Les pupilles fendues de Nâga s'élargirent, chargés de désir, et il se jeta contre mes lèvres comme une bête affamée. Sa langue noire bifide vint à ma rencontre, ne me laissant pas le choix sur la danse qu'il menait, me dominant totalement. Ses baisers étaient aussi brûlants que son corps.
Ses mains douces et ardentes vinrent effleurer, caresser et masser l'entièreté de mon corps. Le reptile vint malaxer mon torse entre ses doigts. Il descendit sur mon ventre et mon membre dont il s'occupa à peine, mais s'arrêta un moment au niveau de mes bourses en les massant, augmentant ainsi mon envie de jouir.
Son aura vint me percuter et m'obligea à ouvrir plus les cuisses pour lui, mouillant ainsi mon intimité abondamment. Cela me fit basculer vers un énième orgasme vertigineux, me faisant voir des petites taches noires, tant il était intense.
Le démon semblait presque avoir perdu le contrôle et son instinct prit le dessus, voulant me posséder et se repaître de tout ce que je pouvais lui offrir.
J'étais moi-même égaré dans tout le plaisir et l'amour que je recevais, venant presque m'y noyer avec bonheur. Je me sentais aimé et choyé de la part du reptile, et même de mes autres compagnons restés plus en retrait.
J'entendais les gémissements des serpents, les frictions de leurs corps, les bruits humides de leurs baisers ainsi que les coups de boutoirs de certains. C'était un merveilleux spectacle empli de luxure que je voulais entendre toute ma vie à leurs côtés.
L'odeur autour de nous avait aussi changé, elle était devenue saturée d'une senteur sucrée et suave, si bien qu'elle me détendit encore plus que les encens et bougies de la grotte. C'était comme un poison enivrant, fait pour amadouer les proies avant de les dévorer.
Je pris une profonde inspiration, ne pouvant m'en empêcher, voulant profiter des délicieuses sensations que cela me faisait ressentir. Mes muscles se relâchèrent totalement et mon entrée, brûlante de plaisir, se mit à palpiter d'envie.
Je me laissai totalement dominer par Nâga, par ses baisers, son énergie fulgurante et toutes ses attentions. Lutter n'aurait servi à rien, et même s'il était brutal, j'en demandais plus, le voulant tout entier.
Ses lèvres dévièrent rapidement dans mon cou sensible et ses mains empoignèrent fermement mes fesses les malaxant avec ardeur. Il avait trouvé sa proie qu'il s'apprêtait à déguster et rien n'aurait pu l'arrêter. Les grognements qu'il lâchait me faisaient perdre pied et je me mis à gémir d'envie en retour.
Il prit le temps d'embrasser chaque partie de mon corps, de mordiller ma peau à plusieurs endroits, y laissant des marques violacées. Les petites morsures qu'il laissait sur ma peau n'étaient pas assez, j'avais besoin de sentir ses crochets s'enfoncer dans mon épiderme.
Mes tétons furent de nouvelles fois mis à rude épreuve. Il jouait avec mes bijoux, les faisant tourner ou les tirant tantôt avec ses lèvres et sa langue, tantôt avec ses doigts. Je criai de plaisir et mon intimité s'humidifia au-delà du possible.
Le guérisseur avait eu raison, j'étais encore plus sensible et heureusement, le perçage avait cicatrisé à mon plus grand soulagement. Je n'éprouvais que du plaisir et les tiraillements de mes mamelons n'étaient que pur délice. Je ne cessais de crier tellement ce que je ressentais était bon.
Je ne comptais plus mes orgasmes tant ils étaient nombreux aux fils de ses actions sur mon corps. Tout me rendait fiévreux d'envie et d'amour pour lui et pour la horde.
Nâga avait complètement relâché son aura, suivit par les autres reptiles, si bien que je me sentais presque étouffé par leurs énergies dévorantes et piquantes, de manière presque insupportable. Je ne voulais cependant rien arrêter, tout ce que je ressentais était un bonheur absolu et indescriptible.
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Serpens Natura
FantasyCionà, une jeune faé originaire de Rosamÿr, décide de fuir le pays en guerre et les chasses aux non-humains instaurés par les habitants. Il tente de trouver refuge sur le continent des Terres Arides, mais se fait enlever par des mages pour être vend...