Chapitre 15 : Explication partie 2

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Dudley se réveilla le lendemain matin, avec le souvenir d'un rêve vraiment très étrange. Toute sa famille était présente dans ce rêve, ainsi que madame Figg, l'adulte folle de chats, qui le gardait quelquefois. Cette dernière lui avait d'ailleurs dit que son cousin et lui étaient des sorciers et l'avait amené dans un endroit étrange, où on vendait des baguettes magiques, des chaudrons, des livres et des animaux vraiment très très bizarres.

En revenant à la maison, madame Figg leur avait expliqué qu'ils étaient des sorciers et que les parents de son cousin avaient été tués par un homme très méchant et qu'ils étaient des héros ou un truc comme ça.

Mais ça ne pouvait pas être vrai, c'était juste un rêve très étrange, que son esprit lui avait joué. Son oncle et sa tante étaient des ivrognes, qui ne travaillaient même pas et étaient morts dans un accident de voiture, qu'ils avaient provoqué.

Mais le plus étrange dans ce rêve, c'était que ses parents n'avaient pas nié, qu'ils avaient cru quelque chose qu'ils avaient toujours détesté, qu'ils avaient toujours méprisé, allant même jusqu'à lui interdire de se déguiser pour Halloween.

La seule bonne chose qu'il retenait de ce rêve était que son père lui avait parlé, qu'il lui avait dit qu'il regrettait de s'être comporté comme ça, qu'il l'aimait et surtout, que ce n'était pas de sa faute. Il aimerait tellement que ce soit vrai, que son père recommence à s'occuper de lui, comme avant.

Dudley se leva de son lit et sentit une petite douleur à son genou gauche. Il remonta son pyjama et s'aperçut qu'il y avait un grand bleu dessus. Ah, oui, c'est vrai, il s'était pris une table la veille. Il fit quelques pas pour voir s'il pouvait vraiment marcher, mais s'aperçut que tout allait bien et qu'il avait bien moins mal que la veille au soir.

Dudley sortit de sa chambre et rejoignit sa mère et son père, qui étaient déjà en train de prendre leur petit déjeuner, tandis que son cousin venait tout juste de sortir de son placard.

— Prépare-moi à manger, aboya-t-il.

— Dudley ! Rappelle-toi de ce que nous avons parlé hier. Les choses vont changer. Si tu veux ton petit déjeuner, tu me le demandes, à moi ou à ton père.

— Mais il ne s'est rien passé hier, répondit-il, c'était juste un rêve.

— Non Dudley, tu n'as pas rêvé. Tout ce que nous avons vu et parlé hier est vrai. Vous êtes des sorciers.

— Oh.

— Mangeons tranquillement et ensuite, nous parlerons, d'accord, proposa Vernon.

Pétunia sortit de table et alla prendre le petit déjeuner de son fils, tout en prenant une autre assiette pour son neveu. Elle versa une généreuse portion pour Dudley et en versa une plus petite à Harry, ce qui était déjà suffisant pour l'instant. Elle avait passé toute sa nuit à réfléchir à ce qui venait de se passer, le regard qu'Arabella lui avait donné, lorsque son fils avait dit qu'il avait poussé son cousin, qu'il s'était blessé à la jambe, parce qu'il s'était précipité comme un goinfre.

Elle savait qu'elle n'aurait jamais dû traiter son neveu comme ça, que si Lily avait été toujours en vie, elle aurait été horrifiée et déçue par son comportement envers sa chair et son sang, le seul – à part son fils – héritier avec du sang des Evans dans les veines. Bien qu'elle sût que son comportement, et encore plus celui de son mari devaient changer, elle savait qu'il serait beaucoup plus difficile de le mettre en pratique.

Dudley mangea avec joie son assiette, après que sa mère lui ait demandé comment son genou allait. Alors comme ça, tout ce dont il avait rêvé était en fait la réalité. La magie existait et lui et son cousin étaient des sorciers. En plus, ses parents semblaient le savoir depuis toujours et leur avaient toujours menti. Pourquoi avaient-ils réagi comme ça ? Pourquoi ne pas leur avoir dit qu'ils étaient des sorciers, lorsqu'ils faisaient des choses étranges ? Après tout, la magie semblait être géniale.

Dudley Dursley, un sorcier ? C'est impossible ! Et pourtant....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant