'Prunelle ? Enfin, tu es venue... essayez-vous.' Proposait grand-mère, face à des regards intrigués.
Ainsi, papi expliquait, 'c'est notre petite fille, la dernière.'
'Ah... bienvenue.' Disaient-ils donc. 'Nous venons à peine de finir de manger, désolé.'
'Ce n'est rien.' Déclarait Paul.
Ensuite, papi s'exclamât, 'J'espère que ce n'est pas pour une mauvaise nouvelle.'
Et je restais silencieuse, alors que les personnes autour vidaient les lieux, comprenant que l'on avait besoin d'être seul.
Après cela, assis face à mes grands-parents, près de Paul, je fis donc le récit de tout ce qu'ils avaient manqué pendant ces années d'absence.
Et ils se regardèrent avant que grand-mère ne s'exclame, 'je m'excuse du fait que vous ayez eut à vivre ça ma puce.'
'Maintenant... il est temps que la vérité éclate.' Dit grand-père. 'Emmène nous en ville avec toi. Nous te dirons où trouver tes grands-parents maternels et ensembles, on vous avouera certaines choses.'
Je regardais mon fiancé, pensive. Tout de même, on finissait par acquiescer. Tout de suite après, ce dernier proposait, 'pouvons-nous tous prier ensembles ?' Et il se mit à proclamer des paroles sur nos vies.
Quelques minutes passées, on rentrait maintenant dans la maison où mon père avait passé ses premières années de vie, pour manger le repas fait par grand-mère et se reposer de ce long voyage dans la chambre même où papa avait posé ses pensées de jeunes garçons.
Ensuite, le lendemain, on prit la route très tôt le matin après une prière de groupe.
Et sur le chemin, nos grands-parents ne cessaient de nous poser des questions sur le Seigneur.
J'en étais ravi. Je voyais là le jour de Dieu dans ma famille se lever.
Arrivé en ville, mon fiancé proposa de les héberger chez lui. Ils m'avaient donc déposé et étaient rentrés en leur compagnie dans la nuit. Lorsque, le lendemain matin, avec le couple Benga, on était allé les rendre visite.
C'est là que mes grands-parents nous avaient donné l'adresse de la famille de ma mère et j'en tremblais. Jamais encore, je ne les avais rencontrés.
On y allait alors tous ensemble et lorsqu'on atteignait le terrain familial, le père et la mère de maman devinaient de qui j'étais l'enfant lorsque qu'ils virent les parents de mon père derrière moi.
Celui qui était apparemment le père de maman dit, 'après tant d'années, vous venez chez nous ?'
Et son épouse ajouta, 'bienvenue.' Quand se réunissaient des personnes autour de nous. Des gens qui semblaient être des tantes, oncles et cousins de maman.
Les parents de mon père dirent de ce fait, 'voici votre petite fille. La dernière du couple.' Et ils me fixèrent, comme ne chassant pas quoi faire d'autre.
Mami Suzanne, comme s'était présentée la mère de maman, dit finalement, 'entrez !' Et on pénétra dans la maison, sous le regard des personnes dehors.
Assis, buvant des boissons fraîchement pressées par mami Suzanne, je fis le récit de notre vie, et c'était ainsi que grand-père, Jean, devina. 'Donc, il est l'heure que l'on te raconte... ' avant de poursuivre. 'Vos parents... n'étaient pas fait pour être ensemble. Ils se sont juste mis l'un et l'autre par contrainte.'
'Comment ça ?' Demandais-je.
'Avant, notre fille était amoureuse d'un jeune homme qui se prénommait Déni. Depuis l'enfance, ils se connaissaient et c'était d'ailleurs le fils de mon meilleur ami. Dans l'adolescence, il eut été reconnu comme un des élèves prometteur du pays et eut une bourse pour aller étudier à l'étranger avant même l'obtention de son baccalauréat. C'est ainsi que pour son avenir, il s'en alla.'
'Par la suite ?'
'Par la suite, nous avons vu des changements chez notre fille. Elle vomissait et... avait des symptômes d'une femme enceinte. Nous découvrîmes en fait qu'elle était vraiment enceinte. Parce que nous ne voulions pas nuire à notre statut de chrétien, nous avions de ce fait exiger à ce qu'elle se marie au plus vite.'
'Et c'est mon père que vous avez trouvé ?'
'Non... on avait présumé que la grossesse était de Déni et étions prêts à aller à ses côtés voir les parents du jeune homme. Afin que, on mette de l'argent de côté dans le but de peut-être aussi la faire voyager ou autre. On avait même pensé dans le cas où elle n'aurait pas le visa à ce qu'il descende l'épouser puis, qu'il remonte et la ferait partir plus tard en expliquant un regroupement familial. Seulement, ta mère nous a retenus de le faire. Sous notre étonnement, elle débarqua un matin dans les bras de ton père, nous avouant qu'il était le géniteur. Ainsi, dans l'incompréhension, nous les avons mariés au plus vite. Mais rien allait... je n'aimais pas son caractère, car il était un paresseux. Il a été le sujet de beaucoup de désaccord entre notre fille et nous... jusqu'à ce qu'on se sépare.'
'Venez avec moi !' Dis-je. 'Il faut qu'on aille voir mère... tous ensemble.'
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Ma Foi À Rude Épreuve.
SpiritualJ'ai grandi dans une famille brisée et j'avais l'impression que mes parents se mettaient un voile sur le visage pour ne pas voir la vérité en face. Plusieurs fois, j'ai cherché Dieu et de nombreuses fois, j'ai abandonné. Et à mon grand étonnement...