À Travers Toi {LinkxKai}

Chapitre 1: MA VIE, UN DESERT...

Au loin le crépuscule s'étendait au-dessus des dunes de sable. Le vent soufflait faiblement, en tout cas suffisamment pour faire flotter les mèches noir de la jeune femme.
Celle-ci était assise sur une roche située à plusieurs mètres du sol. Elle était seule et la fraîcheur de la nuit qui avançait la faisait se sentir légère. Elle ferma les yeux et se laissa porter dans ses rêveries.

Prise d'une profonde mélancolie, face à cette étendue déserte, elle sortit de ses affaires une flûte. Elle s'empressa de la porter à ses lèvres et elle joua l'air le plus triste mais aussi le plus beau qu'il eut eté d'écouter. Les notes de musique étaient portées par le vent comme s'il voulait les partager.
Après plusieurs mélodie, elle s'arrêta et se mit à réfléchir. Maintenant que le Fléau était scellé et que les efforts de son peuple pour le libérer avaient été veins, elle se dit tout en regardant l'horizon à perte de vue, qu'elle voudrait bien s'en fuir. Partir loin de se désert sans fin où elle était cantonnée depuis sa naissance.

Soudain ses pensées se firent interrompre par une voix qui l'appelait en contre bas.

- Kai !! Cria, une voix. Elle se pancha au-dessus du vide pour voir de qui il s'agissait.

Elle vit, Nozen un ami de longue date.

- Il faut rentrer! Le chef Koga t'appelle !! Continue t- il. Elle souffla de lassitude et se mit à descendre de son perchoir avec nonchalance.

- Pfff fait elle en arrivant en bas.

Nozen la guida jusqu'à la salle où se réunissait tout les chefs de troupes Yiga.

- Que me vaut cette prise d'intérêt soudaine dit- elle de manière sarcastique.
Le chef Koga retira son masque blanc orné d'un oeil en larme à l'envers, pour laisser à paraître sont visage désapprobateur

- Je n'aime pas tes manière gamine, tu me dois le respect. Dit - il avec une voix hautaine.

Ce genre de comportement insupportait Kai. Elle éprouvait un profond dégoût pour cet homme. Il se prenait pour un être supérieur alors qu'il avait été incapable de conserver le masque du tonnerre Gerudo. Ennuyée par cet entretien elle se mit à fixer le plafond qui était bien plus intéressant.

-Bon, abrégeons ce moment désagréable . Renchérit il. Ton affectation va changer. Dorénavant, tu surveilleras la porte Est du désert, seule. Les étrangers se font plus rares ces derniers temps mais on ne sait jamais. Bien évidemment, ce sera pour une durée indéterminée.

Kai avait quitté le plafond des yeux. Pour fusiller le chef Koga du regard.

- Pardon?

Il l'a stoppa d'un geste de la main.

- Ton manque de respect envers tes supérieurs est un problème et bouscule la coexistence du groupe. Tu es incapable d'écouter un ordre et tu veux vraiment remettre en cause ma décision ? Tu pars demain. Dit il sur un ton qui ne laissait pas à discuter.

Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser un juron en sortir. Elle savait que son comportement laissait à désirer mais ce n'était pas une raison pour l'exclure de cette façon et de la faire quitter son esquad.
Chamboulée par cette soudaine annonce, elle fit un salut militaire maladroit et quitte la pièce.
Une fois à l'extérieur du quartier général, elle mit son masque.

Le lieu où elle avait été affectée était une punition bien trop dure. Seuls ceux qui voulaient se repentir d'avoir fui le combat ou qui était en période de probation étaient envoyé las bas. En général au retour de cette mission, les regard des membres du clans changeait au point de vous mettre au banc du système.

Elle rentra chez elle en traînant les pieds. Après tout elle n'était pas particulièrement loquace et la seule personne proche d'elle était son ami Nozen.
Partir seul ne devrait pas la déranger pourtant elle savait que si elle partait si loin et aussi longtemps, ce faible lien qu'elle avait avec eux serait brisé. Elle se mordit une nouvelle fois les lèvres et s'assit sur le lit.
Après avoir retourné le problème une centaine de fois dans sa tête, sans trouver de solution, elle se mit à faire ses affaires pour partir.

La nuit passa rapidement et les étoiles quittèrent le ciel sans nuage.
À l'aurore elle prit son sac, ses deux faucilles qu'elle s'attacha dans le bas du dos ainsi que son sabre qu'elle ne quittait jamais.
Elle ne dit au-revoir à personne, Nozen comprendrait. Il l'a connaissais suffisamment pour savoir que les au-revoir c'était pas son truc et de toute façon il serait bien mieux sans elle.

Elle prit tout de même le temps de déposer son nom sur la table du conseil pour signaler son départ.

C'est alors qu'elle se mit en route à travers les canyons sinueux du désert.
Heureusement que sa tenue rouge des guerriers Yigas adaptée à la chaleur l'aidait à ne pas brûler sous ce soleil de plomb. Elle marchait d'un pas rapide pour arrivé à distanation avant la nuit. Mais ce n'était pas la peine d'espérer, elle en était encore loin.

Le vent s'engouffrait entre les roches et sifflait comme s'il essayait de chanter, alors pour l'accompagner dans ce son des plus radieux, elle fredonna. Bizarrement malgré sa situation des plus inconfortables, elle arrivait à garder une impressionante sérénité .

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Le soleil s'était couché depuis bien longtemps et le froid s'était abattu.
Kai se maudit intérieurement de ne pas avoir de vêtements chauds et confortables.
Ses pieds lui faisaient mal mais elle tenait le coup. Elle n'était plus qu'à quelques centaines de mètres de son poste de garde.
Elle finit par arriver et s'installa dans une petite grotte non loin de là. La grotte était suffisamment grande pour la protéger des intempéries et des tempêtes de sable.
Après cette longue journée de marche sans s'arrêter et sans manger elle finit par enfin se poser et dormir.

Les jours passèrent, rien à l'horizon, rien pas même un être humain ou un animal sauvage. Elle perdait son temps, ce qui l'a fit rager et plusieurs fois par jour, elle hurlait des insultes à l'encontre de Koga.
Ce n'est finalement qu'au bout d'une semaine qu'elle vit du mouvement pour la première fois.
Elle lâcha une exclamation de soulagement, car enfin elle faisait quelque chose et que l'ennui la quittait.

Elle plaça ses armes dans son dos, s'attacha en un chignon serré ses long cheveux et mit son masque. Puis elle partit en direction de ce qu'elle avait vu.

Caché derrière un cactus elle attendait sa proie. Elle avait soif à tel point que ça langue commencer à coller à son palais. Elle détourna le regard une seconde de son objectif pour remettre correctement le fourreau de son sabre qui lui pinçait la cuisse.

Soudain une lame finement aiguisée se positionna sous sa gorge. Ses battements s'emballèrent. Comment avait-elle pu se faire avoir aussi facilement et pourquoi était elle aussi stupide. Elle se jura intérieurement que si elle s'en sortait vivante. Elle ferait des entrainements à la dissimulation tout les jours.