Chapitre 7

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Gaius préparait le souper, remuant de manière pensive, le ragoût qui bouillait dans la marmite lorsqu’un bruit sourd lui fit se retourner. Merlin venait d’apparaître. Rouge est en sueur. 

-Gaius ? 

-Qu’il y a t’il Merlin ? Pourquoi es tu donc dans cet état ? 

-Quoi ? Quel état ? Oh ! J'ai couru voilà tout. 

-Merlin … Le gronda le vieux sage. 

-C’est Arthur .. Il est … Il a …

-Est ce que tu le trouves attirant ? 

Merlin se laissa tomber sur une chaise.

-Ho oui… Encore plus que d’habitude… 

Gaius tiqua.  

-Parce qu’il l’est d’habitude ?

-Êtes- vous aveugle ou quelque chose comme ça ? 

Gaius fit rouler ses yeux avant de demander plus d’explication d’un simple mouvement de tête. 

-Ce n’est pas un troll. 

-Je le sais bien. Tu sais ce qu’il est n’est ce pas? 

-Je ne veux y croire. 

-Pourtant le fait qu’il … T’échauffe le corps est bien une preuve non ? 

Merlin le dévisagea avec de grands yeux coupables. 

-Non, ce n’est pas très clair pour moi. Mais le fait qu’il dise que je sente bon comme quelque chose que je voudrais manger … ça.. C’est plus qu’étrange … N’y a t’il pas de moyen d’en être tout à fait sûr ? 

-Comment as tu fais pour savoir si il n’était pas un troll ? 

-Soyez sérieux une minute Gaius… Un autre moyen. 

Le vieux médecin sembla réfléchir… 

-Les succubes détestent les femmes. Toutes demoiselles encore pure ne peuvent que défaillir en leurs présence. Fait entrer Guenièvre dans la chambre du roi, si elle se sent mal tu aura ta réponse. 

-Je ne veux pas la mettre en danger … Arthur ne me le pardonnera pas. 

-Ce n’est pas dangereux si c’est juste un instant. 

Merlin sembla se résigner à cette idée. 

-Bien… Envoie la moi demain matin lorsqu’Arthur dormira encore, ce sera sans doute mieux. 

-Merlin … Au lueur de ce que tu m’as dit. Il vaut mieux que personne d’autre que toi ne sois en contact avec le roi. Interdit surtout l’accès à tous les hommes qui voudraient le voir. Parce que si il est ce que l'on croit, les hommes incapables de magie ne saurons se contrôler face à l’aura qu’il dégage. Et même ceux doués de magie je m’en méfierai. 

Seule la flamme crépitante éclairait leurs yeux sérieux. 

-Dois-je me méfier de moi même ? 

-Tu devrais toujours te méfier de toi-même Merlin. Mais tu es Emrys. Tu es le plus grand sorcier que cette terre ait connu depuis longtemps si ce n’est de tout temps. Si il y a bien quelqu’un capable de se contrôler, alors c’est sûrement toi. 

-Je repousserai tous ceux qui veulent lui rendre visite mais après que Guenièvre soit venu, si elle se sent effectivement mal, il faudra décréter le roi contagieux et je serai le seul à l’entrevoir. Je m’enfermerai avec lui jusqu'à ce que vous trouviez un remède. 

-Je suis dors et déjà en train de le chercher. 

-Bien .. C’est une bonne chose. 


Merlin se leva et fit venir à lui une assiette qui se servit d’elle même dans la marmite et il en avala prestement le contenu devant les yeux un peu hagard du médecin. 

-Il faut que je retourne voir Arthur et je ne vais tout de même pas manger devant lui. Ce serait bien trop cruel. 

Gaius sourit. Mais ces sourcils se froncèrent lorsqu’il aperçu la marque rouge dans le creux de la main de son apprenti. 

-Qu'as tu donc là ? 

-Ho ce n’est rien. Comme Arthur trouvait mon odeur alléchante j’ai supposé une seconde qu’il pourrait être un vampire alors nous avons fait le test. 

-Mais enfin Merlin ! Les vampires ne peuvent survivre dans nos régions ! C’est beaucoup trop humide ! 

-Parce qu’ils existent réellement ? 

-Tu t’es entaillé la main sans même le savoir ? 

Merlin haussa les épaules tout en finissant le contenu de son assiette. 

-Tu mettra un peu d’alcool dessus tout de même. Et un bandage ne serait pas de trop. 

Merlin s'exécuta et repartit en direction des appartements royaux. Gaius quant à lui, secoua la tête de lassitude, se servit à son tour une assiette et se replongea dans la lecture de ses grimoires pour chercher une nouvelle fois une solution à la folie de Morgane.

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Une saison dans le Stupre[Merthur]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant