la peur, les égratignures...

Voilà ce que je vois dans le reflet de mon miroir, mon reflet.

Le reflet d'une personne à bout. Hier soir quand je suis rentré Ada c'est immédiatement excuser d'être partie si tôt, de m'avoir laisser seule, évidemment ce n'est pas de sa faute, elle n'as rien fait et je ne lui en veux pas.

Quand t'as thomas il a jurer de le retrouver et d'avoir une sérieuse discussion. Je pense que la discussion vas vite venir aux mains. Mais ça c'est un autres détails. Il c'est aussi énormément inquiété pour moi, il s'en est voulu de m'avoir dit que Ada voulait absolument faire une balade à cheval.

Quand t'as John, nous sommes maintenant deux blessés de guerre ! Enfin entre des égratignures et une balle c'est vachement différent mais bon.

Rester enfermer depuis des jours et des jours voir des semaines dans se manoir commence à me faire devenir folle, alors Arthur m'a gentiment proposer de venir travailler et de gérer les comptes dans leurs entreprises. Vu que Micheal est parti, enfin parti c'est un grand mot. Il faut que quelqu'un gère les comptes et c'est moi qui m'y colle.

Élipse du trajet

Je rentre et dit bonjour à la secrétaire, une veille femme approchant de la soixantaine, la peau ridée par le temps...des grosses boucles d'oreilles en or, avec un collier en perles. Je me dirige vers mon bureau qui est aussi celui de John. Je me demande ce que la journée me réserve...j'ouvre la porte et ce dernier est là assis sur sa chaise avec des papiers en mains.

-« bonjour Alice, comment vas-tu ? » me demande John. L'autre inconvénient c'est que tout le monde s'inquiète pour moi et me demande à longueur de journée si je vais bien. Suis-je si mal au point que ça ?

« bonjour John, je vais bien et toi ? Que disent ces documents ? »

« oui ça va...rien de bien important, des paris importants »

Le ton de sa voix cloche sur le ça va mais je n'y prête aucune importance pour le moment.

« ohhh, encore ? »

Ce dernier ce lève de sa chaise pour ranger les documents, en ignorant ma question. Je le regarde s'éloigner vers la porte mais quelque chose cloche. Il boite ? Qu'a-t'il fait pour boiter autant ?

« John ? T'es sûr que ça va ? Pourquoi tu boites autant ? C'est pas normal vas voir un médecin...prends ta journée si tu veux je me charge des paris »

Ce dernier se retourne vers moi avec un sourire gêné. Il est pas du genre à montrer c'est émotions ou ce confier mais avec moi il essaye dans parler le plus possible.

« ne t'inquiète pas, je me suis fait mal ce matin dans les escaliers du manoir. C'est pas grave c'est une chute débile hein ? Même plutôt drôle quand on y pense ahah »

John n'est jamais tombé dans ses escaliers.

« hum...si tu le dit »

Je m'assois à mon bureau et commence les comptes. Je regarde un instant John, il est tendu...pourquoi est-il tendu ? Cette histoire de cheville et d'escalier me dit que quelque chose cloche, en plus il est bizarre ce matin. Le bruit d'une porte qui s'ouvre et le brouhaha me fait revenir à la réalité.

« tu as écoutais la radio ce matin ? »

« parce que tu crois que je passe mon temps à écouter la radio ? »

Le début de la fin 🥃 { PEAKY BLINDERS  }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant