Allez on part voir la mer, tout de suite...

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Partir un matin, sans planifier, sur un coup de tête, une envie libératoire et joyeuse, seul ou à plusieurs, rouler ou suivre la voie ferrée quelques heures, juste pour voir la mer, respirer à pleines bronches, entendre le ressac, qui s'en va et s'en revient, encore et encore, toucher le sable chaud au-dessus et humide en dessous, sentir le vent nous caresser la nuque, le laisser décoiffer sans rien remettre à l'endroit, se laisser réchauffer la peau par le soleil, fixer l'horizon jusqu'à en perdre la ligne et toucher à une nouvelle dimension pour mieux plonger en soi, entrer dans l'eau jusqu'aux chevilles et plus si affinités ou courage, puis sortir, s'essuyer rapidement, se rhabiller, revenir.
S'échapper le temps d'un rêve éveillé. Mais ramener des grains de sables dans ses chaussures. Des grains de sable qui n'en sont pas, bien au contraire. Des grains de liberté, de plaisir, d'appel de la forêt en tous genres, d'appels de nature, de bonheur, de luxure, d'amour, d'abandon, de fusion, de présence, d'appel de vie et de tout cela à la fois.

Tout l'univers dans un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant