Ma Foi À Rude Épreuve.

L'Esprit Saint Me Rappelle Ma Promesse Envers L'Éternel

Je me souviens de cette nuit, car elle a marqué le début d'une nouvelle étape dans ma vie. Une robe rouge courte, je portais, et un maquillage très prononcé.

Quant à ma chevelure Afro, je l'avais plaqué à l'aide d'un gel pour qu'elle tienne en chignon.

Père avait loué pour nous une boîte de nuit. Et alors que je n'étais que censé être entouré d'Elena, de ses connaissances et des personnes à qui ils avaient passé le mot, je me retrouvais à reconnaître des visages qui signalaient finalement à plusieurs de mes anciens camarades du lycée que j'étais en ville.

J'avais bu violemment, puis, il y avait ce jeune homme qui me collait à la peau.

Voulant me lâcher, je commençais à l'embrasser, me rendant aussi compte de mon manque d'expériences. Et ça, ça m'énervait encore plus, me poussant à chercher à aller plus loin. Nous étions ainsi allés dans les toilettes. Mais là-bas aussi, même dans mon état, une voix ne voulut pas m'autoriser à faire certaines choses.

Troublée de ne point pouvoir me débarrasser de quelques faces dans mon âme, je trouvais tout de même une alternative, 'on ne le fera pas pour l'instant, mais je veux juste que tu uses de tes doigts.' Ayant peur d'aller loin. Lorsque quelque part, mon âme me priait de garder espoir de revoir celui que je voulais voir être mon mari et officiellement mon premier.

Quand bien même, à cause des actes que j'étais en train de poser à cet instant, je me sentis misérable.

Ensuite, devant ce jeune homme qui voulait insister à aller plus loin, je m'énervais et sortais finalement de la pièce pour aller boire encore plus. Et c'était aux urgences que j'avais finies.

Après être rentrée à la maison, j'étais tombée très malade. Les médecins me disaient que tout allait parfaitement bien, mais je me sentais partir à petit feu.

J'avais peur. Ainsi, devant la nonchalance de ma famille, j'appelais Celui qui m'avait toujours aimé.

Or, cette fois-ci, je n'avais plus de réponses. Je cherchais le Seigneur nuit et jour et contrairement à avant, où mes réponses ne tardaient point à arriver. Cette fois-ci, rien.

Je ne me sentais plus connectée à Lui lorsque j'oubliais que moi-même avait entaché notre relation.

Je me souviens d'ailleurs d'un soir. Ma mère était entrée dans ma chambre, soufflant, 'chérie... tu vois... si ton frère va un peu mieux aujourd'hui et peut même avoir une partenaire, c'est grâce à moi.' Avant de continuer, 'on va aller chez un nganga.'

Mais cette fois-ci, je dis, 'non... j'ai trop déçu le Seigneur.'

'Qu'est-ce que tu racontes ? Vous n'écoutez jamais lorsqu'on vous parle... '

Et en pleurant, je lui demandais, 'n'es-tu pas fatigués, dis-moi ? Qu'est-ce que cela t'apporte ? Qui fuis-tu même finalement en allant frapper à la porte des esprits contraire à la sainteté ? Nos vies ne se sont jamais améliorées alors explique-moi, quel genre de requêtes déballes-tu face à ces gens ? De plus, ils finissent aussi par mourir comme nous, n'est-ce pas ? Alors dis-moi, comment un mort pourrait-il te redonner la vie à un autre mort ?'

Et elle sortit de la pièce, ne voulant pas comprendre ma parole. Toute la nuit, je restais à prier, immobile sur mon lit. Lorsque vers l'aube, le sommeil me prit.

Je vis donc cet homme, grand, dont la silhouette était marquée par une lumière indescriptible, me parlant. Pas avec des mots d'hommes, mais plutôt un langage spirituel.

Il me dit, 'pourquoi es-tu là ? Sur La Croix tu as été déclaré délivrée et guérie. Pourquoi te donnes-tu toi-même à l'ennemi ? Vas et tu verras, Il ne t'abonnera pas.' Ainsi, à la première heure, après avoir prié, je fis mes affaires.

Je ne pris d'ailleurs que quelques vêtements. Pas tous, et je priais une troisième fois. Je sortais donc de la chambre avec un simple sac, attendant mes parents dans le salon.

Je voulais pour la première fois les confronter. Pas avec colère, mais pour leur dire, 'papa, maman, merci pour tous les sacrifices que vous avez faits pour moi. Aujourd'hui, j'aimerais de moi-même m'aventurer et être indépendante.' Et malgré les menaces de mon père, pour la première fois, avec honneur et respect, je choisissais Dieu.

Je sortais ainsi, priant sans relâche sur la route lorsque vers le soir, je passais devant une église. Une dame m'appela, 'ma fille ?'

Et je me tournais pour constater dans son regard une lumière qui me transperça la foi.

Oui, elle était connectée à Yahweh.

Je courus de ce fait vers elle, et à ces simples mots, 'ça va ?' Je lui contais toute mon histoire.

Elle me répondit en conséquence, 'tu peux venir faire le ménage dans notre église... être technicienne de surface, nourrit, logée, ce n'est pas mal pour un début. Qu'en dis-tu ?'

'Merci madame... merci... '

'Ce n'est rien ! Viens rencontrer mon époux.'

Je la suivais donc, puis rencontrait son mari. Ils avaient eu l'amabilité, eux aussi, de me raconter leur histoire. Par là, je découvrais un couple sans enfants biologiques, mais qui ne manquait cependant pas de foi. Aussi, ils faisaient les éloges d'un de leurs fils spirituels qu'ils aimaient particulièrement.

Ils me promirent même que je pourrais le rencontrer lorsque ce dernier reviendrait d'un voyage d'affaires. Car comme ils déclaraient avec fierté, ce jeune homme avait réussi et mettait Dieu en avant dans tout ce qu'il entreprenait.