Amaliya
Je sens deux bras m'enlacer ce qui me réveille.Je soupire.
- Je croyais que tu dormais ?
- J'ai le sommeil léger. Dis-je en gardant les yeux fermés.
- Tu sais que tu vas le réussir cet oral.
- Ouais... si on veut.
- Moi je suis sûre que tu vas y arriver, et que tu vas tout déchirer, tellement que pendant que les autres applaudissent moi j'hurlerais.
Je ricane et me tourne vers lui. Je joue un moment avec un bouton de ma chemise avant de prendre la parole.
- Pourquoi tu es si bon avec moi ?
- La question ne se pose même pas Ama'.
- Je ne veux pas te perdre.
- Tu ne me perdras pas.
- Tout le monde me disait ça.
- Mais je ne suis pas tout le monde, et tu le sais.
J'inspire et j'expire.
- Je ne te remercierais jamais assez Lorenzo.
- Tu me remercies déjà assez en allant un peu mieux tout les jours.
Je l'enlace et enfouie la tête dans son cou.
- C'est vrai que une majorité des mecs du bahut sont à fond sur moi ?
- Tu vas m'en vouloir si je dis la vérité ?
- Dis-moi.
- Bah... il se peut... que j'ai...
- Lorenzo, qu'est-ce que tu as fais ?
- ... je... je les ai menacé pour ne pas qu'ils t'approchent.
- Quoi ? Mais pourquoi t'as fais ça ?! Je demande en me mettant en face de lui.
- Mais parce que tu venais à peine de sortir de ta dépression en arrivant au lycée ! En plus je savais que les mecs ce n'est pas ce qui t'intéressait à l'époque et pas du tout ce dont tu avais besoin.
- Depuis quand tu décides de ma vie à ma place ?
- Désolé mais je voulais te protéger de tout ça mi tesoro.
- Tu es devenus mon père Lorenzo.
- J'ai quand même fait le bon choix non ?
- Mais c'est ma vie pas la tienne. Dès lundi je veux que tu retires toutes tes menaces.
Une lueur de tristesse apparaît dans ses yeux.
- Tu veux... être en couple ?
- Non, mais ça reboost toujours un peu ta confiance quand un mec vient te dire qu'il est amoureux de toi. Et puis comme ça je pourrais peut-être enfin socialiser avec des gens.
- Il y a certains mecs à ne pas fréquenter.
- Je sais bien, mais je pense que je suis prête à parler avec des gens maintenant. A ne pas faire une crise dès que l'un d'eux me touche.
- T'en es sûre ?
- Oui Lorenzo, j'en suis sûre.
- D'accord... alors je retirerais toutes mes menaces.
- Merci. Ton père est rentré ?
- Il est en bas, tu veux aller le voir ?
- Puisque je suis sa nièce préférée il va m'interdire de sortir dehors ? Dis-je en me redressant.
- Il est une heure du matin donc oui, et tu te vantes un peu trop je trouve.
- Bah entre les filles de tío Alex, ceux de tío Thomas, de tío Julian et Milo je suis sa préférée.
- Et pourquoi tu le serais ?
- Peut-être parce que les autres on ne les voit qu'une fois par mois au dîner de famille ?
Il sourit.
- Je rêve ou tu as pris une chemise de ton père ?
- Ce sont ses anciennes chemises. Je fais de la couture avec.
- Ferme un bouton on voit presque tes seins.
- Je m'en fiche, je suis avec toi.
Il me prend par les hanches et je me retrouve aussitôt allongée sur lui.
- Lorenzo...
- Je vais pioncer Ama'.
- D'accord mais moi je dors comment ?
Il se tourne sur le côté. Je l'enlace et enfouis la tête dans son cou.
Comme ça tout le monde a une part.
J'arrive m'assoupis doucement dans ses bras.
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AMALIYA T°2
Romantik"Et pour cela, tu t'es infligé la douleur que je ressentais. Tout ça pour qu'on se retrouve ici, sur le sol de ce vestiaire, à partager nos larmes. Nos souffrances, qui nous ont tout les deux démunis de tout bonheur. Le monde nous a tué, il nous a...