November rain [ZoSan]

Chapitre 2

Bonjour à toutes et à tous,

Voici la suite, un peu plus longue. Je ne sais pas encore combien de chapitres elle fera, mais au moins cinq de manière certaine, une dizaine ou plus si l'inspiration reste jusque là.

Enjoy.

CHAPITRE 2

..

- Ton chez-toi?

- C'est ça. Pas très spacieux, mais on s'en contente.

Sanji, qui s'était vaguement présenté lors du trajet, dépose son trousseau de clé dans un bol disposé sur la commode de l'entrée.

J'enlève les baskets trempées dans lesquelles pataugent mes pieds et j'observe d'un coup d'œil furtif le nouvel environnement qui m'entoure. Moderne et simple mais confortable. Tout est accordé, les couleurs et les objets ont parfaitement leur place, sans partir dans l'ostentatoire. Tout est à l'image du propriétaire, comme la cuisine suréquipée qui confirme ses propos précédents. Cette dernière est ouverte sur le salon, ce qui donnerait en temps normal une bonne luminosité. Trop difficile à affirmer avec la tempête qui assombrit le ciel.

- Suis-moi.

Je ne me fais pas prier et ce n'est qu'en entrant dans une chambre dotée d'un lit double, aux draps tirés et propres, que je réalise que je vais passer la nuit chez le mec sur qui je fantasme depuis des semaines.

J'aurai pas cette chance tous les jours.

Je lorgne ses fesses quand il se penche sur le tiroir ouvert d'une commode en bois. Je continue de le reluquer et je souris finement. Il est un juste milieu à tout. Maigre mais pas dépourvu de muscles. Peau pale, mais pas comparable à un malade. Cheveux qui retombent sur sa nuque blanche, sans être trop longs.

C'est fou l'effet qu'il me fait... Sûr qu'il plait aux femmes.

-Tiens.

Il me tend, en revenant vers moi, une pile de fringues.

-Va te changer, la salle de bain est derrière. Pas envie que tu trempes le canapé.

Et mince, déjà promu au poste de canapéiste. Mauvaise pente vieux!

-Merci.

Je pars me réfugier dans la dite salle de bain et pose les vêtements au sol. Les nombreux produits de beauté sur le lavabo attirent mon attention.

Coquet le cook.

J'inspecte ce qui m'entoure. Gel douche aux fleurs dont je n'ai jamais entendu le nom, multiple parfums, pince à épiler et je ne parle même pas du pot de cire sur l'étagère.

Vraiment très coquet. Un signe?

J'essaie de ne pas me faire trop d'illusions et j'enlève mes vêtements mouillées.

Je les essore au dessus de la douche et les laisse étendues sur le bord de celle-ci, avant de me positionner devant le miroir à pied pour faire une petit inspection. Je suis content de découvrir que j'ai encore pris en masse ces derniers temps. Par contre, il faudrait que je fasse quelque chose pour la touffe de cheveux que j'arbore, qui commence à devenir "un poil" trop long.

Je ne crois pas être dégueulasse à voir, mais je n'ai jamais cru être au goût de beaucoup, et encore moins à celui du cuistot à qui appartient le logement. Je crois que mon air fermé et je-m'en-foutiste n'attire pas grand monde. Ce n'est pas vraiment quelque chose qui m'inquiète beaucoup, n'étant absolument pas ma priorité, mais savoir qu'on pouvait plaire reste toujours flatteur.