Manhattan, 6 heures du matin.
Le soleil levant se reflète sur les milliers, voir millions de vitres des buildings New Yorkais, les faisant briller tantôt comme des diamants immaculés que des topazes flamboyantes ou encore des rubis rougeoyants. Le poumon vert de New York, Central Park, ne paraît être qu'un vulgaire tapis de baignoire vu d'un rooftop d'une des tours les plus hautes du quartier.
C'est dans cette vision idyllique pour certains, cauchemardesque pour d'autres, que vit Julian.
Jeune traider travaillant à Wall Street depuis sa sortie de Harvard il y a bientôt deux ans.
Venant d'une famille aisée ayant fait fortune dans la haute joaillerie en Europe, il n'a pas eu de mal a se créer un réseau important aux États Unis. Il a ce qu'il veut, quand il le veut...Ce matin là, le jeune homme se réveille tôt comme à son habitude. Il a besoin de peu de sommeil malgré son train de vie à mille à l'heure.
Il fait couler son café serré et prend sa tasse qu'il déguste, les jours de beau temps, sur sa terrasse pour admirer le spectacle du lever de soleil et sa réussite.
Certes il vient d'une famille riche mais à New York, la ville qui ne jamais, il n' est personne, une fourmi parmi les autres mais qui a su s'imposer lorsqu'il le fallait.Après son café, il sort un petit sachet blanc d'une belle boîte siselée en acajou. Il verse sur le plan de travail en marbre noir, une petite quantité de la poudre que contient le sachet puis en fait une ligne qu'il ne tarde pas a aspirer.
Les iris d'un bleu glacial du jeune millionnaire sont bordées des vaisseaux sanguins dilatés, signe d'une consommation régulière de drogue. C'est pour lui, son carburant, ce qui lui permet de tenir le rythme...
Après ce rituel, comme beaucoup de matin, Julian retrouve des vêtements de femme éparpillés dans le couloir menant jusqu'à la chambre.
Il sourit devant ce délicieux spectacle avant de pénétrer dans la chambre où se trouve encore la belle endormie.
Il la regarde à peine, à la place, il dépose sur la table de nuit un billet de 500 dollars pour qu'elle rentre chez elle avec un mot aseptisé indiquant:"Merci pour la nuit, vous trouverez ci joint de quoi rentrer chez vous."
Il va ensuite faire sa toilette puis revêt un de ses costumes de marques hors de prix.
Le jeune homme part ensuite sans même un signe d'affection pour la fille dans le lit.
Au volant de sa voiture rutilante, Julian n'a que faire des règles de conduite et manque plusieurs fois de provoquer des accidents.
Il arrive à la salle de sport où il a ses habitudes.
Il est vrai que le trader prend un soin particulier à son apparence.
Son corps est sculpté et la beauté ne lui fait pas défaut.
Son regard perçant d'un bleu intense, ses cheveux châtains clairs négligeant ramassés en arrière et ses mâchoires carrés ne rendent personne insensible surtout les jolies femmes...Mais ce tableau un peu trop beau ne cacherait t-il pas une face plus sombre...?
VOUS LISEZ
Avant j'étais quelqu'un...
Science FictionPeut on toujours faire confiance aux organisations secrètes ? Certaines oui, d'autres non... Sous couvert de faire le bien, l'une d'entre elles, pourrait s'avérer bien plus mystérieuse et intrigante qu'on ne le croit...