Céléstia

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Les gouttes de sang tombèrent goutte à goutte dans le lavabo. La fille qui tenait la tête de son propre père hurlait si fort, que ses poumons lui firent mal. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce n'était pas un crie de terreur, mais plutôt un crie de joie. Celestia, avait tué son propre père à l'âge de dix ans seulement.

Voilà l'histoire du personnage que créa Angela de toute pièce. Une histoire, qui parle d'un bonheur macabre et immoral. Assise sur son bureau, elle gratte sur une feuille comment Celestia trouva le bonheur absolu, en tuant son propre père qui la séquestrait, en envoyant en prison son propre mari quelques années plus tard, pour avoir la fortune, et comment absolument rien ni personne, ne pouvait la blesser, ou bien gâcher sa vie.

Quelques lignes de textes suffisaient à la faire vivre aux yeux d'Angela. Un simple personnage de fiction, pour la divertir. 

Quelques larmes tombèrent sur la feuille. le cœurs serré, Angela s'arrêta d'écrire et fondit en larme. Des notes affreuses sur son dernier contrôle d'histoire, chiffonné sur le côté, les pouces saignant dû au stresse quotidien,  et le moral bousillé par sa meilleure amie en dépression. Voilà les raisons qui firent que Céléstia entra dans sa vie. 

Quand elle descendit dans le salon voire sa mère et son père, après que ceux ci aient hurlé pour l'appeler, la jeune fille savait déjà que ce n'était pas un bon présage. Elle essuya ses larmes, pris un visage impassible, et se planta devant eux. Une vague de sermon et d'insulte s'abattit sur elle. Angela ne se souviens plus très bien ce qu'ils lui disaient. Mais les mots étaient tranchant comme des rasoirs, et les cries lui remontrèrent dans le cœur, lui donnant la nausée à force de battre trop vite et trop fort. L'orage étaient bruyant à l'extérieur, mais ils n'étaient rien, à côté des hurlements de père. 

- soit heureuse, ils ne valent rien.

Angela avait trop peur pour se rend compte de cette voix qui lui parlait. Elle ne faisait que de se retenir de partir en crise de panique intense, ce qui pourrait irriter d'avantage les parents. Elle fit semblant d'accepter, comme toute fille normal qui se faisait sermonner, et remonta dans sa chambre. Abattu de l'extérieure, mais tuée de l'intérieure. 

Elle ne se pris pas la peine d'allumer la lumière dans sa chambre. Ses muscles la lâchèrent à peine la porte refermé, et elle s'effondra au pieds de celle ci. Les larmes arrivèrent, mais elles étaient bloqué. Le bruit du tonner retentis dans toute la chambre. Et alors qu'Angela était sur le point d'exploser, le silence s'installa. 

Ni bruit, ni lumière, ni pensée. Ce lourd silence tua ce qu'il restait de son âme, car le temps s'était entièrement figé. 

Comme un murmure à son oreille d'abord, elle entendit des paroles douces et froides.

- La seul chose qui compte est ton propre bonheur. tu as le droit d'être heureuse. 

Angela en eu le souffle coupé. Son cœur bondit et se serra, comme étranglé par des mains qui lui traversèrent la poitrine. Céléstia se tenait devant elle, accroupis, et le visage si proche, qu'elle ressentait son souffle glacial. Ses yeux brillaient en rouge, et son sourire était si large, qu'elle en faisait peur. Une aura meurtrière enveloppa les deux filles dans la chambre sombre, qui ne s'éclairait que par la lumière des éclaires, qui passait au travers la fenêtre. 

Elle n'eut qu'une envie, celle de hurler de terreur. Les pensés folles de Céléstia sur le bonheur lui envahirent tout le cerveaux, ce fut insupportable. Lorsque qu'elle senti sa voix se débloquer en fin, Angela se mis à éclater de rire. 

Céléstia avait disparu dans un éclaire. Mais à la place, Angela porta sa mains à son cœur battant, qui commençait à s'enivrer d'une sensation nouvelle. Celui ci s'embrasa, et, toujours en s'accélérant, une sensation de brûlure intense l'envahit. Sa respiration se désordonnait, et son crâne se remplis de pensés qui n'étaient pas les siennes.

