Chapitre 36

4 2 0
                                    

PDV Cheffe

Depuis qu'il est parti, il y a comme une ambiance étrange dans l'immeuble. L'ambiance n'est pas la même. Je n'irai pas dire qu'il me manque, loin de là. J'ai surtout la rage de ne plus l'avoir à portée de main. Je ne sais toujours pas comment ni où il a pu aller...

Victoria reste toujours muette face à la situation. Je ne comprends pas pourquoi. Mais je ne veux pas la brusquer. Je la trouve tout de même sensible et je ne sais pas elle à quelque chose dans le regard qui me prouve qu'elle n'est pas la personne qu'elle veut nous montrer.
Elle cache des choses, elle veut faire la dure à cuire mais ce n'est pas sa vraie personne qui en sort. Bien au contraire, elle a un passif et je veux en savoir + afin de pouvoir la manipuler et la faire entrer dans mon équipe.

Après les meurtres de l'autre et ceux que j'ai pu commettre récemment, mon équipe est en sous effectif. Cela n'annonce rien de bon si une prochaine guerre s'approche. Je sais que mon ennemi ou mes ennemis observent mes moindres faits et gestes.

Je me dois de leur montrer que je peux et que je vais gagner. J'ai un préssentiment que ce sont plusieurs hommes qui sont  en tête de cette opération..

Je ne pourrai citer de nom mais j'en ai un bien en tête...
Nous ne nous sommes pas croisés depuis plusieurs années et pourtant je ne sais pas pourquoi mais je sais qu'un jour, nous nous retrouverons face à face, et ce ne sera pas pour prendre le thé mais bien pour une mise à mort...

PDV Victoria

J'ai l'impression que cela fait des lustres que je suis ici. On m'a proposé à maintes reprises de me balader dans les couloirs. Mon esprit veut tant quitter cette pièce qui se rétrécit à force de passer mon temps à observer les murs qui m'entourent. Malheureusement, mon corps a comme un blocage, je n'arrive pas à passer le seuil de la porte.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe... Pourtant je peux me lever, marcher, parler (enfin avec moi-même pour l'instant, car je ne me sens pas capable de parler de ce que j'ai vu concernant l'autre gamin), mais il m'est impossible d'aller voir l'horizon ainsi que de gambader dans les différents couloirs auxquels j'ai pu avoir accès tantôt.

Il faut que je trouve un moyen de sortir d'ici. Il m'était plus simple de réfléchir lorsque Nicolas était entre ces 4 murs. Néanmoins, il n'est plus là, cela veut dire que je suis seule face à ce groupe d'individus qui commencent très sincèrement à m'angoisser.

J'aurai tellement dû écouter mon copain et ne pas franchir la limite en m'aventurant vers cette secte de tarés.

Je n'aurai jamais dû sortir avec lui, cela m'aurait permis de vivre une vie normale et paisible tout en restant innocente face à cette horreur sur ce contrôle de l'histoire ainsi que des "personnages" qui constituent notre Planète.

Le jour où les livres ont décidé de nous voler notre monde...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant