Les Conséquences de nos actes

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L'écoutant, sous le silence aussi de ma sœur, maman discourait, 'voici nos vies... nous sommes prisonniers de ton père. Alors même que je pensais que l'argent allait finir par faire de nous des gens respectés et que nous allions être unis... regarde... même si les gens font semblant de sourire quand ils nous voient... je sais ce qui se raconte derrière notre dos. Et je l'avoue... je serai toujours resté dans l'inconscience si je n'avais pas... ' s'arrêta telle, avant de me pincer le cœur d'une nouvelle terrible, 'Je suis aussi malade ma puce.'

'Qu'est-ce que tu as ?'

'Le sida... et ton père aussi d'ailleurs. Il est en train de rendre malade toutes les jeunes filles qu'ils croisent dehors. Nous vivons tous dans cette maison en allant chaque deux semaines si ce n'est chaque semaine dans les hôpitaux.'

Je la touchais de ce fait la main, disant, 'maman... ça va aller !' Lorsqu'une voix gronda.

'Sors de ma maison !' C'était mon père. Je me levais ainsi, et mon fiancé de même, lorsqu'il poursuivait, 'Désires-tu m'affronter ? Que t'avais-je dit ?'

Pourtant, par respect, mon fiancé voulu le saluer, 'bonsoir, mon... '

'Stop ! C'est donc toi qui as mené ma fille à vivre telle une prostituée ? Comme sa mère, elle choisit les hommes au lieu de la famille.' Avant de crier, 'sortez immédiatement !'

Et je me tournais vers ma mère, la prenant dans mes bras pour souffler faiblement, 'Éléna vous la cachez, mais elle et moi, on se parle souvent. Fais comme elle, contacte-moi et nous trouverons une solution. N'aie pas peur.'

Puis, nous sortions devant la fureur de papa.

J'arrivais de ce fait dans la voiture de Paul, pleurant terriblement. Exprimant par la même occasion ma douleur par ces mots, 'toute ma vie... j'ai eu ces deux-là, mais jamais, ils n'ont agi comme des parents. Je les ai pardonnés, mais je pleure, car je revois la petite fille que j'étais, appeler son père, pendant qu'il la traite comme il m'a encore traité aujourd'hui.' Par la suite, une force vint en moi.

Surtout après que mon fiancé a dit, 'aujourd'hui n'est pas le jour des larmes, mais celui du Seigneur.'

'Prions !' Dit-on au même moment.

Et c'est ainsi que nous priâmes, avant de prendre la route.

En chemin, j'entendis la voix de ma grand-mère dans mes souvenirs. Je dis donc, 'c'est ça !'

'Quoi donc ?'

'Il faut qu'on aille voir mes grands-parents... les parents de mon père.'

'Sais-tu où ils vivent ?'

'Non... je ne me souviens que vaguement du nom de leur village.' Et nous avions de ce fait attendu avec impatience que maman m'appelle.

'Chérie... ton père est ressorti... ' Disait-elle quelques jours plus tard. 'Je dois avouer que j'ai un peu peur de te parler. Il va péter les plombs s'il le découvre.'

'Ce serait plus sécurisé si tu m'écrivais puis supprimais les messages. C'est comme ça que je fonctionne avec Elena, mais ce n'est pas grave. Comment vas-tu ?'

'Je vais bien, surtout depuis que tu nous a rendu visite.'

'J'ai besoin que tu me donnes une information. S'il te plaît, fais-moi confiance. Fais-moi juste confiance.'

'Tout ce que tu voudras.'

'Où vivent les parents de papa.'

'À Sika, c'est le nom du village. La commune précisément, c'est Momo.'

'Merci... le jour de la délivrance est arrivé maman. Toi et Éléna je vous en prie, persévérez dans la prière. Ne lâchez pas devant l'ennemi ou même devant la tentation.'

'Ton père revient... j'entends le gardien ouvrir le portail. C'est comme s'il sait quand ta voix est dans sa maison. J'y vais.' Et elle coupa brusquement sans même attendre que je n'ajoute quoi que ce soit.

Ensuite, j'eus pu transmettre les informations qu'elle m'avait données à mon fiancé. C'est ainsi qu'après un jeûne de trois jours, nous nous rendîmes vers le village de mes grands-parents. Une conduite qui nous avait pris presque 24 heures. Mais aussi, des heures de louanges et d'adorations que nous avions adorées.

Nous arrivions par conséquent dans la commune de Momo. Ainsi, sur la route, demandions aux gens s'ils connaissaient le couple Kogue.

Conduits par un des villageois, on arrivait donc chez eux. Ils étaient en train de manger dans la cour avec des amis. Je courus alors embrasser ma grand-mère.

'Dieu merci, vous êtes là !' Sentant le bonheur me réanimer.

Et elle se tourna, surprise. Puis, resta quelques secondes à me fixer avant de réaliser, 'Prunelle ?' Tout comme grand-père qui aussi avait bien dû cogiter.

Les deux, malgré leurs âges, sautèrent dans une joie inexprimable et criaient, 'ma petite fille est là oh !'

Me faisant sentir honorée par cet accueil.

Ma Foi À Rude Épreuve.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant