« Jusqu'à ce que la mort nous sépare » [en pause]

Chapitre 10

Hotel Mercure - 11h

J'ouvre les yeux et m'étire. Je tourne la tête à droite. Sofyan n'est plus dans le lit. Je me lève  pour aller me débarbouiller la face à la douche.

J'en profite pour me recoiffer et je me mets à la recherche de Sofyan, que je  retrouve sur la terrasse devant une table bien garnie.

-  Sabah el kheir , bien dormi ? demandais-je en m'installant près de lui.
-  Sabah el kheir, ça va, t'as un peu ronflé mais ça m'a pas empêché de dormir me répondit-il avec un sourire au coin.

Oh non la honte ...

-  Je plaisante, tu étais silencieuse. Tu n'as pas bougé d'un centimètre.

Je lui donnais un coup au bras tandis qu'il rigolait de sa bêtise.

-  Alors très cher époux, qu'est-ce que tu nous as prévu pour ce début de nouvelle vie à deux , dis-je ironiquement.
-  Vu qu'on va passer quelques jours ensemble avant que tu retournes en France, je pensais qu'on pouvait déjà commencer par apprendre à se connaître et passer du bon temps.
-  C'est déjà un bon début, effectivement.

Maintenant que j'étais mariée, c'était tout un changement qui m'attendait.

A commencer par déménager en Italie, un pays que je n'avais jamais visité auparavant et dont je ne savais même pas pratiquer la langue.
Je devais aussi déclarer le mariage aux yeux de l'État en France, emballer mes affaires et les expédier rapidement à Florence, ville où j'allais vivre à présent.

-  Tu penses à quoi ? me questionna Sofyan.
-  A tout ce que je dois faire à mon retour en France, avant d'emménager en Italie.
-  Pense pas à ça, profitons des derniers jours de vacances qu'ils nous restent.
-  Tu as raison. On fait quoi aujourd'hui ?
-  Ce que tu veux, je te laisse choisir.
-  Je t'avouerais que j'ai pas vraiment envie de sortir ce matin. Je voulais plutôt me reposer et reprendre mes esprits par rapport à tout ce que j'ai vécu dernièrement.
-  Je te comprends.

Je remplissais mon assiette et commençais à déjeuner sous le regard de Sofyan.

-  J'aime pas trop qu'on m'observe quand je mange. Tu peux plutôt regarder le paysage ?

Il rigolait.

-  C'est pas marrant ce que j'ai dis, dis-je.
-  Je ne me moque pas, rassure toi. Je constatais seulement à quel point j'étais chanceux d'avoir une belle femme à mes côtés.

Wahou.

Je devais être rouge à ce moment-là. Je m'attendais pas à ça de sa part, même si c'est toujours plaisant d'être complimenté.

-  Je te remercie. Mais tu as surement du voir plus belle que moi dans ta vie, lui fis-je remarquer.
-  Détrompe-toi. Les femmes n'ont jamais été mon centre d'intérêt. Il est vrai qu'en tant que footballeur je dois plaire à beaucoup mais je n'ai jamais connu aussi charmante que toi, me répondit-il avec un clin d'œil.

Je ne sais pas à quoi il joue, mais ses compliments ne changeront pas ma perception de ce mariage.

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Pour des raisons d'organisations et de gestions là publication des chapitres des histoires « Jusqu'à ce que la mort nous sépare » et « A nos coeur meurtris » seront publiés 1 semaine sur 2 tout les vendredis.
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