Ma Foi À Rude Épreuve.

Mon Âme Chante Pour Le Seigneur

Mon père semblait ne pas être là d'après ce que nous expliquait le gardien. Seulement, ajouta-t-il, 'le patron me menace. Il me rappelle tous les jours de ne pas vous laisser entrer ici. Mais... je vais le faire, car de toute façon, je ne veux pas participer à une chose qui est mal aux yeux de Dieu. Alors, je vous en prie... faites vite.'

'Merci, Abou.' Dit-On.

On entrait donc, et Elena qui était allongée sur le sofa pendant qu'à ses côtés étaient Ortance, paraissait heureuse de nous voir.

Ma mère dit, 'chérie, lève-toi ! Fais un effort ! Allons-nous-en.'

Mais une voix familière beugla, 'pas si vite.' C'était notre père.

'Tu ne m'empêcheras pas de prendre ma fille, Sincère.'

'Vraiment ?' Demanda-t-il avant de faire sortir son portable. 'Agents ? Entrez tout de suite.' Et des hommes en tenue de sécurité apparurent. 'J'ai sollicité les services d'une société de protection à cause des incompétences de ce gardien et de vos folies.'

'Comment peux-tu retenir ta fille en otage ? Te rends-tu comptes de l'âge de tes enfants ? Ne veux-tu donc pas les voir aller en mariage ?'

'En mariage ? Pour quoi faire ?' Demanda-t-il, 'faites les sortir !' Ordonna-t-il aux autorités.

Et nous sortîmes de la maison, chassez comme des moins que rien. En partant, mon regard croisa celui de Gary. Je marmonnais ainsi, 'Gary... souviens-toi de notre chant.' Avant de m'en aller.

Et grâce à Dieu, l'âme de Gary garda la détresse sur mon visage et ma requête en lui.

En effet, dans la nuit, un chant réveilla toute la maison. Elena, mon père, puis sa nouvelle conquête qui vivait dorénavant avec eux.

Tous sortaient ainsi de leurs chambres, avec Ortance et se laissaient guider par cette voix qui les mena vers la chambre de Gary.

Paroles des chansons chrétiennes
Titre : Différence
Artiste : Gr les étoilés des louanges.

Couplet 1.
Mayi ya miso ekoma bileyi,
Kolela butu moyi na vie na ngai,
Oyo ya motema nani akoyoka,
Ekomi kokufela se ngai moko,
Et pourtant bomoyi na ngai na
mitika na tempelo nayo,
Nani akoki koloba na tina na
ngai
po pasi oyo eleki mingi eh,
Nani akoki kokata likambo na
ngai
po ngai oyo nazua kimia.

Chœur :
Dawidi alobaki, uta abotama
tiii akola,
Nanu amona te moyengebene
akelela,

Lead :
Jamais jamais...

Chœur :
Ata mokitani naye, azanga lipa
awa nase na moyi,
Kasi oyo nini ezo komela ngai...

Couplet 2.
Ba oyo bayebi yo te eh yabango
misala ezo fuluka,
Ba oyo bazo tombola na molili
kelasi nabango ezo kende liboso,
Ba oyo bazo tosa malako nayo
te misala ya maboko nabango

ezo tambola na kimia,

Kasi po nini te ngai na ndima
kokumbana ngai nayo eh,
Les projets de bonheurs, de paix
olaka na ngai kino mokolo nini.

(Mes larmes sont devenues une habitude,
Je pleures jour et nuit dans ma vie,
Ce qu'il y'a dans le cœur qui peut l'entendre,
Ce que je ne saurais expliquer,

Et pourtant toute ma vie je me suis consacré à Ton temple,
Qui peut plaider ma cause parce que ma souffrance est débordante,
Qui peut résoudre mon problème pour que j'ai la paix,

Refrain : David a dit, j'ai été jeune, j'ai vieilli,
Je n'ai jamais vu le juste abandonné,

Il n'a jamais vu un juste manger dans une poubelle,

Non jamais.

Où est la différence dont Tu nous a parlé dans Ta parole ?
Où est elle?

Papa la différence que Tu nous avais promis nous ne la voyons pas,

Jusqu'à quand laisseras Tu les ténèbres régner,

Souviens Toi de Tes enfants qui t'implorent.

Ceux qui n'obéissent pas à Ta parole, le travail de leurs mains marchent tranquillement,
Pourquoi pas moi que Tu as marqué de Ton sceau,
Les projets de bonheur et de paix que Tu m'as promis jusqu'à quand ?

David a dit, j'ai été jeune, j'ai vieilli,
Je n'ai jamais vu le juste abandonné,

Il n'a jamais vu un juste manger dans une poubelle,

Non jamais.

Mais qu'est-ce qui ne va pas avec moi.'

Reprise de cette chanson et parole en français sous-titre complète ici https://youtu.be/TDMlzgxSgMM

Chanson originale ici https://youtu.be/pOXgHmBXrec

Mon père ainsi violemment frappa à la porte avant d'ouvrir. 'La ferme !' Et de continuer, 'que fais-tu à genoux ? En train de chanter à trois heures du matin ? Vous allez tous me rendre fou dans cette maison !' Respirant grossièrement.

'Chérie, ça va.' Dit Cassandra, sa concubine. 'Il est malade, tu le sais.' Caressant son épaule.

'Il me dérange... qu'il se taise.' Devant mon frère qui finalement avait arrêté de chanter et les fixait simplement. 'Tu sais quoi ? Y a toujours Elena qui est là et j'ai une nouvelle femme avec qui j'aurai des enfants. Sors de chez moi... ' Dit-il, 'Ortance ?' Hurlait-il, 'fais ses bagages et vous deux, sortez de ma maison. Rapidement !'

'Mais chérie ?'

'Toi... va dans la chambre. Elena aussi va dans ta chambre. Depuis qu'on t'a offerte ce fauteuil roulant, tu traines un peu trop dans la maison et ça commence aussi à m'énerver.' Avant de hurler, 'sécurité ? Sécurité ?'

Et que deux d'entre ces derniers ne se ramènent à l'étage, 'faites sortir ces deux-là de chez moi et que quelques-uns d'entre vous restent devant la porte d'Elena. Je ne veux pas la voir sortir d'ici.' Avant de partir aux côtés de sa concubine.

Malgré le fait qu'elle fut attrapée de force par la sécurité, Elena criait, 'non... non... non... ' pleurant comme si on venait de lui annoncer que seule la mort l'attendait. 'Gary... ne me laissez pas.'

Hélas, elle était bien restée seule. C'était une nuit entre samedi et dimanche lorsque à environ quatre du matin, je recevais un appel.

'Allô ?'

'Amour ? Ortance vient d'arriver chez moi et elle est aux côtés de ton frère.' Disait Paul avant donc de me raconter ce qui s'était passé.

Il avait proposé par la suite de consacrer les dernières minutes de l'aube à la prière. Ainsi, pendant qu'ils étaient les uns avec les autres, moi, j'étais connectée avec eux par téléphone. Les larmes aux yeux, je priais et pouvais entendre la voix de ma mère depuis là-bas être en émotions.

Quant à Elena qui était restée dans cette maison seule, elle se disait que peut-être, elle aussi, devait agir de manière à énerver notre père, comme maman et Gary l'avaient fait, afin qu'elle soit libérée.

Pour cause, elle enchaînait les prières et les adorations. De matins comme de soir.

Seulement, cela mena à un combat très rude, car père n'était pas prêt à laisser partir aussi facilement la seule viande qui lui restait. Enfin, parmi ses enfants puisqu'il avait encore sa concubine.