J'ai toujours su...

Chapitre 34

Je toque à la porte de sa chambre et il viens m'ouvrir la porte. Son visage semble heureux mais inquiets. Je lui fait un petit sourire et il me laisse entrer. Malgré le fait que nous soyons en dispute il y a toujours cette connexion entre nous, ce truc qui fait que je me sent bien. Nous nous installons sur son lit.

- Je pense qu'on devrait parler même si j'ai bien l'impression qu'on a tout les deux de gros problèmes de communication.

- Oui... T'as raison. 

Je réfléchit à la phrase que je vais formuler et lui me regarde comme si il attendait que je parle. Ce qui est logique vu que c'est moi qui ai initié cette conversation alors je devrais peut-être me mettre à parler et arrêter de réfléchir. 

- Je m'excuse pour la façon dont j'ai réagit tout à l'heure. T'étais mal et j'ai même pas essayé de réellement comprendre ce que tu pensais. 

Il sourit légèrement, mes excuses semble lui faire plaisir. 

- T'inquiètes pas c'est pardonné. Je sais que ta ... relation avec Sam est importante pour toi et que tu as pu te sentir attaqué. 

- Oui mais ça n'excuse pas pour autant ce que j'ai fait. J'essaierai d'être plus compréhensive dans le futur. Mais il y a quelque chose que aujourd'hui je ne comprend toujours pas, c'est pourquoi est-ce que tu es jaloux. 

Il prend un inspiration avant de me répondre. 

- Je crois que tu t'en rends pas contre mais toi et Sam vous passez énormément de temps ensemble. Et je dis pas que ça me dérange que tu passes du temps avec ton ami mais vous être très proches et... tactiles. Et je sais qu'il te connais bien mieux que moi ducoup j'ai parfois l'impression que tu préfèrerais sortir avec lui plutôt qu'avec moi. 

Ce qu'il me dit me surprend un peu. Comment j'ai pu passer à coter de ça.

- J'avais aucune idée que tu pensais ça. Pietro faut que tu saches que si je suis aussi proche de Sam c'est par ce qu'on a été là l'un pour l'autre dans des moments très compliqués. Quand j'ai emménagés au QG je venais de perdre ma mère et lui son père. On s'est entraidé dans ces moments dur et de là est née une complicité. Je ne l'ai jamais vu autrement qu'un ami... enfin si peut-être, aujourd'hui c'est ma famille. Tu n'as aucune raison de t'inquiété car c'est avec toi que je veux être et rien ne peux me faire changer d'avis. 

Je met délicatement mes mains sur son visage et je peux voir dans ses yeux qu'une partie de lui doute encore un peu de mes sentiments. 

- Pour moi, dans ce monde, il n'y a que toi. Les autres n'ont plus eu d'importance à partir du moment ou je t'ai rencontré. Je suis tellement reconnaissante de t'avoir et je ne gâcherai ça pour rien au monde. 

Il sourit et me prend dans ses bras, il semble soulagé. 

- J'ai eu un peu peur de te perdre aujourd'hui, me dit Pietro

- Tu ne me perdra jamais Pietro. Mais si on veut que ça fonctionne entre nous faut vraiment que t'apprennes à communiquer, tu peux plus garder autant de choses pour toi. 

- Je sais, mais j'ai peur que si je te parle de ce qui me tracasse ça brise quelque chose entre nous. 

- Non justement, c'est si tu ne dis riens que quelque chose peut se briser. Si tu m'en parles on peut arranger les choses, faire en sorte que nous soyons tous les deux heureux dans cette relation. 

- J'essaierai, pour nous. 

Je ne peux m'empêcher de sourire en l'écoutant. C'est vrai que j'ai longuement douter de ses sentiments et jours après jours il me prouve qu'il ressent bel et bien quelque choses pour moi. 

Après ça nous sommes juste rester là sur son lit à parler de nos vies. Il me raconte que quand il était ado il avait une queue de cheval et qu'il s'était teint les cheveux en vert. Même si il serait beau avec toutes les coupes je préfère largement celle qu'il a là. Je lui parle de ma période ou je faisait de la comédie musicale dans mon lycée et il rigole en m'imaginant en Plumette. Même si on eu deux enfances très différentes on arrive à se comprendre. Toutes nos conversations, la façon dont il me fait rire, c'est ce qui me rend tellement bien avec lui, j'aimerai savoir s'il ressent la même chose. Et quand il m'embrasse après que j'ai rit à une de ses blagues, je crois que ça veut dire que oui.