- Tue les! tues les tous! tue le monde! Nous sommes les seuls qui comptent! Notre bonheur est le seul qui est réel. Soit heureuse! rends toi heureuse! Je te jure que je te rendrais heureuse!

Angela se leva, tremblant, et un large sourire se dessinait sur ses lèvres. 

- c'est vrai, il n'y a que mon propre bonheur qui compte. Je n'ai besoin de personne pour être heureuse. et encore moins du jugement des autres. Se dit elle.

Angela était morte de l'intérieurs. Alors Céléstia pris possession du corp, et vit en elle à son tour.

Mais on ne tue pas une âme qui possède encore un corp vivant. on peut seulement s'en emparer lorsque celui ci est trop faible pour y rester. 

Angela se réveilla elle même le lendemain, dévasté par la veille, et sans savoir ce qu'il s'était passé. Mais on lui chuchota toujours à l'oreille qu'elle avait le droit d'être heureuse. Et elle approuva. Finalement, elle n'avait pas pleurée la veille. Elle avait simplement rit très fort. Quel était le mal? 

Céléstia se tenais de nouveau devant elle, avec son sourire glacial et ses yeux rieurs. Mais la lycéenne n'avait plus peur cette fois ci. Tant que le démon était à ses côtés pour gérer les situations de stresse intense, elle pouvais être heureuse.

Assise sur les banc du lycée, à écouter un professeur ennuyant faire une leçon de philosophie, la démone entrait en elle sans cesse, pour ressentir la vie.

Angela était toujours là, subissant les pensés vengeresse et ravageuses de céléstia. Ressentant ses sueurs froides et son cœur qui partait en vrille. partageant ses envies de meurtre contre le monde entier. Elle assista à la possession de son propre corp par un démon qu'elle connaissait bien. Mais tout ça, sans avoir le contrôle de quoi que ce soit. pas même de ses propres pensés. 

Avait elle passé un pacte avec Satan? Elle s'était enfin rendu compte de son erreur, lorsqu'elle sentie une envie de tuer ses propres proches. Une envie qui n'était pas la sienne, mais celle de Céléstia. le corp tout entier n'était pas assez courageux pour réaliser une tel chose, mais la pensé fu si terrorisante, que Angela chassa Céléstia par tout les moyens. Mais impossible de se débarrasser d'elle. Il fallait se battre férocement. 

- Tu ne me fais pas confiance? ressent cette sensation dans le cœur, les palpitements! je suis là pour t'aider Angela. Toi et moi, on peut tout avoir. absolument tout! A condition de ne plus être malheureuse pour les autres. Tu sors enfin de la dépression grâce à moi

Ses paroles étaient claire, mais elle venait directement de sa propre tête. Angela avait la sensation d'être complètement folle. Elle ne savais plus qui elle était elle même. 

Son cœur se pressa de nouveau. Une envie de vomir l'envahit, et sa tête fu secoué violement dans tout les sens. 

Angela et Céléstia se tenaient face à face. Une dernière fois, l'esprit malsain tenta d'obtenir son approbation. Elle s'approcha avec lenteur, tenant un couteau par la lame. elle lui tendis le manche, tout en lui caressant la joue avec son autre main. 

-tue le monde pour nous deux.

Angela regagnait petit à petit de la respiration. Ses yeux étaient fermés, et ses oreilles sifflaient. 

Une envie meurtrière monta de nouveau en elle. Une envie qui lui était propre cette fois. Ses mains en tremblaient, et ses yeux s'enflammèrent de rages, avant de ses jeter sur Céléstia en hurlant à mort. Un coup de couteau, deux coup de couteaux, puis trois, et quatre, cinq, six et sept! Le sang rouge vif giclait à chaque nouvelle entaille, et le crie rauque de Céléstia lui perça les tympans. Elle finit par lâcher le couteaux, les mains ensanglantés, et tremblant, et les yeux remplie de larmes. Elle vit le regards de Céléstia, toujours brillant, mais le corp gisant au sol, et mourant à petit feu. Celle ci lui sourirait une dernière fois avant de partir.

- Tu sera malheureuse. Un jour, tu me supplieras à genoux de revenir te posséder. Et ce jour là, je serai de nouveau là, compte sur moi. 

histoire inspiré de faits réels .

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 31, 2023 ⏰

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recueille de mes quatre nouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant